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Le DigiHub de Shawinigan, un modèle pour le développement des TI en région
Jean-michel Clermont-goulet
23 novembre 2018
TI, Actualités
3 minutes à lire
303
Nouveaux emplois, relance régionale… L’active OBNL est devenue une incontournable des TI en Mauricie.
Il y a quelques jours, Desjardins annonçait un investissement de 25 millions de dollars sur 5 ans pour la création d’emplois en technologies de l’information dans son nouveau bureau satellite spécialisé en technologies de l’information, situé dans les espaces corporatifs du DigiHub Shawinigan.
Afin d’en connaitre un peu plus sur cet organisme à but non lucratif (OBNL) qui semble fonctionner à pleine vapeur, Espresso-Jobs s’est entretenu avec son directeur général, Philippe Nadeau, lors du sommet Xn 2018, qui se tenait à Shawinigan en novembre.
Arrivant de France en 2000, Philippe Nadeau s’est retrouvé non pas à Montréal, comme plusieurs de ses compatriotes, mais à Shawinigan. En 2001 est née Alchemic Dream, une entreprise de jeux vidéo qu’il a dirigée jusqu’à sa vente, en 2015.
L’idée du DigiHub lui est venue, alors qu’il faisait la tournée des grands salons de jeux vidéo. « Le maire de Shawinigan, Michel Angers, et moi-même voyions l’intérêt de rassembler des gens dans des endroits de coworking comme ici », dit M. Nadeau.
L’entrepreneur avoue qu’il y a quatre ans, le DigiHub était perçu comme l’éléphant blanc de la ville. « Personne n’y croyait et se demandait pourquoi des gens de Montréal et de Québec viendraient travailler à Shawinigan, poursuit-il. On l’a fait malgré tout et, au bout du compte, la première ministre de l’époque, Pauline Marois, nous a nommé le 3e pôle numérique au Québec, après Québec et Montréal. »
Sur le même sujet:
Une trentaine de nouveaux emplois en TI au DigiHub de Shawinigan
Le DigiHub Shawinigan en expansion !
Xn 2018: lorsque la mondialisation croise le numérique
Le directeur général estime qu’il ne « faut pas voir le DigiHub comme une dépense, mais bien un investissement. » « Nous créons de l’avenir et c’est assurément un plus pour la région. »
Quatre pôles principaux
L’endroit fournit un espace à aires ouvertes et fermées pour les entrepreneurs. Il est situé la porte d’à côté de la microbrasserie Le Trou du diable.
Il n’est pas rare d’apercevoir une personne sur une trottinette pour se diriger d’un point A au point B. Philippe Nadeau affirme que l’entreprise s’est dotée de quatre trottinettes, afin d’ajouter du dynamisme à l’immensité de l’espace. « Santé Canada préconise de faire dix milles pas par jour, ce qui est assurément accompli en allant simplement aux toilettes de notre établissement », lance-t-il à la blague.
Le DigiHub se décline en quatre pôles principaux, soit le Patrimoine et la muséologie numérique, l’Usine intelligente 4.0, le Divertissement numérique et la e-santé. En tout, ce sont 45 startups qui profitent du DigiHub et de ses pôles. « Les gens restent entre huit et 14 mois, mais n’ont pas vraiment de deadline, dit-il. Ensuite, ils se dirigent vers notre accélérateur. »
Dernièrement, un petit nouveau s’est ajouté : le DigiLab, un laboratoire de fabrication de type FabLab, le premier espace du genre en Mauricie. Ce lieu est dédié à la fabrication de prototypes, ainsi qu’un espace test où tout type d’expertise peut converger.
Notons que le DigiHub reçoit aussi des subventions via le programme Startup Québec, ce qui permet entre autres au projet Bûcherons du numérique de réaliser des missions économiques au niveau national et international.
En février dernier, le DigiHub a décroché le mandat de créer un réseau national de pôles régionaux d’innovation qui seront dispersés dans 18 régions du Québec.
En plus de Startup Québec et du Ministère de l’Économie et de l’innovation (MEI), le DigiHub compte plusieurs partenaires d’ici et d’ailleurs, comme la Société d’aide au développement des collectivités (SADC), la ville de Shawinigan et sa chambre de commerce.
Il y a quelques jours, Desjardins annonçait un investissement de 25 millions de dollars sur 5 ans pour la création d’emplois en technologies de l’information dans son nouveau bureau satellite spécialisé en technologies de l’information, situé dans les espaces corporatifs du DigiHub Shawinigan.
Afin d’en connaitre un peu plus sur cet organisme à but non lucratif (OBNL) qui semble fonctionner à pleine vapeur, Espresso-Jobs s’est entretenu avec son directeur général, Philippe Nadeau, lors du sommet Xn 2018, qui se tenait à Shawinigan en novembre.
Arrivant de France en 2000, Philippe Nadeau s’est retrouvé non pas à Montréal, comme plusieurs de ses compatriotes, mais à Shawinigan. En 2001 est née Alchemic Dream, une entreprise de jeux vidéo qu’il a dirigée jusqu’à sa vente, en 2015.
L’idée du DigiHub lui est venue, alors qu’il faisait la tournée des grands salons de jeux vidéo. « Le maire de Shawinigan, Michel Angers, et moi-même voyions l’intérêt de rassembler des gens dans des endroits de coworking comme ici », dit M. Nadeau.
L’entrepreneur avoue qu’il y a quatre ans, le DigiHub était perçu comme l’éléphant blanc de la ville. « Personne n’y croyait et se demandait pourquoi des gens de Montréal et de Québec viendraient travailler à Shawinigan, poursuit-il. On l’a fait malgré tout et, au bout du compte, la première ministre de l’époque, Pauline Marois, nous a nommé le 3e pôle numérique au Québec, après Québec et Montréal. »
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Il n’est pas rare d’apercevoir une personne sur une trottinette pour se diriger d’un point A au point B. Philippe Nadeau affirme que l’entreprise s’est dotée de quatre trottinettes, afin d’ajouter du dynamisme à l’immensité de l’espace. « Santé Canada préconise de faire dix milles pas par jour, ce qui est assurément accompli en allant simplement aux toilettes de notre établissement », lance-t-il à la blague.
Le DigiHub se décline en quatre pôles principaux, soit le Patrimoine et la muséologie numérique, l’Usine intelligente 4.0, le Divertissement numérique et la e-santé. En tout, ce sont 45 startups qui profitent du DigiHub et de ses pôles. « Les gens restent entre huit et 14 mois, mais n’ont pas vraiment de deadline, dit-il. Ensuite, ils se dirigent vers notre accélérateur. »
Dernièrement, un petit nouveau s’est ajouté : le DigiLab, un laboratoire de fabrication de type FabLab, le premier espace du genre en Mauricie. Ce lieu est dédié à la fabrication de prototypes, ainsi qu’un espace test où tout type d’expertise peut converger.
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