«Transmettre ma passion aux jeunes, surtout aux filles !»

Développeuse web pour le Groupe TVA depuis 2014, Jessica Morin veut transmettre aux jeunes sa passion pour son travail. C’est pourquoi elle a décidé, il y a près de quatre ans, de devenir mentor chez Academos.

À 16 ans, Jessica Morin s’est acheté son premier ordinateur. Déjà, elle allait louer des livres à la bibliothèque pour apprendre le HTML. C’est donc sans hésitation qu’elle s’est plus tard inscrite pour suivre une attestation d’études collégiales en programmation.

Seule femme dans son cours à l’époque, elle a rapidement constaté qu’elle aurait à faire sa place dans un milieu d’hommes. «Il faut que tu te démarques. Je pense qu’on est pris un peu moins au sérieux, mais les choses sont en train de changer», observe Jessica Morin. Dans son milieu de travail actuel, par exemple, il y a plus de programmeuses que de programmeurs.

Apprendre à tous les jours

Bien qu’elle ait terminé ses études il y a 13 ans, la programmeuse insiste sur l’importance d’apprendre par soi-même dans ce domaine. «Les langages avec lesquels je travaille continuent d’évoluer, je n’ai pas le choix de m’adapter, explique-t-elle. C’est facile de ne plus être à jour.»

L’un des conseils que Jessica Morin souhaite donner à la relève ; l’importance d’être déterminé et persévérant. «Il faut être capable de prendre le temps de trouver une solution», affirme-t-elle. Son travail l’amène à être souvent en mode résolution de problèmes. «Tout le monde peut apprendre à programmer, mais ce n’est pas tout le monde qui peut devenir un bon programmeur», nuance-t-elle.

Des jeunes autodidactes

L’expérience  de Jessica Morin comme mentor chez Academos lui permet de constater que la relève semble assurée dans son domaine. Elle est emballée de voir que plusieurs jeunes qui lui écrivent font déjà de la programmation. «À leur âge, j’étais capable de faire de petits sites, mais il y en a qui arrive à faire des jeux», s’étonne la développeuse. «Je trouve ça fantastique.»

Et parmi tous ces jeunes qui lui écrivent, il y a quelques filles. «J’espère leur donner le goût de poursuivre dans cette voie-là.»