Job de rêve : Évitez cette erreur et vous pourriez l’obtenir!
Jean-michel Clermont-goulet
15 juin 2018
Carrière
3 minutes à lire
200
Dans le cadre d’une nouvelle série de CNBC Make it, Suzy Welch, cofondatrice de la Jack Welch Management Institute, part à la rencontre de personne qui s’inquiète de leur carrière et de leur futur.
Dans le premier épisode, Mme Welch aide Henry Ayala, un étudiant de 21 ans.
Après être entré en contact avec une personne qui pouvait l’aider à avoir son job de rêve dans une compagnie de divertissement, Henry affirme qu’il a martelé la personne de coups de téléphone et de courriels plusieurs fois par jour pour un suivi. Malheureusement, il n’a pas eu de réponse. Il se demande si son approche était peut-être un peu trop… agressive.
« Et s’ils ne te répondent pas tout de suite », se questionne l’étudiant, « combien de temps dois-tu attendre avant de faire un suivi ? »
Welch avoue que de courir après son job rêvé est une chose délicate. D’un côté, vous voulez démontrer de l’intérêt et de la détermination à l’employeur en question. De l’autre côté, vous ne désirez surtout pas donner l’impression d’être trop insistant, ou pire, désespéré.
Tout est dans l’approche
D’après la journaliste et auteure, l’approche de Henry démontrait davantage de désespoir que de détermination. Welch affirme que si vous écrivez un courriel à une personne que vous n’avez jamais rencontrée, vous ne devriez pas vous attendre une réponse immédiate. Et si vous recevez une réponse, la dernière chose à faire est de leur demander un boulot.
Au lieu de cela, mettez l’accent sur la construction d’une relation avec ce contact. Au bout du fil ou lors d’une rencontre, montrez-leur que vous avez fait vos recherches.
« Allez-y, foncez », dit-elle. « C’est assez énervant de se faire demander “pourrais-je prendre 15 minutes de votre temps ?”. Le contact se retrouve au téléphone avec vous et ne connait absolument rien sur vous. »
L’experte explique à l’étudiant de 21 ans que son approche est ce qui lui fait du tort et qui réduit ses chances d’avoir le job.
Démontrer du cran et de l’enthousiasme est parfait, selon elle. « Les employeurs veulent voir ses traits. Mais ils regardent aussi pour de la maturité et de la conscience de soi », lance Welch. « Ils recherchent des adultes ! »
« M. Ayala n’a pas eu le job espéré, car il a opté pour le désespoir plutôt que la détermination », continue-t-elle. Selon la conférencière, s’il réussit à faire la différence entre ces deux traits, il saura avancer dans sa carrière.
Six semaines après leur rencontre, Suzy Welch fait un suivi avec Henry Ayala. Non seulement il a réussi à décrocher une interview pour un bon emploi, elle remarque qu’il a fait un grand progrès dans son style de communication.
« Ce n’est pas seulement “donnez-moi une opportunité”, mais bien “donnez-moi une opportunité pour vous démontrer ce que je peux faire et comment j’y arrive’’ », affirme avec fierté Henry Ayala.
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