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Une jeune femme de Gatineau, petit génie de Bluetooth !
Radio- Canada
21 novembre 2018
TI, Actualités
4 minutes à lire
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Son invention suscite déjà la convoitise et son entreprise pourrait bien valoir des millions de dollars d’ici quelques années...
L'an dernier, Stéphanie England lançait une campagne de sociofinancement sur Kickstarter. Dans quelques semaines, son produit, le E9 Audio, sera enfin sur toutes les tablettes.
C’est l’aboutissement de plusieurs années d’efforts et de dizaines de nuits blanches pour cette résidente de Gatineau.
« Je vais pleurer de joie quand ça va sortir », lance celle qui a inventé ce petit convertisseur qui utilise la technologie Bluetooth.
Son produit, qui peut soit recevoir ou transmettre un signal audio, a toutes sortes d’utilités. On peut par exemple y brancher n’importe quels écouteurs ou haut-parleurs afin d’écouter à distance la musique téléchargée sur un téléphone intelligent.
« Si je joue de la guitare, je vais vouloir le mettre en mode transmission et je pourrais mettre jusqu’à sept haut-parleurs pour recevoir le son », dit Stéphanie England.
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Découvrez les gadgets de demain, avec lesquels vous travaillerez peut-être
Une faille menace la sécurité de Bluetooth
L'inventrice découvre encore de nouvelles façons de l'utiliser. Un photographe pourrait ainsi s’en servir comme télécommande pour prendre des photos à distance avec un appareil photo Bluetooth.
Ce qui distingue notamment le E9 Audio et qui s’avère intéressant pour les musiciens, c’est que cet appareil assure une qualité de son optimale.
C’était le nerf de la guerre pour Stéphanie England alors qu’elle travaillait sur son invention. Elle soutient qu’un audiophile saura reconnaître à l’oreille la différence entre des fichiers MP3, WAV ou FLAC, alors qu’avec les autres technologies Bluetooth, on perd les nuances du son. Elle a aussi prévu un micro de qualité supérieure qui peut être utilisé pour enregistrer le son provenant d'une guitare acoustique.
Adepte de technologie, Stéphanie England est une créatrice dans l'âme. Autodidacte à bien des égards, elle a toujours aimé fabriquer ou réparer des objets. Elle a notamment été inspirée par son père qui « bricolait tout le temps », raconte-t-elle.
Lorsqu'elle se bute à quelque chose qui n'existe pas, elle l'invente, tout simplement. Pour elle, les solutions viennent intuitivement.
Pourquoi E9? « E » comme l'initiale de son nom, et 9, un clin d’oeil au numéro qu’elle portait sur ses jerseys de basket-ball et qui lui a souvent porté chance.
Stéphanie England est maintenant membre Bluetooth, ce qui veut dire qu’elle fait partie des 35 000 entreprises dans le monde qui peuvent contribuer à développer cette technologie.
Très peu de Québécois sont membres Bluetooth, et encore moins des femmes. « Je suis habituée d’être LA fille », admet avec modestie celle qui a étudié en génie mécanique au Cégep de l’Outaouais, avant d’entreprendre un baccalauréat en génie informatique à l’Université du Québec en Outaouais.
Soucieuse de ne pas se faire voler son idée, Stéphanie England a mis au point sa technologie en consignant ses idées et ses tests dans un cahier de notes.
Elle a aussi effectué toutes les démarches pour protéger sa propriété intellectuelle et détient présentement un brevet en instance. « C’est beaucoup de formalités, c’est beaucoup de trucs légaux, mais c’est très important, parce que là, ça protège l’idée. Je me suis dit : "OK, si mon idée a beaucoup de potentiel, ça vaut peut-être la peine de la protéger" », explique la jeune inventrice. Même si les démarches étaient complexes, le jeu en a valu la chandelle.
Une entreprise américaine a copié son produit et lancé une campagne Kickstarter un mois avant la fin de la sienne. « Ils n’ont pas encore livré le produit, je pense qu’ils ont de la misère au niveau technique », dit-elle en riant.
Elle reçoit ce plagiat avec un brin de fierté. « Je le vois comme une flatterie, ils ont imité mon invention, donc ils voyaient le potentiel. Je me suis dit : "Parfait, ça confirme mon hypothèse." »
« Dans tous les cas, dès qu’ils les envoient aux gens, nous on va pouvoir leur demander des redevances », soutient la présidente de E9, qui augmentera ainsi les revenus de son entreprise.
Les quelque 1000 personnes qui se sont procuré le E9 en prévente devraient le recevoir d’ici le début 2019. Le produit se retrouvera aussi bientôt sur les tablettes des grands magasins d'électronique.
Les occasions d'affaires qui se présentent à Stéphanie England sont nombreuses et son entreprise pourrait bien valoir des millions de dollars d’ici quelques années. La jeune femme de 24 ans s'est entourée d'une petite équipe, qui grandira au rythme du succès de l'entreprise.
Au-delà de sa commercialisation, le E9 Audio a énormément de potentiel. Des entreprises prestigieuses ont contacté son inventrice pour qu’elle les aide à concevoir leurs produits.
L'an dernier, Stéphanie England lançait une campagne de sociofinancement sur Kickstarter. Dans quelques semaines, son produit, le E9 Audio, sera enfin sur toutes les tablettes.
C’est l’aboutissement de plusieurs années d’efforts et de dizaines de nuits blanches pour cette résidente de Gatineau.
« Je vais pleurer de joie quand ça va sortir », lance celle qui a inventé ce petit convertisseur qui utilise la technologie Bluetooth.
Son produit, qui peut soit recevoir ou transmettre un signal audio, a toutes sortes d’utilités. On peut par exemple y brancher n’importe quels écouteurs ou haut-parleurs afin d’écouter à distance la musique téléchargée sur un téléphone intelligent.
« Si je joue de la guitare, je vais vouloir le mettre en mode transmission et je pourrais mettre jusqu’à sept haut-parleurs pour recevoir le son », dit Stéphanie England.
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Une faille menace la sécurité de Bluetooth
L'inventrice découvre encore de nouvelles façons de l'utiliser. Un photographe pourrait ainsi s’en servir comme télécommande pour prendre des photos à distance avec un appareil photo Bluetooth.
Ce qui distingue notamment le E9 Audio et qui s’avère intéressant pour les musiciens, c’est que cet appareil assure une qualité de son optimale.
C’était le nerf de la guerre pour Stéphanie England alors qu’elle travaillait sur son invention. Elle soutient qu’un audiophile saura reconnaître à l’oreille la différence entre des fichiers MP3, WAV ou FLAC, alors qu’avec les autres technologies Bluetooth, on perd les nuances du son. Elle a aussi prévu un micro de qualité supérieure qui peut être utilisé pour enregistrer le son provenant d'une guitare acoustique.
Une inventrice aux aptitudes impressionnantes
Adepte de technologie, Stéphanie England est une créatrice dans l'âme. Autodidacte à bien des égards, elle a toujours aimé fabriquer ou réparer des objets. Elle a notamment été inspirée par son père qui « bricolait tout le temps », raconte-t-elle.
Lorsqu'elle se bute à quelque chose qui n'existe pas, elle l'invente, tout simplement. Pour elle, les solutions viennent intuitivement.
Pourquoi E9? « E » comme l'initiale de son nom, et 9, un clin d’oeil au numéro qu’elle portait sur ses jerseys de basket-ball et qui lui a souvent porté chance.
Stéphanie England est maintenant membre Bluetooth, ce qui veut dire qu’elle fait partie des 35 000 entreprises dans le monde qui peuvent contribuer à développer cette technologie.
Très peu de Québécois sont membres Bluetooth, et encore moins des femmes. « Je suis habituée d’être LA fille », admet avec modestie celle qui a étudié en génie mécanique au Cégep de l’Outaouais, avant d’entreprendre un baccalauréat en génie informatique à l’Université du Québec en Outaouais.
L’importance du brevet
Soucieuse de ne pas se faire voler son idée, Stéphanie England a mis au point sa technologie en consignant ses idées et ses tests dans un cahier de notes.
Elle a aussi effectué toutes les démarches pour protéger sa propriété intellectuelle et détient présentement un brevet en instance. « C’est beaucoup de formalités, c’est beaucoup de trucs légaux, mais c’est très important, parce que là, ça protège l’idée. Je me suis dit : "OK, si mon idée a beaucoup de potentiel, ça vaut peut-être la peine de la protéger" », explique la jeune inventrice. Même si les démarches étaient complexes, le jeu en a valu la chandelle.
Une entreprise américaine a copié son produit et lancé une campagne Kickstarter un mois avant la fin de la sienne. « Ils n’ont pas encore livré le produit, je pense qu’ils ont de la misère au niveau technique », dit-elle en riant.
Elle reçoit ce plagiat avec un brin de fierté. « Je le vois comme une flatterie, ils ont imité mon invention, donc ils voyaient le potentiel. Je me suis dit : "Parfait, ça confirme mon hypothèse." »
« Dans tous les cas, dès qu’ils les envoient aux gens, nous on va pouvoir leur demander des redevances », soutient la présidente de E9, qui augmentera ainsi les revenus de son entreprise.
Le E9 Audio bientôt sur les tablettes
Les quelque 1000 personnes qui se sont procuré le E9 en prévente devraient le recevoir d’ici le début 2019. Le produit se retrouvera aussi bientôt sur les tablettes des grands magasins d'électronique.
Les occasions d'affaires qui se présentent à Stéphanie England sont nombreuses et son entreprise pourrait bien valoir des millions de dollars d’ici quelques années. La jeune femme de 24 ans s'est entourée d'une petite équipe, qui grandira au rythme du succès de l'entreprise.
Au-delà de sa commercialisation, le E9 Audio a énormément de potentiel. Des entreprises prestigieuses ont contacté son inventrice pour qu’elle les aide à concevoir leurs produits.
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