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Ludia: « Voici comment on m’a aidé à changer de continent ! »
Martine Turenne
18 octobre 2018
Jeux vidéo, Actualités
4 minutes à lire
407
Mis à jour le 18 octobre 2018
Le secteur techno a besoin de main-d’oeuvre, et le monde offre un bassin de professionnels… Ludia a un ambitieux plan de relocalisation pour eux.
Ludia, développeur de jeux vidéo, compte quelque 350 employés, parmi lesquels de nombreux «expatriés», des professionnels issus des quatre coins du monde. Certains étaient déjà installés ici lorsqu’ils ont été embauchés dans l’entreprise, mais d’autres pas.
C’est le cas d’Ifrah Hassani, lead artist chez Ludia.
Il y a trois ans, l’infographiste de 37 ans est débarqué à Montréal, en provenance de la France, avec femme et fillette, alors âgée de cinq ans.
Voici le parcours de ce néo-québécois, qui estime avoir fait le meilleur choix de sa vie. « Si je devais recommencer je le referais! »
En savoir plus sur Ludia:
https://espresso-jobs.com/conseils-carriere/entretien-avec-une-recruteuse-chez-ludia/
https://espresso-jobs.com/conseils-carriere/son-job-faire-parler-les-donnees-%E2%80%89/
Espresso-jobs: Comment avez-vous entendu parler de Ludia ?
Ifrah Hassani: J’ai rencontré des gens de Ludia dans un salon de l’emploi. Je cherchais de nouvelles opportunités. Je vivais alors à Lyon depuis huit ans. Je suis né en Belgique et j’ai fait mes études là-bas, puis j’ai émigré en France pour faire mes armes dans les jeux vidéo.
Les gens de Ludia m’ont parlé d’opportunités au sein de l’entreprise. On a fait connaissance. L’esprit de l’entreprise me plaisait bien, les opportunités… Puis ils m’ont dit que la compagnie facilitait le transfert outre-mer, qu’elle avait un programme de relocalisation. On était en juin. En septembre, toute la famille déménageait.
“ Tu t’occupes de rien, on s’occupe de tout! “, m’ont-ils dit.
Ludia prend en charge l’administration, l’immigration, les visas, le déménagement comme tel, les billets d’avion, etc.
Ma femme et moi, on s’est dit : “on a tout ce qu’il faut pour commencer une nouvelle vie”.
Arrivés à Montréal, une personne nous attendait et nous a amenés vers le logement temporaire prévu pour nous. On a aussi fait une petite visite guidée de Montréal. Par la suite, on a offert de l’aide à ma femme pour la recherche d’un travail. Les CV ne sont pas les mêmes ici qu’en Europe. Il fallait les rédiger autrement.
Et pourquoi Montréal ?
J’avais dans l’optique de changer de continent. Ma femme et moi étions déjà expatriés, ayant passé de la Belgique à la France, mais on voulait quelque chose de neuf. À Montréal, il y a beaucoup plus d’opportunités dans le secteur des jeux vidéo. Et la mentalité est différente. Ici, on valorise aussi l’expérience de travail en tant qu’artiste.
Qu’est-ce qui vous a le plus surpris en arrivant à Montréal?
La mentalité des gens, leur gentillesse, les sourires… Ça m’a fait un peu pensé à la Belgique. C’est moins formel et individualiste qu’en France. Par exemple, ici, on fait la file en attendant le bus! En France, c’est un attroupement...
Pour ma fille, ça été un peu compliqué. Elle ne réalisait pas complètement qu’on s’installait ici pour de bon. Elle croyait que c’était un voyage.
Ça a pris deux semaines, et on a trouvé un logement dans l’arrondissement Ville-Marie et une école pour la petite.
Ma femme fait du bénévolat, elle tisse des liens, fait du réseautage et apprend à connaître le marché du travail.
Au niveau professionnel, quelles sont les principales différences?
Chez Ludia, on prend en considération l’humain avant tout, on fait attention au bien-être des individus. Il y a un côté familial. J’ai beaucoup apprécié quand je suis arrivé.
Aujourd’hui, je suis chef d’équipe, et je prends soin des gens avec qui je travaille. J’ai moi-même accueilli des employés qui arrivent d’ailleurs. Chez Ludia, il y a des gens qui proviennent de partout dans le monde. Cette ouverture d’esprit, on la retrouve seulement dans le jeu vidéo!
Pour ce qui est travail en tant que tel, on m’avait bien expliqué ce qui allait se passer, quelles seraient mes tâches, et je n’ai pas eu de surprises.
Vous vous voyez longtemps chez Ludia?
Oui, car il y a de nombreuses opportunités, dépendant de la volonté de chacun. De mon côté, j’ai exprimé ma volonté de me développer. Ça été bien entendu.
La vie vous plaît ici?
Oh! oui. Si je devais recommencer je le referais!
Ludia, développeur de jeux vidéo, compte quelque 350 employés, parmi lesquels de nombreux «expatriés», des professionnels issus des quatre coins du monde. Certains étaient déjà installés ici lorsqu’ils ont été embauchés dans l’entreprise, mais d’autres pas.
C’est le cas d’Ifrah Hassani, lead artist chez Ludia.
Il y a trois ans, l’infographiste de 37 ans est débarqué à Montréal, en provenance de la France, avec femme et fillette, alors âgée de cinq ans.
Voici le parcours de ce néo-québécois, qui estime avoir fait le meilleur choix de sa vie. « Si je devais recommencer je le referais! »
En savoir plus sur Ludia:
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Espresso-jobs: Comment avez-vous entendu parler de Ludia ?
Ifrah Hassani: J’ai rencontré des gens de Ludia dans un salon de l’emploi. Je cherchais de nouvelles opportunités. Je vivais alors à Lyon depuis huit ans. Je suis né en Belgique et j’ai fait mes études là-bas, puis j’ai émigré en France pour faire mes armes dans les jeux vidéo.
Les gens de Ludia m’ont parlé d’opportunités au sein de l’entreprise. On a fait connaissance. L’esprit de l’entreprise me plaisait bien, les opportunités… Puis ils m’ont dit que la compagnie facilitait le transfert outre-mer, qu’elle avait un programme de relocalisation. On était en juin. En septembre, toute la famille déménageait.
“ Tu t’occupes de rien, on s’occupe de tout! “, m’ont-ils dit.
Ludia prend en charge l’administration, l’immigration, les visas, le déménagement comme tel, les billets d’avion, etc.
Ma femme et moi, on s’est dit : “on a tout ce qu’il faut pour commencer une nouvelle vie”.
Arrivés à Montréal, une personne nous attendait et nous a amenés vers le logement temporaire prévu pour nous. On a aussi fait une petite visite guidée de Montréal. Par la suite, on a offert de l’aide à ma femme pour la recherche d’un travail. Les CV ne sont pas les mêmes ici qu’en Europe. Il fallait les rédiger autrement.
Et pourquoi Montréal ?
J’avais dans l’optique de changer de continent. Ma femme et moi étions déjà expatriés, ayant passé de la Belgique à la France, mais on voulait quelque chose de neuf. À Montréal, il y a beaucoup plus d’opportunités dans le secteur des jeux vidéo. Et la mentalité est différente. Ici, on valorise aussi l’expérience de travail en tant qu’artiste.
Qu’est-ce qui vous a le plus surpris en arrivant à Montréal?
La mentalité des gens, leur gentillesse, les sourires… Ça m’a fait un peu pensé à la Belgique. C’est moins formel et individualiste qu’en France. Par exemple, ici, on fait la file en attendant le bus! En France, c’est un attroupement...
Pour ma fille, ça été un peu compliqué. Elle ne réalisait pas complètement qu’on s’installait ici pour de bon. Elle croyait que c’était un voyage.
Ça a pris deux semaines, et on a trouvé un logement dans l’arrondissement Ville-Marie et une école pour la petite.
Ma femme fait du bénévolat, elle tisse des liens, fait du réseautage et apprend à connaître le marché du travail.
Au niveau professionnel, quelles sont les principales différences?
Chez Ludia, on prend en considération l’humain avant tout, on fait attention au bien-être des individus. Il y a un côté familial. J’ai beaucoup apprécié quand je suis arrivé.
Aujourd’hui, je suis chef d’équipe, et je prends soin des gens avec qui je travaille. J’ai moi-même accueilli des employés qui arrivent d’ailleurs. Chez Ludia, il y a des gens qui proviennent de partout dans le monde. Cette ouverture d’esprit, on la retrouve seulement dans le jeu vidéo!
Pour ce qui est travail en tant que tel, on m’avait bien expliqué ce qui allait se passer, quelles seraient mes tâches, et je n’ai pas eu de surprises.
Vous vous voyez longtemps chez Ludia?
Oui, car il y a de nombreuses opportunités, dépendant de la volonté de chacun. De mon côté, j’ai exprimé ma volonté de me développer. Ça été bien entendu.
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Oh! oui. Si je devais recommencer je le referais!
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