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Jeux vidéos, 3D et communautés autochtones
Camille Cusset
18 mars 2022
Carrière, Jeux vidéo, Actualités
3 minutes à lire
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L'intégration des différentes communautés autochtones canadiennes se développe lentement dans le monde du jeu vidéo et de la production.
Petit à petit, l'oiseau fait son nid, comme le dit l’expression bien connue. L'arrivée de nouvelles entreprises de création et de production numériques fondées par des membres des Premières nations, des Métis et des Inuits tend à se développer au Québec. Par ailleurs, la participation des communautés autochtones à la conception de jeux vidéo est plus fréquente qu’auparavant.
De plus en plus d’entreprises créatrices de jeux vidéo incluent davantage les membres des communautés dans le processus de création, d'après un reportage de Radio-Canada. Par exemple, le studio de jeux vidéo montréalais Affordance, qui travaille à une expérience interactive portant principalement sur deux personnages principaux, dont un membre des Premières Nations, a consulté les membres des représentants de la communauté concernée afin de s’assurer de la cohérence historique et culturelle de son projet. Autre exemple plus ancien (2014) : Never Alone, un jeu vidéo développé par Upper One Games, et qui a été créé en collaboration avec des membres de la nation iñupiat d’Alaska.
Bande-annonce de Never Alone, tirée du site Gamekult
Pour l’instant, peu de développeurs et créateurs numériques proviennent des communautés autochtones. Ceci peut s’expliquer par le manque d'accessibilité de certaines communautés à plusieurs services, dont Internet. En effet, les régions les plus nordiques du pays ne disposent pas toujours d’un accès au web, ce qui limite les possibilités au niveau technologique. Pour d’autres Nations, la pauvreté, ou encore le décrochage scolaire peuvent être aussi en cause.
Malgré tout, quelques développeurs et professionnels autochtones travaillant dans la création numérique commencent à apparaître dans l’industrie québécoise et canadienne, comme le studio Yändata’.
Papillon Inuk, production Yändata’ diffusée par Société Radio-Canada, portail Internet éducatif, Curio.ca
Depuis mars 2020, l’utilisation de la réalité virtuelle s’est popularisée, principalement dans le milieu culturel, compte tenu des mesures de confinement en vigueur. Pour Alexis Gros-Louis Houle, passionné d’arts numériques et cofondateur d’Awastoki, une entreprise de création 3D, utiliser les technologies 3D dans une logique de préservation du patrimoine inciterait les membres des Premières Nations, Métis et Inuits à intégrer l’industrie du numérique. « La préservation du patrimoine est un aspect important dans la culture des Premières Nations. Des projets en réalité virtuelle pourraient pousser des gens à devenir développeurs », a-t-il expliqué au cours d’une entrevue téléphonique.
Image du jeu vidéo Windigo - Environnement de Maïkan, projet de Affordance et création 3D du studio Awastoki
Selon M. Gros-Louis Houle, il existe un engouement réel pour les nouvelles technologies et l'entrepreneuriat au sens large chez les jeunes autochtones. D’autres productions natives, ainsi que des collaborations avec des professionnels québécois du jeu vidéo pourraient donc voir le jour très bientôt !
Photo centrale : Alexis Gros-Louis Houle et Caroline Fournier, cofondateurs d’Awastoki.
Petit à petit, l'oiseau fait son nid, comme le dit l’expression bien connue. L'arrivée de nouvelles entreprises de création et de production numériques fondées par des membres des Premières nations, des Métis et des Inuits tend à se développer au Québec. Par ailleurs, la participation des communautés autochtones à la conception de jeux vidéo est plus fréquente qu’auparavant.
Jeux vidéos et Premières Nations
De plus en plus d’entreprises créatrices de jeux vidéo incluent davantage les membres des communautés dans le processus de création, d'après un reportage de Radio-Canada. Par exemple, le studio de jeux vidéo montréalais Affordance, qui travaille à une expérience interactive portant principalement sur deux personnages principaux, dont un membre des Premières Nations, a consulté les membres des représentants de la communauté concernée afin de s’assurer de la cohérence historique et culturelle de son projet. Autre exemple plus ancien (2014) : Never Alone, un jeu vidéo développé par Upper One Games, et qui a été créé en collaboration avec des membres de la nation iñupiat d’Alaska.
Bande-annonce de Never Alone, tirée du site Gamekult
La rareté des créateurs autochtones
Pour l’instant, peu de développeurs et créateurs numériques proviennent des communautés autochtones. Ceci peut s’expliquer par le manque d'accessibilité de certaines communautés à plusieurs services, dont Internet. En effet, les régions les plus nordiques du pays ne disposent pas toujours d’un accès au web, ce qui limite les possibilités au niveau technologique. Pour d’autres Nations, la pauvreté, ou encore le décrochage scolaire peuvent être aussi en cause.
Malgré tout, quelques développeurs et professionnels autochtones travaillant dans la création numérique commencent à apparaître dans l’industrie québécoise et canadienne, comme le studio Yändata’.
Papillon Inuk, production Yändata’ diffusée par Société Radio-Canada, portail Internet éducatif, Curio.ca
La technologie 3D pour préserver le patrimoine
Depuis mars 2020, l’utilisation de la réalité virtuelle s’est popularisée, principalement dans le milieu culturel, compte tenu des mesures de confinement en vigueur. Pour Alexis Gros-Louis Houle, passionné d’arts numériques et cofondateur d’Awastoki, une entreprise de création 3D, utiliser les technologies 3D dans une logique de préservation du patrimoine inciterait les membres des Premières Nations, Métis et Inuits à intégrer l’industrie du numérique. « La préservation du patrimoine est un aspect important dans la culture des Premières Nations. Des projets en réalité virtuelle pourraient pousser des gens à devenir développeurs », a-t-il expliqué au cours d’une entrevue téléphonique.
Image du jeu vidéo Windigo - Environnement de Maïkan, projet de Affordance et création 3D du studio Awastoki
Selon M. Gros-Louis Houle, il existe un engouement réel pour les nouvelles technologies et l'entrepreneuriat au sens large chez les jeunes autochtones. D’autres productions natives, ainsi que des collaborations avec des professionnels québécois du jeu vidéo pourraient donc voir le jour très bientôt !
Photo centrale : Alexis Gros-Louis Houle et Caroline Fournier, cofondateurs d’Awastoki.
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