Voulez-vous devenir un nomade du numérique ?
Jean-françois Parent
24 août 2017
Carrière
3 minutes à lire
674
La possibilité de travailler à distance en incite plusieurs à offrir leurs services depuis les contrées les plus reculées.
Se réveiller dans votre campeur, surplombant le Grand Canyon, d’où vous allez pouvoir travailler toute la journée, ça vous tente ?
La journaliste américaine Sara Sheehy fait le point sur cette tendance de plus en plus présente aux États-Unis pour le compte du magazine Innotech Today. Elle-même vagabonde à travers l’Amérique pour écrire ses textes.
L’aube d’une ère nouvelle
L’ubiquité d’Internet et la mobilité toujours plus facile ont fait exploser le recours au télétravail. La proportion d’employés travaillant ailleurs que dans les bureaux d’une entreprise a pratiquement triplé depuis les années 1990. C’est 37 % des salariés américains qui travailleraient à distance aujourd’hui.
C’est à la fin des années 1990 que des gens ont commencé à tester les limites de la conciliation travail-voyage. Puis, l’explosion du numérique en a incité plusieurs, tant des employés que des entrepreneurs, à apporter leur boulot avec eux.
Ils travaillent sur leur voilier, à l’hôtel, dans leur véhicule, ici et ailleurs.
Sara Sheehy a pu tester ce mode de vie et prodigue les conseils suivants à ceux qui voudraient devenir des nomades du numérique.
Tout est possible
Sur la route pendant les six mois qu’elle a adopté le travail en voyageant, la journaliste constate que si la plupart des gens continuent de faire du 9 à 5 quotidiennement, d’autres en ont profité pour lancer leur propre entreprise. « La plupart des nomades sont des artisans du logiciel, des spécialistes du commerce électrpnique ou des rédacteurs », écrit-elle. Le fait est que tout boulot qui peut être fait à distance est susceptible d’être accompli de n’importe quel endroit dans le monde.
Restez connecté
Évidemment, la possibilité d’être connecté en tout temps est essentielle. Une bonne connexion, fiable, est possible en se servant de la téléphonie cellulaire. On peut même aller camper très loin des villes, du moment qu’on est dans le rayon d’action d’une tour cellulaire. Les cafés et les bibliothèques peuvent être des options intéressantes, mais il faut avoir un plan B.
Les outils
Même sur la route, l’ergonomie reste un besoin fondamental. Il existe des bureaux télescopiques portables qui permettent de travailler debout, et un coussin lombaire fera toute la différence sur des chaises inconfortables.
Par ailleurs, le poids des bagages est souvent un défi pour les nomades qui n’ont pas de véhicules. Sara Sheehy travaille sur un iPad de 9,7’’, et trimballe un MacBook Pro pour les besoins plus précis.
L’énergie
Alimenter ses outils en énergie avec des solutions portatives peut être coûteux et inefficace. C’est pourquoi la journaliste recommande de travailler davantage avec des outils moins énergivores, tels le iPad. Ils peuvent facilement se recharger avec une pile solaire.
Les défis
Travailler en voyageant n’est pas une sinécure : les délais dans les déplacements, les problèmes mécaniques, le mauvais temps, tout cela peut ruiner une journée de travail. Sans compter les impondérables d’une connexion internet vacillante.
Il faut par ailleurs être toujours en préparation et planifier chaque journée. Cela pèse sur le moral et l’enthousiasme de ceux qui sous-estiment l’importance de bien planifier.
Articles susceptibles de vous intéresser
Emplois susceptibles de vous intéresser
En vedette
Montréal
Permanent à temps plein
Publié il y a 4 jours
Longueuil
Permanent à temps plein
Publié il y a 11 jours
Montréal
Permanent à temps plein
Publié il y a 12 jours
Montréal
Permanent à temps plein
Publié il y a 16 jours
Vous devez être connecté pour ajouter un article aux favoris
Connexion ou Créez un compte
Emploi favori
Vous devez être connecté pour pouvoir ajouter un emploi aux favories
Connexion
ou Créez un compte