De technicien à gestionnaire: comment faire le saut ?
Jean-françois Parent
16 août 2017
Carrière
2 minutes à lire
502
Voilà, c’est fait, vous devenez gestionnaire de projet, ce dont vous rêviez depuis longtemps. Il faut maintenant s’y préparer.
Vos compétences sont enfin reconnues, c’est vous qui allez dorénavant gérer les équipes et les échéanciers.
Le bonheur ? Pas si vite !
Ce sont vos compétences techniques qui vous valent d’être promu. Mais comme gestionnaire, vous partez de loin.
Il faut apprendre à déléguer, à gérer et à contrôler la qualité. Un défi d’autant plus costaud à relever que rien, dans votre parcours professionnel, ne vous a préparé à élaborer des directives et à bien huiler la mécanique d’une équipe.
Le blogue MindTools propose quelques outils pour adoucir les angles de la transition. Parce que cette dernière peut être plutôt rude.
Il faut donc apprendre à gérer : les conflits sur le plancher, les relations avec la haute direction, la gestion des horaires, la coordination des projets, les budgets…
C’est épuisant, vous vous demandez si vous avez bien fait d’accepter la promotion.
Voici comment garder la tête hors de l’eau dans ce premier volet de deux articles.
Changer de mentalité
Le fait est que les organisations lancent souvent leurs nouveaux chefs de service dans la fosse aux lions sans les accompagner dans leur développement.
C’est donc à vous d’y voir.
Premier défi : reconnaître que tout ce que vous avez fait jusqu’à maintenant n’a pas une grande utilité pour identifier ce qu’il faudra faire à l’avenir. Ce ne sont pas vos compétences techniques qu’il faut raffiner, mais celles de toute une équipe.
Votre vision du travail doit donc changer.
Ignorer cela est la première cause d’échec chez les nouveaux gestionnaires : plutôt que de se préoccuper des besoins de l’équipe et de sources de friction entre coéquipiers, on continue de faire ses propres projets et boum ! , l’insatisfaction grandit chez ceux qui sont devenus vos subordonnés.
Autre problème : votre rôle au sein de l’entreprise a changé. Vous étiez premier de classe dans votre poste précédent, mais ce n’est plus le cas maintenant. Vous retombez au bas de l’échelle.
Une façon rapide de lutter contre ce qu’on peut qualifier de « blues de la démotion », concentrez-vous sur l’atteinte d’objectifs modestes dès les premiers jours. Des petites victoires, obtenues rapidement, mettent tout le monde de bonne humeur et vous permettent de travailler sur des enjeux plus importants, comme votre manque de compétence à gérer une équipe.
Articles susceptibles de vous intéresser
Emplois susceptibles de vous intéresser
En vedette
Montréal
Permanent à temps plein
Publié il y a 7 jours
Longueuil
Permanent à temps plein
Publié il y a 14 jours
Montréal
Permanent à temps plein
Publié il y a 15 jours
Montréal
Permanent à temps plein
Publié il y a 19 jours
Vous devez être connecté pour ajouter un article aux favoris
Connexion ou Créez un compte
Emploi favori
Vous devez être connecté pour pouvoir ajouter un emploi aux favories
Connexion
ou Créez un compte