Un nouveau studio à Montréal est en mode embauche
Delphine Jung
31 octobre 2017
Carrière, VFX
3 minutes à lire
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L’annonce a été faite à l’occasion de Montréal Effects : le studio Double Negative s’installe à Montréal. À la clé, au moins une cinquantaine d’emplois à pourvoir. « Nous allons recruter à tous les niveaux de production pour pouvoir tout faire de A à Z », dit la gestionnaire du recrutement.
Fondée il y a 20 ans à Londres, l’entreprise s’est d’abord concentrée sur la création d’effets visuels pour l’industrie du cinéma. Elle s’est par la suite ouverte à d’autres horizons : le film d’animation et la télévision.
« Inception », « Interstellar », et « Ex machina » sont les grandes fiertés de l’entreprise pour lesquels elle a gagné un oscar.
Double Negative dispose désormais de bureaux à Mumbai, Chennai et Vancouver. Dans quelques jours, c’est à Montréal qu’ils auront des studios officiels.
« C’est sûr que les crédits d’impôt sont attrayants, mais il y a aussi le fait que Montréal dispose d’un bassin de talents et que c’est une ville créative. Le coût de la vie est aussi bien moins élevé qu’à Londres, San Francisco ou Los Angeles, d’autres plaques tournantes de l’industrie VFX. Enfin, Montréal se situe entre Vancouver et Londres, c’est un point géographiquement stratégique », explique Caroline Boucher, gestionnaire du recrutement à Montréal.
Les futurs artistes montréalais auront l’occasion de travailler sur « The Kid who would be king », de Joe Cornish, dont la sortie est prévue pour septembre 2018.
« Nous allons recruter à tous les niveaux de production pour pouvoir tout faire de A à Z », détaille Mme Boucher sans pouvoir en dire plus sur le nombre exact de talents que Double Negative pense recruter.
« On ne veut pas se limiter. On a plutôt choisi de s’adapter aux candidatures que nous allons recevoir », ajoute la recruteuse.
Double stratégie de recrutement
Pour recevoir des CV, l’entreprise a décidé d’afficher à l’interne, via leur site internet. On y trouve des offres pour matchmover, layout supervisor, animation supervisor ou encore texture artist.
Mme Boucher compte aussi sur le réseau LinkedIn. « Il y a beaucoup de candidats passifs qui attendent que les employeurs viennent vers eux. Ils peuvent se le permettre… il y a une véritable pénurie de main-d’œuvre », dit-elle.
Une fois une série de profil sélectionnée, Caroline Boucher prend contact avec eux. Elle prend le temps de comprendre leur motivation et tente de voir s’il y a un « fit ». « Nous avons choisi d’être très transparents avec les candidats et de ne pas leur vendre du rêve », explique-t-elle.
Retenir les talents
Les candidats passent ensuite une entrevue technique et présentent leur reel. « Les candidats doivent apprendre à le faire en fonction de l’endroit où ils postulent et ne pas tout mettre dedans. »
Pour ce qui est du reste, et notamment des expériences précédentes, Mme Boucher assure ne pas juger de la personnalité d’un candidat sur son CV. Une fois dans la machine Double Negative, les employés sont choyés.
« Nous proposons des formations en interne pour permettre aux juniors d’acquérir de nouvelles compétences. Cela fait partie de notre stratégie de rétention. Nous nous assurons aussi de leur donner des opportunités de croissance à l’interne, de faciliter les mouvements latéraux pour que les artistes puissent travailler dans l’une de nos trois divisions de création », détaille la recruteuse.
Car si trouver les talents est une étape, les garder en est encore une autre.
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Publié il y a 18 jours
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