Conseils de femmes influentes pour réussir en TI !

S’il y a bien une industrie où le plafond de verre persiste, c’est celle des technologies intelligentes. Parmi les emplois liés à l’informatique, on compte 25% d’emplois tenus par des femmes, selon une étude mené par le Centre national pour les femmes et les technologies de l’information.

Le dernier classement Fortune des PDG les plus influents du monde nous informe que seulement un cinquième des postes sont occupés par des femmes.

Dans ce secteur hautement compétitif et masculin, celles qui réussissent à s’imposer connaissent les secrets de la réussite, autant personnelle que professionnelle. The Muse a demandé à cinq femmes ayant des carrières remarquables en TI leurs conseils pour s’imposer dans ce domaine.

1.Réseauter sérieusement (et sincèrement)

Pour décrocher son premier emploi ou faire avancer sa carrière, le réseautage est un passage obligé. Rien n’est plus efficace que de rencontrer des gens du milieu et de leur parler en personne. «Il y a des dizaines d’événements de réseautage à chaque mois dans presque toutes les villes», souligne Diana Murakhovskaya, cofondatrice de l’incubateur Monarq. «Donnez-vous l’objectif de rencontrer une nouvelle personne à chaque événement, votre réseau et les opportunités d’emplois vont s'agrandir dans le temps de le dire!»

Autre point-clé: il ne suffit pas de parler quelques minutes, il faut bâtir une vraie relation et l’entretenir. «Soyez sincère dans votre intention d’apprendre à connaître l’autre, ne vous limitez pas à échanger vos cartes d’affaires», explique Elissa Shevinsky, éditrice du blogue Lean Out, consacré aux enjeux d’égalité hommes-femmes dans l’industrie tech. «Quand vous réussissez à avoir l’aide et le soutien d’une personne connectée, toutes les portes vont s’ouvrir, le marché du travail est trop surchargé vous ne réussirez pas autrement. »

2. Ne pas se borner à son champ d’expertise

Il est toujours bien vu qu’un candidat en sache plus que pas assez. Essayez donc d’acquérir des compétences connexes à votre secteur, même s’il est niché. Par exemple, en TI, tout le monde devrait avoir certaines notions de la programmation et du code, même s’ils n’en font pas dans leurs tâches quotidiennes.

Comprendre la réalité des programmeurs et développeurs sera toujours un plus, croit Carmen Feliciano, cofondatrice de Startup Southeast Asia. «Ne soyez pas gênés de poser des questions, d’être curieux, rien n’est pire que quelqu’un qui fait comme s’il savait tout». Elle ajoute que plusieurs sites en ligne offrent des cours permettant d’acquérir une multitude de compétences technos comme Udemy, Coursera et Codeacademy.

3. Prendre sa place

 Aussi cliché que cela puisse paraître, lever la main lors d’une réunion peut avoir un fort impact sur le reste de votre carrière. Trop de jeunes travailleurs timides n’osent pas le faire. «Être physiquement présent et écouter ce n’est pas assez, vous devez partager vos réflexions et idées, elles vont influencer la direction ou le projet en cours», observe Regina Manzana-Sawhney, gestionnaire du programme d’ingénierie chez Google.

4. S’imposer lors de l’entrevue d’embauche

On oublie trop souvent que l’entrevue d’embauche ne sert pas qu’au futur employeur, mais aussi au futur employé. Lui aussi doit poser des questions sur la culture de l’entreprise, pour s’assurer du «bon fit».

Vous avez le droit d’interroger le recruteur sur l’éthique de la compagnie, les politiques de travail-famille, les tâches au jour le jour, les évaluations annuelles, etc. «Le responsable de l’entrevue d’embauche doit être ouvert à répondre à toutes vos questions, si ça semble l’embêter, prenez vos jambes à votre cou et fuyez!» lance Mme Manzana-Sawhney.

5. Ne pas redouter l’échec

 L’échec est nécessaire à la réussite. Point final.

«Rester dans une zone de confort n’a jamais permis à personne de se dépasser et d’accéder à de nouvelles aventures», insiste Irene Ruabaya, cofondatrice de Monarq.

Certains investisseurs ne vont même pas considérer un entrepreneur s’il n’a pas connu d’échecs auparavant car ils connaissent la valeur de ces périodes aussi difficiles que riches en apprentissages. Plus vous vous cassez la gueule, plus élevées sont les chances que vous réussissiez la fois suivante, ajoute-t-elle.