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Comment gérer un chasseur de têtes
Sophie Ginoux
31 mai 2022
Carrière
5 minutes à lire
469
Des chasseurs de têtes vous ont-ils approché ? Voici comment transformer cet intérêt en une, voire plusieurs opportunités professionnelles !
Certains y sont habitués, d’autres sont très surpris. Quelle que soit l’émotion que l’on ressent quand on se fait contacter directement par un chasseur de têtes, il faut savoir que ce modèle de recrutement est de plus en plus courant… et qu’il est très valorisant ! En effet, cette démarche constitue la preuve que l’on possède des compétences recherchées, d’une part, et que son profil se démarque des autres, d’autre part.
Et ce n’est pas tout ! Quand on se fait chasser, il y a fort à parier qu’une belle opportunité sera au rendez-vous, sans doute même plus que lors d’un recrutement traditionnel. Donc, pour en profiter pleinement, suivez les conseils d’une professionnelle en chasse de têtes du Groupe Velan Media, Masarra Kanaan !
Masarra Kanaan
Se faire chasser comporte plusieurs avantages. Il est à peu près certain que l’opportunité professionnelle sera intéressante, car les chasseurs de tête sont très au courant des salaires et des conditions de travail qui ont cours dans telle ou telle spécialité. Ils seront aussi en mesure, bien plus que des recruteurs, de jouer un rôle d’intermédiaire pour négocier plus de choses pour les candidats, qu’il s’agisse de télétravail, de semaines supplémentaires de vacances ou de primes.
Avoir un ou plusieurs chasseurs de tête dans son réseau est par conséquent un plus non négligeable, que l’on soit ou non en recherche d’emploi. Encore faut-il avoir les bons réflexes pour savoir comment gérer ce type de contacts et les gérer habilement.
Si on lui demande comment elle trouve les candidats pour ses clients, Masarra Kanaan répond honnêtement : « La plupart d’entre eux occupent déjà un emploi. Je les contacte directement via Linkedin, divers réseaux sociaux, ou encore par courriel parce que leur profil correspond aux compétences que je recherche et que je pense pouvoir leur proposer une opportunité séduisante. »
Chaque chasseur de têtes a sa propre approche. Certains sont très directs, comme s’ils connaissaient depuis toujours les personnes qu’ils contactent. « Pour ma part, dit Mme Kanaan, je suis plus douce et je tends la perche. Je dis que je suis à la recherche de quelqu’un pour occuper tel ou tel emploi, avant de préciser, sans nommer la société, quelques grandes lignes dessus, histoire d’attirer l’attention et la curiosité. »
Une curiosité tout à fait normale, nous vous rassurons, surtout si l’opportunité en question n’est pas directement liée au secteur dans lequel on évolue. Il n’est par exemple pas rare qu’aujourd’hui, un employé travaillant dans le domaine de la Fintech soit approché pour un studio de jeux vidéo. « Si les compétences directes et transversales de la personne sont intéressantes, pourquoi ne l’approcherais-je pas ? », explique d’ailleurs la chasseuse.
D’autre part, une fois la discussion amorcée, lors de l’entrevue que les chasseurs réalisent avec les candidats, ils s’attachent autant à leurs compétences qu’à leur personnalité et à leur motivation. « Je suis leur personne de confiance, leur intermédiaire avec le client employeur, indique Mme Kanaan. Ceux qui le comprennent font donc preuve de transparence, d’ouverture et de dynamisme. Je ressens aussi rapidement leur passion et des qualités intrinsèques (esprit d’équipe, écoute, empathie, créativité, etc.) lors de l’entrevue que je mène avec eux. »
Par expérience, Masarra Kanaan a déjà eu affaire à trois sortes de réponses lorsqu’elle contacte des personnes : celles qui sont flattées par cette approche, celles qui savent dès le début ce qu’elles veulent, et enfin celles qui refusent de poursuivre la discussion.
Dans le premier cas de figure, les potentiels candidats sont souvent surpris qu’on les approche, soit parce que c’est la première fois qu’on les contacte de la sorte, soit parce qu’ils sont encore juniors et ne penseraient pas déjà attirer l’attention. « Ils ont généralement positifs et partants pour en savoir plus, confirme Mme Kanaan. Par contre, ils peuvent être un peu plus désarçonnés et stressés que des candidats plus seniors dans une telle démarche, qui compte en moyenne trois entrevues (une du chasseur et deux autres de la société qui engage). Donc, je les rassure et les accompagne tout au long de ce processus. »
A contrario, de plus en plus de travailleurs ont déjà été approchés et signifient clairement leurs besoins, parfois avant même que l’entrevue avec le chasseur de tête n’ait eu lieu. « Le salaire, les avantages sociaux, les vacances. Même les jours de congé mobiles peuvent être négociés dès le début ! », indique la chasseuse, qui avoue que pour éviter de perdre ou de faire perdre du temps aux candidats, une de ses premières questions porte sur le salaire souhaité par ces derniers.
« Si la fourchette est inatteignable pour mon client, je ne me rendrai ainsi pas jusqu’à l’entrevue », dit-elle avant d’ajouter que le contexte actuel de pénurie de main-d’œuvre incite certains candidats à être un brin présomptueux, pensant à tort valoir plus que ce qu’ils valent réellement… Ce qui ne constituera pas un bon point pour eux au final, cela va sans dire.
Quel que soit son statut ou son expérience, notre premier conseil aux personnes chassées serait de leur répondre poliment et de faire preuve d’ouverture, d’une part en raison de l’opportunité que ce contact peut représenter, mais aussi parce que même si on n’est pas intéressé cette fois-ci, il se pourrait bien qu’on le soit plus tard pour un autre poste.
Les chasseurs de tête sont d’ailleurs autant chassés que chasseurs. Comme l’explique Masarra Kanaan, « Des personnes en recherche d’emploi ou d’opportunité me contactent souvent pour que je les ajoute à ma liste de candidats pour un poste en cours ou éventuel. D’autres me réfèrent à des amis ou à des collègues pour que je les aide ».
La morale de cette histoire ? Soyez courtois et soignez votre relation avec les chasseurs de têtes, car ils constitueront une corde de plus à l’arc de votre carrière !
Certains y sont habitués, d’autres sont très surpris. Quelle que soit l’émotion que l’on ressent quand on se fait contacter directement par un chasseur de têtes, il faut savoir que ce modèle de recrutement est de plus en plus courant… et qu’il est très valorisant ! En effet, cette démarche constitue la preuve que l’on possède des compétences recherchées, d’une part, et que son profil se démarque des autres, d’autre part.
Et ce n’est pas tout ! Quand on se fait chasser, il y a fort à parier qu’une belle opportunité sera au rendez-vous, sans doute même plus que lors d’un recrutement traditionnel. Donc, pour en profiter pleinement, suivez les conseils d’une professionnelle en chasse de têtes du Groupe Velan Media, Masarra Kanaan !
Masarra Kanaan
Quel est l’intérêt d’être chassé ?
Se faire chasser comporte plusieurs avantages. Il est à peu près certain que l’opportunité professionnelle sera intéressante, car les chasseurs de tête sont très au courant des salaires et des conditions de travail qui ont cours dans telle ou telle spécialité. Ils seront aussi en mesure, bien plus que des recruteurs, de jouer un rôle d’intermédiaire pour négocier plus de choses pour les candidats, qu’il s’agisse de télétravail, de semaines supplémentaires de vacances ou de primes.
Avoir un ou plusieurs chasseurs de tête dans son réseau est par conséquent un plus non négligeable, que l’on soit ou non en recherche d’emploi. Encore faut-il avoir les bons réflexes pour savoir comment gérer ce type de contacts et les gérer habilement.
L’approche d’un chasseur de têtes
Si on lui demande comment elle trouve les candidats pour ses clients, Masarra Kanaan répond honnêtement : « La plupart d’entre eux occupent déjà un emploi. Je les contacte directement via Linkedin, divers réseaux sociaux, ou encore par courriel parce que leur profil correspond aux compétences que je recherche et que je pense pouvoir leur proposer une opportunité séduisante. »
Chaque chasseur de têtes a sa propre approche. Certains sont très directs, comme s’ils connaissaient depuis toujours les personnes qu’ils contactent. « Pour ma part, dit Mme Kanaan, je suis plus douce et je tends la perche. Je dis que je suis à la recherche de quelqu’un pour occuper tel ou tel emploi, avant de préciser, sans nommer la société, quelques grandes lignes dessus, histoire d’attirer l’attention et la curiosité. »
Une curiosité tout à fait normale, nous vous rassurons, surtout si l’opportunité en question n’est pas directement liée au secteur dans lequel on évolue. Il n’est par exemple pas rare qu’aujourd’hui, un employé travaillant dans le domaine de la Fintech soit approché pour un studio de jeux vidéo. « Si les compétences directes et transversales de la personne sont intéressantes, pourquoi ne l’approcherais-je pas ? », explique d’ailleurs la chasseuse.
D’autre part, une fois la discussion amorcée, lors de l’entrevue que les chasseurs réalisent avec les candidats, ils s’attachent autant à leurs compétences qu’à leur personnalité et à leur motivation. « Je suis leur personne de confiance, leur intermédiaire avec le client employeur, indique Mme Kanaan. Ceux qui le comprennent font donc preuve de transparence, d’ouverture et de dynamisme. Je ressens aussi rapidement leur passion et des qualités intrinsèques (esprit d’équipe, écoute, empathie, créativité, etc.) lors de l’entrevue que je mène avec eux. »
La chasse de têtes : un véritable sport… de négociations !
Par expérience, Masarra Kanaan a déjà eu affaire à trois sortes de réponses lorsqu’elle contacte des personnes : celles qui sont flattées par cette approche, celles qui savent dès le début ce qu’elles veulent, et enfin celles qui refusent de poursuivre la discussion.
Dans le premier cas de figure, les potentiels candidats sont souvent surpris qu’on les approche, soit parce que c’est la première fois qu’on les contacte de la sorte, soit parce qu’ils sont encore juniors et ne penseraient pas déjà attirer l’attention. « Ils ont généralement positifs et partants pour en savoir plus, confirme Mme Kanaan. Par contre, ils peuvent être un peu plus désarçonnés et stressés que des candidats plus seniors dans une telle démarche, qui compte en moyenne trois entrevues (une du chasseur et deux autres de la société qui engage). Donc, je les rassure et les accompagne tout au long de ce processus. »
A contrario, de plus en plus de travailleurs ont déjà été approchés et signifient clairement leurs besoins, parfois avant même que l’entrevue avec le chasseur de tête n’ait eu lieu. « Le salaire, les avantages sociaux, les vacances. Même les jours de congé mobiles peuvent être négociés dès le début ! », indique la chasseuse, qui avoue que pour éviter de perdre ou de faire perdre du temps aux candidats, une de ses premières questions porte sur le salaire souhaité par ces derniers.
« Si la fourchette est inatteignable pour mon client, je ne me rendrai ainsi pas jusqu’à l’entrevue », dit-elle avant d’ajouter que le contexte actuel de pénurie de main-d’œuvre incite certains candidats à être un brin présomptueux, pensant à tort valoir plus que ce qu’ils valent réellement… Ce qui ne constituera pas un bon point pour eux au final, cela va sans dire.
Comment répondre adéquatement à un chasseur de têtes?
Quel que soit son statut ou son expérience, notre premier conseil aux personnes chassées serait de leur répondre poliment et de faire preuve d’ouverture, d’une part en raison de l’opportunité que ce contact peut représenter, mais aussi parce que même si on n’est pas intéressé cette fois-ci, il se pourrait bien qu’on le soit plus tard pour un autre poste.
Les chasseurs de tête sont d’ailleurs autant chassés que chasseurs. Comme l’explique Masarra Kanaan, « Des personnes en recherche d’emploi ou d’opportunité me contactent souvent pour que je les ajoute à ma liste de candidats pour un poste en cours ou éventuel. D’autres me réfèrent à des amis ou à des collègues pour que je les aide ».
La morale de cette histoire ? Soyez courtois et soignez votre relation avec les chasseurs de têtes, car ils constitueront une corde de plus à l’arc de votre carrière !
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