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Être recruté dans la Silicon Valley, c’est possible?
Florence Breton
21 juin 2018
Carrière, Portraits
3 minutes à lire
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Est-ce que c’est réaliste pour un Québécois de penser se faire engager par un géant des TI dans la Silicon Valley? Et si oui, à quoi s’attendre lors du processus d’embauche?
Éric Turcotte, vice-président et recruteur TI chez Alteo inc., une agence de recrutement montréalaise spécialisée en informatique, compare les méthodes de recrutement des grandes boîtes américaines versus celles des entreprises d’ici, en ces temps de pénurie de main-d’œuvre.
C'est généralement très long. Plusieurs étapes, plusieurs entrevues, téléphoniques et en personne, puis des tests. Certaines entreprises font facilement sept, huit, voire parfois neuf entrevues. Aucune entreprise à Montréal ne pourrait se permettre d'avoir un processus aussi long.
Quand vous vous appelez Microsoft, Google ou Yahoo, vous n'avez pas vraiment de difficulté à trouver des gens. Vous êtes une trappe à CV. Tout informaticien qui rêve un jour d'aller à Silicon Valley va envoyer son CV à ces grandes entreprises-là. Ils vont recruter les meilleurs selon les besoins spécifiques qu'ils ont.
Ils n'ont pas de préférence pour un diplôme en particulier, mais c'est sûr que dans ces grandes boîtes-là, si on n'a pas minimum un DEC, ou même un baccalauréat en informatique, on ne peut tout simplement pas y penser. Le critère premier, ce sera des études universitaires, voire en génie informatique.
Ce n'est pas surréaliste. Si vous avez le talent, la personnalité pour cadrer dans ces boîtes-là, c'est certain qu'ils vont vous recruter, surtout qu'ils ont une vision très internationale de la main-d'œuvre. Ils vont chercher les meilleurs talents, peu importe où ils sont. En informatique, ce n'est pas important d'où vous venez, ce qui est important c'est ce que vous êtes en mesure de programmer, de comprendre. En fait, on va vous juger sur votre produit final et sur votre efficacité.
Le processus est extrêmement rapide. Souvent, plutôt que de faire une entrevue, on va jumeler tous les gestionnaires ensemble à un temps précis puisqu'on ne peut attendre plusieurs jours pour faire une deuxième ronde d'entrevues.
Montréal, c'est un très gros hub informatique, c'est incroyable ce qui est en train de se passer. Il y a énormément de compétition, ce n'est pas rare que les candidats, en l'espace d'une semaine, se retrouvent avec jusqu'à six offres. Il faut que les compagnies agissent très rapidement. J'ai des clients qui rencontrent un candidat le matin, l'après-midi ils font la référence, et avant 17h il y a une offre.
Il y a l'aspect technique des choses, mais on veut aussi des gens qui sont de très bons communicateurs. Trop souvent, je vois des candidats qui ne maîtrisent pas l'anglais ou le français. À Montréal, c'est plus qu'une obligation. On s'attend à ce que vous soyez bilingues. Les employeurs aiment les gens flexibles en terme de personnalité, qui ne voient pas leur façon de faire avec des œillères. Il faut garder l'esprit ouvert.
Il faut bien lire le site web, comprendre ce qu'est l'entreprise. Dans un monde idéal, il faudrait apprendre le site web par coeur, mais connaitre la boîte et son historique. Et si on a les noms des personnes avec qui on va faire l'entrevue, ce n'est pas mauvais d'aller voir sur LinkedIn et de se renseigner sur elles.
Éric Turcotte, vice-président et recruteur TI chez Alteo inc., une agence de recrutement montréalaise spécialisée en informatique, compare les méthodes de recrutement des grandes boîtes américaines versus celles des entreprises d’ici, en ces temps de pénurie de main-d’œuvre.
À quoi ressemble le processus d’embauche pour une grande entreprise comme Microsoft?
C'est généralement très long. Plusieurs étapes, plusieurs entrevues, téléphoniques et en personne, puis des tests. Certaines entreprises font facilement sept, huit, voire parfois neuf entrevues. Aucune entreprise à Montréal ne pourrait se permettre d'avoir un processus aussi long.
Quels diplômes demandent ces grandes boîtes?
Quand vous vous appelez Microsoft, Google ou Yahoo, vous n'avez pas vraiment de difficulté à trouver des gens. Vous êtes une trappe à CV. Tout informaticien qui rêve un jour d'aller à Silicon Valley va envoyer son CV à ces grandes entreprises-là. Ils vont recruter les meilleurs selon les besoins spécifiques qu'ils ont.
Ils n'ont pas de préférence pour un diplôme en particulier, mais c'est sûr que dans ces grandes boîtes-là, si on n'a pas minimum un DEC, ou même un baccalauréat en informatique, on ne peut tout simplement pas y penser. Le critère premier, ce sera des études universitaires, voire en génie informatique.
Est-ce que c’est possible pour un Québécois de se faire embaucher dans la Silicon Valley?
Ce n'est pas surréaliste. Si vous avez le talent, la personnalité pour cadrer dans ces boîtes-là, c'est certain qu'ils vont vous recruter, surtout qu'ils ont une vision très internationale de la main-d'œuvre. Ils vont chercher les meilleurs talents, peu importe où ils sont. En informatique, ce n'est pas important d'où vous venez, ce qui est important c'est ce que vous êtes en mesure de programmer, de comprendre. En fait, on va vous juger sur votre produit final et sur votre efficacité.
Et pendant ce temps, au Québec, comment évolue le recrutement en ces temps de pénurie de main-d’œuvre?
Le processus est extrêmement rapide. Souvent, plutôt que de faire une entrevue, on va jumeler tous les gestionnaires ensemble à un temps précis puisqu'on ne peut attendre plusieurs jours pour faire une deuxième ronde d'entrevues.
Montréal, c'est un très gros hub informatique, c'est incroyable ce qui est en train de se passer. Il y a énormément de compétition, ce n'est pas rare que les candidats, en l'espace d'une semaine, se retrouvent avec jusqu'à six offres. Il faut que les compagnies agissent très rapidement. J'ai des clients qui rencontrent un candidat le matin, l'après-midi ils font la référence, et avant 17h il y a une offre.
Quels sont les critères d’embauche les plus importants pour les recruteurs d’ici?
Il y a l'aspect technique des choses, mais on veut aussi des gens qui sont de très bons communicateurs. Trop souvent, je vois des candidats qui ne maîtrisent pas l'anglais ou le français. À Montréal, c'est plus qu'une obligation. On s'attend à ce que vous soyez bilingues. Les employeurs aiment les gens flexibles en terme de personnalité, qui ne voient pas leur façon de faire avec des œillères. Il faut garder l'esprit ouvert.
Quel est le meilleur conseil que vous puissiez donner pour bien se préparer à une entrevue?
Il faut bien lire le site web, comprendre ce qu'est l'entreprise. Dans un monde idéal, il faudrait apprendre le site web par coeur, mais connaitre la boîte et son historique. Et si on a les noms des personnes avec qui on va faire l'entrevue, ce n'est pas mauvais d'aller voir sur LinkedIn et de se renseigner sur elles.
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