Super Job du jour - Maître Scrum chez Moment Factory

Espresso-Jobs s’est entretenu avec Laurent Simon Lapierre, producteur interactif chez Moment Factory, afin d’en apprendre un peu plus sur le job de Scrum Master...

Pour plus d’information sur le poste de Maître Scrum, cliquez ici.

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Que mange en hiver un Scrum Master ?

Sa priorité au Scrum Master, c’est de s’assurer que tout le monde ait mangé. Souvent, dans le passé, un gestionnaire de projet avait une attitude très «top down » où il arrivait avec le cahier de charges et sortait le fouet pour s’assurer que tout le monde avançait adéquatement dans les projets.

La méthodologie agile, qui encourage les itérations (répétition d’un processus) autour d’un prototype, inverse, en quelque sorte, ce rôle-là. Le gestionnaire devient au service de l’équipe. L’idée est de créer rapidement de la valeur, plutôt que de passer d’un document à un autre et planifier chacun des petits morceaux.

Lorsque la méthode agile ne s’applique pas sur un projet, il coordonne l’équipe assignée en effectuant un suivi du développement et en faisant le pont entre les divers intervenants du projet.

Le SM va aller s’assoir avec le client ou son représentant et va prendre connaissance de tous les requis et les besoins à atteindre. Au fur et à mesure du projet, le SM, à travers la méthodologie agile, va venir aider à cadrer le processus de chacun des participants au projet pour faire en sorte que tel ou tel personne se souvient de ses tâches et où en est-il rendu.

Il est là comme humble servant qui s’assure que tous les membres de l’équipe ont tout en leurs possessions pour accomplir leur travail. Il aide à déterminer l’ordre des priorités et maintient la feuille de route à jour. Il est méthodique et aime travailler en équipe.

Y a-t-il une formation requise pour avoir le job ?

La plupart des universités offrent une formation, soit par programme court ou par certificat. Il y en a des plus officielles, comme la Project Management Institute (PMI) qui sont à l’international et qui ont un bureau à Montréal. La formation en agilité, il y en a et c’est de plus en plus populaire dans le domaine du logiciel.

Sinon, un baccalauréat en développement logiciel, technologies de l’information, médias interactifs, gestion, ou toute autre discipline jugée pertinente ou expérience équivalente.

Une maîtrise avancée du français et de l’anglais tant à l’oral qu’à l’écrit est importante, puisque nos clients proviennent d’un peu partout dans le monde.

Parlez-moi d’une journée typique d’un Scrum master.

Normalement, ça devrait commencer par son daily, sa rencontre journalière. À partir de là, tout le reste de la semaine, ce sera des suivis autour des bloquants qu’un membre de l’équipe pourrait avoir. Il va s’assurer que les meetings ont lieu et que l’information circule adéquatement.

À la fin de la journée, il y aura peut-être un review de l’avancement des tâches, pour être en mesure de les avancer dans l’outil de gestion de projet qu’ils utilisent. Par exemple, nous utilisons JIRA.

Faut-il beaucoup d’expérience pour être Scrum Master ?

Lorsqu’un parle de méthodologie agile, certaines personnes l’appliqueront de manière religieuse. Quelqu’un avec un peu plus de séniorité saura s’adapter. C’est une méthodologie qui met l’humain en plein cœur du processus.

Il y aura un peu d’ajustement, tout dépendant des individus qu’on aura en avant de nous. S’ils sont plus analytiques, peut-être irons-nous vers une méthode plus religieuse, par exemple.

Combien de Maitres Scrum recherchez-vous ?

Oh ! Beaucoup ! On en cherche quatre !

Que regardez-vous chez un candidat potentiel ?

Je dirais son agilité et sa compréhension de l’Agile est importante. La personne doit aussi être capable d’oublier tout ce qu’elle connait, car il ne faut pas être trop religieux dans l’approche. La réalité Moment Factory fait en sorte qu’on ait des projets très créatifs et on doit s’adapter à des contextes et toujours encourager la meilleure idée.

Pour s’adapter, il faut une bonne flexibilité.

Si vous aviez un conseil à donner à cette personne ?

De ne pas avoir peur et de se lancer. Je peux comprendre que Moment Factory peut sembler imposant, mais nous recherchons des personnalités diverses. Tout va dépendre de l’expérience et du background de la personne.

En même temps, on va regarder si c’est le bon fit pour l’équipe. Toutes nos équipes sont diverses et évoluent selon les personnes qui s’y ajoutent.

Normalement, la période de probation est de 6 mois et c’est assez rare que le fit n’est pas là. Très souvent, on le sait déjà en entrevue si ça le fait ou non.

Parlez-moi de la culture de l’entreprise.

C’est un beautiful chaos ! C’est extrêmement créatif et ca va dans beaucoup de sens. On est vraiment dans des technologies qui évoluent sans cesse. L’être humain est au cœur de tout. La notion d’équipe est importante ainsi que ne pas avoir peur de se mouiller.

Moment Factory s’est bâti justement avec des équipes extraordinaires, puisqu’il y avait une synergie qui se créait.

En plus, on a de la bière et du cidre disponible en tout temps. On a aussi une cuisine disponible qui, pour 12 $ par jour, offre trois options de menu (végé, grand public et explorations culinaires).

C’est un bel environnement ou tu pourras croiser le chien d’un collègue et un autre qui, lui, se promène en skateboard. C’est très jeune comme environnement.