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Symposium iX 19 : l’eXpérience Immersive s’invite au Quartier des spectacles
Jean-michel Clermont-goulet
30 mai 2019
TI, Web, Actualités, IA
4 minutes à lire
490
Dôme, VR, AR, intelligence artificielle : la crème de la crème du domaine de l’immersion et de l’art numérique se donne rendez-vous à la Société des arts technologiques jusqu’au 1er juin pour la 6e édition du Symposium iX.
Le coup d’envoi de la sixième édition du Symposium iX, le rendez-vous international axé sur les explorations immersives, a eu lieu à la Société des arts technologiques (SAT), mercredi dernier. Le tout pave le chemin à trois journées de conférences et d’ateliers sous un seul et même thème : « aire de jeux 360 ».
Crée en 2014, le Symposium iX (pour immersion et eXpérience) a d’abord été mis sur pied en tant que une plateforme de discussion, d’échange et de création sur les technologies immersives.
Dans un monde où les technologies collectives et individuelles sont en constante effervescence, elles deviennent de nouveaux terrains d’explorations pour les artistes immersifs.
Pour l’édition 2019, c’est l’occasion pour les gens de l’industrie et le commun des mortels d’expérimenter les toutes dernières itérations des technologies, en mettant l’accent sur l’avancée de l’augmentation sensorielle, l’intelligence artificielle et bien d’autres.
Il est 18h00, et la présidente fondatrice et directrice générale de la SAT, Monique Savoie, déclare le Symposium 2019 ouvert. L’ambiance est à la fête et les invités sont maintenant prêts, verre de vin rouge ou gin-tonic à la main, à commencer leur périple immersif entre les murs et les trois étages de la SAT.
De plus en plus invitée lors d’évènements artistiques et technologiques d’un bout à l’autre du globe, l’équipe de la SAT trouvait logique et « important » d’inviter en retour ceux qui les reçoivent.
« Le Symposium est né de cette idée de vouloir recevoir, confie Mme Savoie. C’est aussi le moment de faire le point sur l’expérience immersive. » Tout en affirmant que Montréal est vue comme un « pôle mondial en la matière », la présidente fondatrice insiste pour dire que « c’est un pôle qu’il faut garder et qu’il faut savoir garder ».
Chaque année, ce qui marque le plus celle qui a fondé, il y a 23 ans, cet organisme sans but lucratif, c’est « la qualité des gens » qui s’inscrivent au Symposium, en précisant que c’est un trois jours de conférences et d’ateliers où les gens « en profitent » pour se mettre « à niveau » les uns et les autres.
Si j’avais à réécrire le nom de la SAT, dit-elle, j’écrirais Société+Arts+Technologies, car les arts et les technologies viennent à la rencontre de la société. »
Est-ce un événement qu’elle souhaiterait voir grandir? « Pas vraiment, dit-elle. Ce qui est extraordinaire pour nous, c’est que l’on est captif et nous restons dans la maison [la SAT, NDLR] pendant trois jours avec toutes ces personnes de qualité. »
Tantôt la réalité virtuelle (RV) et augmentée (RA), tantôt l’immersion sonore ; chaque édition explore des thématiques différentes.
La formule 2019 du Symposium permettra aux participants et intervenants de réfléchir, expérimenter et jouer ensemble de ces nouveaux espaces de créations formidables qu’offrent les technologies en création immersive.
« Cette année, on a voulu explorer les aires de jeux et les nouvelles intelligences ambiantes que les artistes et chercheurs peuvent maintenant développer pour leurs œuvres, affirme Adrien Flisak directeur de production à la SAT. L’idée est de rassembler de nouvelles approches, technologies et nouveautés artistiques autour du thème de l’immersion. »
Longtemps sous forme magistraux, les ateliers prennent une tout autre forme cette année, car « on a eu envie que les gens travaillent avec nos invités experts », dit M. Flisak.
Chaque atelier, la vingtaine de participants seront portés, par exemple, à faire du codage, de la RV, et pourront aussi mener des expériences en immersion sonore. Le tout sera présenté dans le dôme à la fin de la journée.
Durant ces trois journées d’immersion, les participants et le grand public sont conviés à la projection de huit spectacles immersifs en imagerie 360. Le tout sera projeté dans le grand dôme, communément appelé la satosphère.
Hier, trois œuvres ont été présentées dans la satosphère, dont celle du Russe Patrick K.H., Phase to face. Il s’agit d’un projet inspiré de la métamorphose des visages qui applique la reconnaissance faciale aux techniques de spatialisation du dôme. De quoi en surprendre plus d’un.
Plus près de chez nous, la Montréalaise Line Katcho offrira une performance audiovisuelle sensorielle inspirée des rapports de force.
En tout, c’est plus d’une quinzaine d’ateliers pratiques, huit spectacles immersifs projetés dans le grand dôme, et deux conférences, où la réalité sous tous ses angles, virtuelle, augmentée ou mixte, se côtoieront au quartier général de l’immersion montréalais.
La 6e édition du Symposium iX se tient à la Société des arts technologique jusqu’au 1er juin.
Le coup d’envoi de la sixième édition du Symposium iX, le rendez-vous international axé sur les explorations immersives, a eu lieu à la Société des arts technologiques (SAT), mercredi dernier. Le tout pave le chemin à trois journées de conférences et d’ateliers sous un seul et même thème : « aire de jeux 360 ».
Photo : Sébastien Roy
Crée en 2014, le Symposium iX (pour immersion et eXpérience) a d’abord été mis sur pied en tant que une plateforme de discussion, d’échange et de création sur les technologies immersives.
Dans un monde où les technologies collectives et individuelles sont en constante effervescence, elles deviennent de nouveaux terrains d’explorations pour les artistes immersifs.
Pour l’édition 2019, c’est l’occasion pour les gens de l’industrie et le commun des mortels d’expérimenter les toutes dernières itérations des technologies, en mettant l’accent sur l’avancée de l’augmentation sensorielle, l’intelligence artificielle et bien d’autres.
LE SYMPOSIUM À MONIQUE
Photo : Sébastien Roy
Il est 18h00, et la présidente fondatrice et directrice générale de la SAT, Monique Savoie, déclare le Symposium 2019 ouvert. L’ambiance est à la fête et les invités sont maintenant prêts, verre de vin rouge ou gin-tonic à la main, à commencer leur périple immersif entre les murs et les trois étages de la SAT.
De plus en plus invitée lors d’évènements artistiques et technologiques d’un bout à l’autre du globe, l’équipe de la SAT trouvait logique et « important » d’inviter en retour ceux qui les reçoivent.
« Le Symposium est né de cette idée de vouloir recevoir, confie Mme Savoie. C’est aussi le moment de faire le point sur l’expérience immersive. » Tout en affirmant que Montréal est vue comme un « pôle mondial en la matière », la présidente fondatrice insiste pour dire que « c’est un pôle qu’il faut garder et qu’il faut savoir garder ».
Chaque année, ce qui marque le plus celle qui a fondé, il y a 23 ans, cet organisme sans but lucratif, c’est « la qualité des gens » qui s’inscrivent au Symposium, en précisant que c’est un trois jours de conférences et d’ateliers où les gens « en profitent » pour se mettre « à niveau » les uns et les autres.
Si j’avais à réécrire le nom de la SAT, dit-elle, j’écrirais Société+Arts+Technologies, car les arts et les technologies viennent à la rencontre de la société. »
Est-ce un événement qu’elle souhaiterait voir grandir? « Pas vraiment, dit-elle. Ce qui est extraordinaire pour nous, c’est que l’on est captif et nous restons dans la maison [la SAT, NDLR] pendant trois jours avec toutes ces personnes de qualité. »
AIRE DE JEU 360
Photo : Sébastien Roy
Tantôt la réalité virtuelle (RV) et augmentée (RA), tantôt l’immersion sonore ; chaque édition explore des thématiques différentes.
La formule 2019 du Symposium permettra aux participants et intervenants de réfléchir, expérimenter et jouer ensemble de ces nouveaux espaces de créations formidables qu’offrent les technologies en création immersive.
« Cette année, on a voulu explorer les aires de jeux et les nouvelles intelligences ambiantes que les artistes et chercheurs peuvent maintenant développer pour leurs œuvres, affirme Adrien Flisak directeur de production à la SAT. L’idée est de rassembler de nouvelles approches, technologies et nouveautés artistiques autour du thème de l’immersion. »
Longtemps sous forme magistraux, les ateliers prennent une tout autre forme cette année, car « on a eu envie que les gens travaillent avec nos invités experts », dit M. Flisak.
Chaque atelier, la vingtaine de participants seront portés, par exemple, à faire du codage, de la RV, et pourront aussi mener des expériences en immersion sonore. Le tout sera présenté dans le dôme à la fin de la journée.
Photo : Sébastien Roy
Durant ces trois journées d’immersion, les participants et le grand public sont conviés à la projection de huit spectacles immersifs en imagerie 360. Le tout sera projeté dans le grand dôme, communément appelé la satosphère.
Hier, trois œuvres ont été présentées dans la satosphère, dont celle du Russe Patrick K.H., Phase to face. Il s’agit d’un projet inspiré de la métamorphose des visages qui applique la reconnaissance faciale aux techniques de spatialisation du dôme. De quoi en surprendre plus d’un.
Photo : Jean-Michel Clermont-Goulet
Plus près de chez nous, la Montréalaise Line Katcho offrira une performance audiovisuelle sensorielle inspirée des rapports de force.
En tout, c’est plus d’une quinzaine d’ateliers pratiques, huit spectacles immersifs projetés dans le grand dôme, et deux conférences, où la réalité sous tous ses angles, virtuelle, augmentée ou mixte, se côtoieront au quartier général de l’immersion montréalais.
La 6e édition du Symposium iX se tient à la Société des arts technologique jusqu’au 1er juin.
Photo : Sébastien Roy
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