Lightspeed: recruter pour une entreprise en pleine croissance
Florence Breton
22 mars 2018
Carrière, TI
4 minutes à lire
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Laurence Gendron-Saulnier est recruteuse chez Lightspeed, une entreprise montréalaise qui a le vent dans les voiles.
Elle a le mandat d’attirer de nombreux employés de l’industrie techno pour qu’ils participent à la croissance de cette entreprise qui propose une solution de point de vente infonuagique en magasin et en ligne pour les commerces indépendants de partout dans le monde. Pas trop difficile pour elle de vendre l’entreprise: elle est tombé en amour avec dès son premier rendez-vous !
Quel parcours vous a mené à devenir recruteuse dans l’industrie techno ?
J'ai fait un baccalauréat en psychologie à l'Université de Montréal. Je me suis vite rendu compte que c'était intéressant comme domaine pour les connaissances générales, mais que je ne voulais pas nécessairement en faire un métier. J'étais vraiment attirée par le monde des affaires. J'ai ensuite fait une maîtrise en relations industrielles. Je trouvais que c'était un bon mélange entre mon passé en psychologie et le monde des affaires. Les ressources humaines, ça a été pour moi une révélation, et plus particulièrement le recrutement.
Quelles ont été vos premières expériences en recrutement ?
J'ai fait un premier stage dans une entreprise gouvernementale et je n'ai vraiment pas aimé ça. C'était vraiment très bureaucratique, très hiérarchique, il n'y avait aucun projet qui avançait.
Je me suis ensuite trouvé un emploi dans une agence de recrutement. J'ai travaillé un an chez Groom & Associés. C'était du haut volume, très, très rapide. Pendant ma deuxième année là-bas, j'ai reçu un courriel d'un recruteur chez Lightspeed. Je suis venue faire les entrevues et je suis tombée en amour avec la compagnie. Ça fait maintenant un an et demi que j'y suis.
À quoi ressemble votre quotidien chez Lightspeed ?
On est vraiment dans une période charnière pour Lightspeed. Il y a plusieurs projets, les équipes grandissent. On est victime de notre succès. Au quotidien, c'est vraiment de répondre aux courriels des candidats, prévoir les entrevues, faire les entrevues téléphoniques et en personne. Il y a une partie où je fais de la chasse de têtes. Je vais sur les réseaux sociaux et je fais de la recherche active de candidats. Ensuite, je collabore beaucoup avec nos partenaires à l'interne. On fait des meetings où on prévoit des stratégies de recrutement et où on discute de nos difficultés.
Quel profil est nécessaire pour travailler en recrutement ?
Il faut aimer les gens. Il faut aimer écouter, poser les bonnes questions, être curieux. Un peu de «drive» aussi, parce qu'on fait quand même un travail de vendeur. On doit souvent convaincre les candidats de quitter une compagnie qu'ils aiment pour venir nous rejoindre. C'est aussi quand on fait de la chasse de tête. Il y a un aspect, vente, affaires. Il faut travailler fort, parce que ton succès tu dois le bâtir toi-même. Tu dois créer tes contacts.
Quel conseil donneriez-vous à un candidat qui souhaite faire sa place dans le domaine ?
Le réseau de contacts. N'importe quel contact peut t'amener quelque part. C'est non négligeable. Il y a tellement d'événements de réseautage qui se passent à Montréal qui permettent de rencontrer des gens. Souvent, ceux qui sont à l'université n'ont pas l'expérience terrain concrète, mais ils ont la personnalité, ils se sont faits les bons contacts, ils ont parlé avec les bonnes personnes et ils ont fait valoir leur potentiel. Il faut aussi se renseigner sur ce qui se passe dans l'industrie des technologies.
Qu’est-ce qui vous attire instantanément chez un candidat ?
Une chose qui m'allume chez un candidat, c'est lorsque la personne a fait ses recherches, mais également quand elle pose les bonnes questions. Ça montre qu'elle est intéressée, qu'elle est curieuse. Par exemple, j'engage beaucoup de vendeurs. Mais lorsque tu es un vendeur, ton travail, c'est de poser des questions. Ce n’est pas normal si tu n’as rien à me demander.
En quoi la croissance perpétuelle de Lightspeed influence votre travail ?
Il y a une pénurie de talents en technologie à Montréal et un peu partout. C'est très difficile souvent de recruter les bonnes personnes. Depuis que je suis là, on a toujours grossi les équipes, on est à fond en recrutement. Ça pose certains défis de savoir où trouver ces candidats-là, ce qu'on fait pour les engager, et aussi comment on fait pour retenir nos employés.
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