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De technicien à gestionnaire: comment faire le saut ? (2e partie)
Jean-françois Parent
17 août 2017
Carrière, TI
3 minutes à lire
527
Mis à jour le 13 juin 2018
Vous êtes devenu gestionnaire de projet, et vous en êtes ravis! Mais pas facile de laisser le technicien derrière vous… Il faut maintenant se préparer à gérer des équipes et des échéanciers.
Un bond pas si évident.
Car ce sont vos compétences techniques qui vous valent d’être promu. Mais comme gestionnaire, vous partez de loin.
Dans cet article publié hier, nous apprenions qu’il fallait, avant le grand saut, changer de mentalité et sa vision du travail. Ce ne sont pas vos compétences techniques qu’il faut raffiner, mais celles de toute une équipe.
Voici, dans ce second volet, les outils proposés par le blogue MindTools pour adoucir les angles de la transition. Parce que cette dernière peut être plutôt rude.
Nouvelles compétences
Pour peu que vous y mettiez un peu d’efforts, il est possible de bien réussir sa transition. à condition de mettre l’accent sur de nouvelles habiletés.
Les voici :
Déléguer : Plus question de passer des heures à déboguer une ligne de code ; il faut plutôt identifier celui, dans l’équipe, qui résoudra le problème le plus efficacement.
Motiver : Fouetter ses troupes, garder les gens heureux et fort d’un sentiment d’accomplissement; renforcer les liens qui les unissent est essentiel.
Communiquer : Les gens doivent savoir exactement où ils vont, ce qu’on attend d’eux et l’importance que chacun d’eux a dans le grand ordre des choses. En plus, une bonne communication vous permet de mieux connaître tout votre monde, ce qui facilite d’autant votre gestion.
Discipliner : Certains subalternes vont enfreindre les règles, générer des conflits ou performer en deçà des attentes. C’est désormais votre rôle de gérer ces problèmes équitablement, et parfois de mettre quelqu’un au pas.
Réussir sa transition
Changer de rôle et développer de nouvelles compétences requiert un bon regard critique envers vous-même. Brosser le tableau de vos forces et vos faiblesses dès les premiers jours vous aide à relever vos compétences. Ne faites pas l’erreur d’attendre l’évaluation annuelle pour identifier vos défauts. Prenez les devants en consacrant un peu de temps à les corriger.
Ensuite, dites adieu au travail technique. Si vous passez du temps à faire ce que vous faisiez auparavant, vous minez vos chances de succès. Les défis techniques sont désormais du ressort de votre équipe. La priorité, c’est la gestion.
Faire appel à un mentor vous aidera à trouver des solutions aux problèmes que le mentor a dû lui-même affronter. Sans compter qu’il vous aidera à éviter les erreurs les plus courantes.
Les rencontres personnelles avec chacun des membres de votre nouvelle équipe vous permettent en outre de mieux les connaître, tout en leur permettant à eux aussi de bien vous connaître. On fait ainsi le point sur ses attentes, ses besoins, ses désirs et ses motivations.
Enfin, ne gérez qu’un problème à la fois. La courbe d’apprentissage des nouveaux gestionnaires est très abrupte, il est donc difficile de tenter de tout régler tout de suite. Concentrez-vous à développer une compétence à la fois.
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