207 M$ pour l’entreprise montréalaise Lightspeed

Lightspeed reçoit un investissement record de la Caisse de dépôt et de placement du Québec et d’Investissement Québec.

Ces millions permettront à Lightspeed de croître à l’étranger, mais surtout de créer des emplois à Montréal. Présentement, la moitié des 600 employés de l’entreprise sont au siège social à Montréal, à la gare Viger.

Avec ce nouvel argent, la société montréalaise en technologie de logiciel de point de vente  pourra entre autres financer la poursuite du développement de ses logiciels et prendre de l’expansion à l’international.

Pour la Caisse de dépôt, dont la contribution s’élève à 170 millions de dollars sur les 207 millions, cet engagement représente le plus grand investissement pour une entreprise technologique canadienne depuis l’éclatement de la bulle techno au début des années 2000.

Lightspeed est une plateforme conçue pour les détaillants et restaurateurs dont le commerce souhaite simplifier les opérations et le traitement de données complexes. Elle offre une information précise permettant d’optimiser les décisions qui concernent les approvisionnements, les clients et les employés.

Création d’emplois

Le nombre d’emplois à venir au Québec n’est pas connu, mais l’équipe cherchera assurément plusieurs développeurs, selon Bradley Grill, directeur des relations publiques chez Lightspeed. Des offres doivent paraître sur le site web de l’entreprise prochainement.

Présentement, Lightspeed, fondée il y a près de 12 ans, possède aussi des bureaux aux Pays-Bas, en Belgique, en Australie, ainsi que dans les villes de Seattle, New York et Ottawa. Les derniers investissements permettront à l’entreprise de percer les marchés européens et asiatiques.

La compagnie compte près de 50 000 clients, dont Espace Ricardo et les Canadiens de Montréal. La valeur annuelle des transactions traitées se chiffre à 15 milliards de dollars américains.

Selon Lightspeed, ses clients observent une hausse de leurs chiffres d’affaires de 20%, en moyenne, dans la première année suivant l’utilisation de la plateforme.