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Top 10 des films aux effets spéciaux les plus influents
Alexis Vailles
9 août 2019
VFX
5 minutes à lire
2 918
Artistes et amateurs d’effets visuels : de nombreux films ont pavé la voie pour le métier que vous pratiquez aujourd’hui. Quels en sont les 10 plus grands?
Espresso-Jobs vous a fait un top 10!
Aux yeux de plusieurs, c’est le cinéma d’Hollywood qui est le maître incontesté des effets visuels. Beaucoup ignorent toutefois que l’un des pionniers des trucages pour la caméra est nul autre que l’illusionniste français George Méliès, l’un des premiers cinéastes de l’histoire!
Plusieurs de ses films présentaient des effets spectaculaires pour l’époque, mais c’est son film de 1902 Le voyage dans la Lune qui se démarqua le plus en la matière.
Des décors qui bougent pour donner l’impression de mouvement, une fusée qui décolle et atterrit sur la Lune, des personnages (les sélénites) qui disparaissent en fumée… plusieurs effets mirent la table pour les années à venir.
Ce film allemand est considéré comme l’un des premiers en science-fiction. L’œuvre colossale du cinéaste Fritz Lang coûta si cher qu’elle passa bien près de mettre en faillite le grand studio allemand de l’époque, l’UFA.
Métropolis fut en fait le premier film à introduire des maquettes miniaturisées dans le décor. La ville éponyme du film aura été entièrement « fabriquée » avec ces maquettes réalistes, qui comprenaient miroirs, objets volants, jeux de lumière complexes, et une reconstitution « modernisée » de la tour de Babel.
Un autre film à introduire des maquettes miniaturisées, King Kong se démarqua aussi pour l’introduction du stop motion (animation image par image), l’ajout de décors animés à l’arrière plan et de matte painting sur verre.
Les effets du film furent un succès, puisque trois remakes de King Kong ont été réalisés depuis!
Des vaisseaux, stations spatiales et fusées immenses dans l’espace, des astronautes qui flottent dans le vide, des humains qui marchent au plafond d'une station spatiale, des explorateurs sur la Lune…
Lorsque 2001 : l’Odyssée de l’espace de Stanley Kubrick est paru en 1968, jamais l’exploration spatiale n’avait été dépeinte de manière aussi réaliste sur le grand écran. À cela s’ajoute des singes qui découvrent l’utilisation des outils, un passage psychédélique dans l’espace-temps et un bébé astral qui se dirige vers la Terre!
Conçus par Kubrick lui-même, les effets spéciaux du film représentent bien le souci du détail célèbre du réalisateur : des décors géants et amovibles, une synchronisation avec le mouvement de la caméra, du maquillage super réaliste et des maquettes grandioses.
Comment parler d'effets spéciaux sans faire mention de ce film? Les effets visuels nécessaires à la réalisation de Star Wars étaient si complexes pour l’époque que le réalisateur George Lucas créa sa propre entreprise de VFX : la Industrial Light & Magic (ILM). Aujourd’hui, bien sûr, il s’agit de la plus grosse boîte de VFX au monde…
Reconnu pour ses superbes maquettes et ses lasers directement dessinés sur la pellicule, le film innova aussi par une technologie aujourd’hui incontournable : celle des écrans bleus (ou écrans verts) à l’arrière plan.
Avec des films comme Retour vers le futur (1985) et Forrest Gump (1994), le réalisateur Robert Zemeckis démontra toute son habileté à produire des effets visuels percutants. C'est son film Qui veut la peau de Roger Rabbit?, toutefois, qui fut sans doute sa plus grande réussite en la matière.
Le film devint le premier long métrage à mélanger animation et personnages réels; un travail de moine fut nécessaire pour y arriver!
La suite de Terminator (1984), de James Cameron, introduisit une toute nouvelle technologie en VFX : le morphing. Cela ne se fit toutefois pas sans quelques moyens : à l’époque, avec son budget de 102 millions de dollars, il s’agissait du film le plus cher jamais produit!
Avec l’effet, il était possible de créer une transition en fondu entre deux objets ou personnes de manière fluide et très réaliste. L’effet fut principalement utilisé pour donner vie aux multiples transformations du « méchant » du film, le T-1000, un robot tueur fait de métal liquide.
« Encore plus révolutionnaire que le Parc Jurassique », aura affirmé le pionnier des effets spéciaux Dennis Muren à propos du film.
Steven Spielberg a toujours aisément manipulé les effets visuels dans ses films, et le Parc Jurassique fut la consécration de sa carrière sur ce plan. Lorsque vint le temps de concevoir les dinosaures du film, un effet de stop motion ne fut pas suffisant pour obtenir le réalisme nécessaire à leur crédibilité.
Des maquettes mécatroniques géantes furent ainsi conçues, mais ce n’était encore pas assez pour pleinement donner vie aux créatures. C’est ainsi que le Parc Jurassique devint le premier long métrage à intégrer des images de synthèse générées par ordinateur (CGI), avec un réalisme étonnant.
Aujourd’hui, bien sûr, la technologie de CGI est un incontournable pour tout film qui souhaite concevoir des effets visuels dignes de ce nom.
Qui peut oublier cette fameuse scène où Neo (Keanu Reeves) évite des balles de fusil au ralenti, tandis que la caméra se déplace autour de lui? Cet effet, nommé le Bullet Time, était réalisé en déclenchant une série d’appareils photos à quelques millisecondes d’intervalle autour du sujet.
Imaginé par les Wachowski, réalisatrices du film, le Bullet Time fut conçu par John Gaeta et inspiré par le travail du cinéaste français Michel Gondry. Cet effet marqua la première fois où une caméra se détachait du sujet, devenant « virtuelle » plutôt que physique.
Certains films, comme Le Seigneur des Anneaux (2001-2003), avaient déjà introduit la technologie de capteurs de mouvements pour créer un personnage entièrement en CGI. C’est toutefois Avatar qui vint concrétiser cet usage en 2009, en élevant la barre comme jamais auparavant.
Un habitué des effets spéciaux révolutionnaires, James Cameron réalisa ainsi un film dont la quasi-totalité des images, autant les personnages que le décor, étaient conçus en CGI. Sans parler de la 3D, qui amena une toute nouvelle tendance pour les grands blockbusters américains!
Selon vous, y'a-t-il des films que nous avons oubliés? Faites-nous part des oeuvres qui, à votre avis, ont révolutionné les effets visuels au cinéma!
Espresso-Jobs vous a fait un top 10!
Le Voyage dans la Lune (1902)
Aux yeux de plusieurs, c’est le cinéma d’Hollywood qui est le maître incontesté des effets visuels. Beaucoup ignorent toutefois que l’un des pionniers des trucages pour la caméra est nul autre que l’illusionniste français George Méliès, l’un des premiers cinéastes de l’histoire!
Plusieurs de ses films présentaient des effets spectaculaires pour l’époque, mais c’est son film de 1902 Le voyage dans la Lune qui se démarqua le plus en la matière.
Des décors qui bougent pour donner l’impression de mouvement, une fusée qui décolle et atterrit sur la Lune, des personnages (les sélénites) qui disparaissent en fumée… plusieurs effets mirent la table pour les années à venir.
Métropolis (1927)
Ce film allemand est considéré comme l’un des premiers en science-fiction. L’œuvre colossale du cinéaste Fritz Lang coûta si cher qu’elle passa bien près de mettre en faillite le grand studio allemand de l’époque, l’UFA.
Métropolis fut en fait le premier film à introduire des maquettes miniaturisées dans le décor. La ville éponyme du film aura été entièrement « fabriquée » avec ces maquettes réalistes, qui comprenaient miroirs, objets volants, jeux de lumière complexes, et une reconstitution « modernisée » de la tour de Babel.
King Kong (1933)
Un autre film à introduire des maquettes miniaturisées, King Kong se démarqua aussi pour l’introduction du stop motion (animation image par image), l’ajout de décors animés à l’arrière plan et de matte painting sur verre.
Les effets du film furent un succès, puisque trois remakes de King Kong ont été réalisés depuis!
2001 : l’Odyssée de l’espace (1968)
Des vaisseaux, stations spatiales et fusées immenses dans l’espace, des astronautes qui flottent dans le vide, des humains qui marchent au plafond d'une station spatiale, des explorateurs sur la Lune…
Lorsque 2001 : l’Odyssée de l’espace de Stanley Kubrick est paru en 1968, jamais l’exploration spatiale n’avait été dépeinte de manière aussi réaliste sur le grand écran. À cela s’ajoute des singes qui découvrent l’utilisation des outils, un passage psychédélique dans l’espace-temps et un bébé astral qui se dirige vers la Terre!
Conçus par Kubrick lui-même, les effets spéciaux du film représentent bien le souci du détail célèbre du réalisateur : des décors géants et amovibles, une synchronisation avec le mouvement de la caméra, du maquillage super réaliste et des maquettes grandioses.
Star Wars (1977)
Comment parler d'effets spéciaux sans faire mention de ce film? Les effets visuels nécessaires à la réalisation de Star Wars étaient si complexes pour l’époque que le réalisateur George Lucas créa sa propre entreprise de VFX : la Industrial Light & Magic (ILM). Aujourd’hui, bien sûr, il s’agit de la plus grosse boîte de VFX au monde…
Reconnu pour ses superbes maquettes et ses lasers directement dessinés sur la pellicule, le film innova aussi par une technologie aujourd’hui incontournable : celle des écrans bleus (ou écrans verts) à l’arrière plan.
Qui veut la peau de Roger Rabbit? (1989)
Avec des films comme Retour vers le futur (1985) et Forrest Gump (1994), le réalisateur Robert Zemeckis démontra toute son habileté à produire des effets visuels percutants. C'est son film Qui veut la peau de Roger Rabbit?, toutefois, qui fut sans doute sa plus grande réussite en la matière.
Le film devint le premier long métrage à mélanger animation et personnages réels; un travail de moine fut nécessaire pour y arriver!
Terminator 2 (1991)
La suite de Terminator (1984), de James Cameron, introduisit une toute nouvelle technologie en VFX : le morphing. Cela ne se fit toutefois pas sans quelques moyens : à l’époque, avec son budget de 102 millions de dollars, il s’agissait du film le plus cher jamais produit!
Avec l’effet, il était possible de créer une transition en fondu entre deux objets ou personnes de manière fluide et très réaliste. L’effet fut principalement utilisé pour donner vie aux multiples transformations du « méchant » du film, le T-1000, un robot tueur fait de métal liquide.
« Encore plus révolutionnaire que le Parc Jurassique », aura affirmé le pionnier des effets spéciaux Dennis Muren à propos du film.
Le Parc Jurassique (1993)
Steven Spielberg a toujours aisément manipulé les effets visuels dans ses films, et le Parc Jurassique fut la consécration de sa carrière sur ce plan. Lorsque vint le temps de concevoir les dinosaures du film, un effet de stop motion ne fut pas suffisant pour obtenir le réalisme nécessaire à leur crédibilité.
Des maquettes mécatroniques géantes furent ainsi conçues, mais ce n’était encore pas assez pour pleinement donner vie aux créatures. C’est ainsi que le Parc Jurassique devint le premier long métrage à intégrer des images de synthèse générées par ordinateur (CGI), avec un réalisme étonnant.
Aujourd’hui, bien sûr, la technologie de CGI est un incontournable pour tout film qui souhaite concevoir des effets visuels dignes de ce nom.
La Matrice (1999)
Qui peut oublier cette fameuse scène où Neo (Keanu Reeves) évite des balles de fusil au ralenti, tandis que la caméra se déplace autour de lui? Cet effet, nommé le Bullet Time, était réalisé en déclenchant une série d’appareils photos à quelques millisecondes d’intervalle autour du sujet.
Imaginé par les Wachowski, réalisatrices du film, le Bullet Time fut conçu par John Gaeta et inspiré par le travail du cinéaste français Michel Gondry. Cet effet marqua la première fois où une caméra se détachait du sujet, devenant « virtuelle » plutôt que physique.
Avatar (2009)
Certains films, comme Le Seigneur des Anneaux (2001-2003), avaient déjà introduit la technologie de capteurs de mouvements pour créer un personnage entièrement en CGI. C’est toutefois Avatar qui vint concrétiser cet usage en 2009, en élevant la barre comme jamais auparavant.
Un habitué des effets spéciaux révolutionnaires, James Cameron réalisa ainsi un film dont la quasi-totalité des images, autant les personnages que le décor, étaient conçus en CGI. Sans parler de la 3D, qui amena une toute nouvelle tendance pour les grands blockbusters américains!
Selon vous, y'a-t-il des films que nous avons oubliés? Faites-nous part des oeuvres qui, à votre avis, ont révolutionné les effets visuels au cinéma!
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