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Revue techno de la semaine!
Apolline Caron-ottavi
30 janvier 2019
TI, Actualités
5 minutes à lire
166
Mis à jour le 30 janvier 2019
Chaque semaine, l’équipe d’Espresso-jobs épluche les actualités techno pour vous sélectionner les meilleures. Voici ce qu’on a trouvé!
Le scandale techno de la semaine. Une faille de sécurité dans FaceTime, l’application d’appels vidéo d’Apple, permet d’espionner son interlocuteur avant que celui-ci n’ait décroché sur son IPhone! Pas top sur le plan de la confidentialité.
De nombreux médias, dont Radio-Canada, ont rapporté le bogue depuis qu’il a été signalé sur le site 9to5mac.com, et une vidéo montrant comment exploiter la faille, publiée sur Twitter par Benji Mobb (@BmManski), a totalisé des millions de vues…
Apple a affirmé dans un communiqué être au courant et avoir « trouvé un correctif qui sera introduit dans une mise à jour du logiciel plus tard dans la semaine ». Ça presse…
En début de semaine, les États-Unis ont accusé le géant de la téléphonie chinois Huawei, sa directrice Meng Wanzhou, et deux sociétés affiliées, de fraude bancaire et numérique ainsi que de vols de secrets commerciaux, les employés recevant même des bonus lorsqu’ils parvenaient à dégoter des secrets technologiques.
Le Business Insider révèle d’ailleurs une part de comique dans l’espionnage du robot Tappy de T-Mobile, dont la fonction est de tester les téléphones intelligents : les ingénieurs chinois ont vraiment posé beaucoup, beaucoup de questions et ont pris de nombreuses photos. L’un des espions a même réussi à « emprunter » le bras du robot en l’emmenant dans son sac!
Radio-Canada rapporte que le gouvernement japonais a voté une loi pour octroyer à l’Institut national de l’information et des technologies de communication (INITC) le droit de s’infiltrer dans les objets connectés des citoyens.
La mesure a pour objectif de permettre une enquête sur la vulnérabilité de ces objets mal protégés et donc dangereux pour la sécurité informatique, et d’avertir les utilisateurs en prévision des Jeux olympiques de Tokyo en 2020.
Évidemment, le projet fait polémique et suscite de nombreuses inquiétudes quant au respect du droit à la confidentialité des citoyens, même si l’INITC affirme que les données seront conservées de façon sécuritaire.
Snap Inc envisage d’apporter des changements à son application SnapChat, pouvait-on lire cette semaine sur Reuters. Connue pour ses photos et vidéos éphémères, l’application pourrait désormais proposer aux utilisateurs que leurs posts publics restent plus longtemps, voire de façon permanente.
D’autres changements sont semble-t-il en discussion, et non des moindres : révéler l’identité des utilisateurs qui font des posts publics, par exemple. Impensable? On verra bien. Toujours est-il que ces modifications, si elles se font, risquent de susciter pas mal de réactions.
Suite à une fuite, l’identité de 14 200 personnes atteintes du sida a été dévoilée en ligne à Singapour, rapporte CNN. Noms, numéros d’identification, adresses, diagnostics médicaux… Tout s’est retrouvé sur le web.
Les séropositifs issus de la communauté LGBT sont peut-être ceux pour lesquels les conséquences de la fuite sont les plus lourdes. Dans un pays où les relations sexuelles entre hommes sont techniquement interdites, bien que la loi ne soit pas systématiquement appliquée, de nombreuses personnes de la communauté LGBTQ ne révèlent pas leur homosexualité à leur famille ou à leur employeur.
Les chercheurs chez Google envisage de repenser la façon dont les moteurs de recherche transcrivent les sites web que l’on visite, comme l’explique un article de Wired, qui a interviewé pour l’occasion Emily Stark, chef de la sécurité chez Google.
Les URL incroyablement longs et inintelligibles favorisent en effet les fraudes. La suppression des URL aurait pour objectif d’empêcher les hackers de créer des liens trompeurs, dans lesquels la plupart des utilisateurs ne remarquent pas qu’il est écrit G00gle au lieu de Google, par exemple.
Les critiques craignent bien sûr qu’en touchant à quelque chose d’aussi fondamental que les URL, l’équipe de Chrome mette en place des techniques d’affichage des sites qui ne conviennent pas aux autres navigateurs.
Science Daily rapporte que les chercheurs du MIT travaillent à mettre au point un dispositif qui serait capable de convertir les signaux Wifi en électricité pour recharger les appareils électroniques tels que les téléphones, les ordinateurs et autres tablettes.
Le dispositif serait composé d’une antenne connectée à un semi-conducteur bidimensionnel de quelques atomes d’épaisseur, qui capterait les ondes électromagnétiques omniprésentes du Wifi pour les convertir en une source d’électricité alternative. Une étude a été publiée dans la revue Nature pour ceux qui voudraient approfondir l’explication technique de la chose.
Toujours dans Science Daily, on peut lire qu’une étude de UBC a montré qu’il y a un fossé entre la façon dont les gens réagissent dans la réalité virtuelle et celle dont ils réagissent dans la vraie vie.
Pour démontrer cela, les chercheurs se sont basés sur le phénomène du bâillement contagieux (qui veut qu’une personne se mette à bâiller automatiquement si elle détecte un bâillement à proximité). Dans la vraie vie, si les gens se sentent surveillés, ils retiennent souvent leur bâillement par pudeur.
Les chercheurs ont observé que dans la réalité virtuelle (en soumettant des joueurs à tests, avec casque immersif et vidéos de bâillements), le taux de contagion reste le même. En revanche, si les joueurs sont observés par un avatar virtuel ou une webcam, ils ne censurent pas leur bâillement. Mais il suffit qu’une personne réelle soit dans la salle de test pour qu’ils le fassent, même s’ils ne peuvent ni voir ni entendre la personne : les signaux sociaux de la vie réelle prédominent.
1. Espionnez vos amis grâce à… FaceTime
Le scandale techno de la semaine. Une faille de sécurité dans FaceTime, l’application d’appels vidéo d’Apple, permet d’espionner son interlocuteur avant que celui-ci n’ait décroché sur son IPhone! Pas top sur le plan de la confidentialité.
De nombreux médias, dont Radio-Canada, ont rapporté le bogue depuis qu’il a été signalé sur le site 9to5mac.com, et une vidéo montrant comment exploiter la faille, publiée sur Twitter par Benji Mobb (@BmManski), a totalisé des millions de vues…
Apple a affirmé dans un communiqué être au courant et avoir « trouvé un correctif qui sera introduit dans une mise à jour du logiciel plus tard dans la semaine ». Ça presse…
2. Huawei : mieux vaut en rire
En début de semaine, les États-Unis ont accusé le géant de la téléphonie chinois Huawei, sa directrice Meng Wanzhou, et deux sociétés affiliées, de fraude bancaire et numérique ainsi que de vols de secrets commerciaux, les employés recevant même des bonus lorsqu’ils parvenaient à dégoter des secrets technologiques.
Le Business Insider révèle d’ailleurs une part de comique dans l’espionnage du robot Tappy de T-Mobile, dont la fonction est de tester les téléphones intelligents : les ingénieurs chinois ont vraiment posé beaucoup, beaucoup de questions et ont pris de nombreuses photos. L’un des espions a même réussi à « emprunter » le bras du robot en l’emmenant dans son sac!
3. Big Brother : le Japon se lance dans le piratage
Radio-Canada rapporte que le gouvernement japonais a voté une loi pour octroyer à l’Institut national de l’information et des technologies de communication (INITC) le droit de s’infiltrer dans les objets connectés des citoyens.
La mesure a pour objectif de permettre une enquête sur la vulnérabilité de ces objets mal protégés et donc dangereux pour la sécurité informatique, et d’avertir les utilisateurs en prévision des Jeux olympiques de Tokyo en 2020.
Évidemment, le projet fait polémique et suscite de nombreuses inquiétudes quant au respect du droit à la confidentialité des citoyens, même si l’INITC affirme que les données seront conservées de façon sécuritaire.
4. Du permanent sur Snapchat?
Snap Inc envisage d’apporter des changements à son application SnapChat, pouvait-on lire cette semaine sur Reuters. Connue pour ses photos et vidéos éphémères, l’application pourrait désormais proposer aux utilisateurs que leurs posts publics restent plus longtemps, voire de façon permanente.
D’autres changements sont semble-t-il en discussion, et non des moindres : révéler l’identité des utilisateurs qui font des posts publics, par exemple. Impensable? On verra bien. Toujours est-il que ces modifications, si elles se font, risquent de susciter pas mal de réactions.
5. Singapour : une fuite dévoile l’identité de milliers de séropositifs
Suite à une fuite, l’identité de 14 200 personnes atteintes du sida a été dévoilée en ligne à Singapour, rapporte CNN. Noms, numéros d’identification, adresses, diagnostics médicaux… Tout s’est retrouvé sur le web.
Les séropositifs issus de la communauté LGBT sont peut-être ceux pour lesquels les conséquences de la fuite sont les plus lourdes. Dans un pays où les relations sexuelles entre hommes sont techniquement interdites, bien que la loi ne soit pas systématiquement appliquée, de nombreuses personnes de la communauté LGBTQ ne révèlent pas leur homosexualité à leur famille ou à leur employeur.
6. Google veut éliminer les URL
Les chercheurs chez Google envisage de repenser la façon dont les moteurs de recherche transcrivent les sites web que l’on visite, comme l’explique un article de Wired, qui a interviewé pour l’occasion Emily Stark, chef de la sécurité chez Google.
Les URL incroyablement longs et inintelligibles favorisent en effet les fraudes. La suppression des URL aurait pour objectif d’empêcher les hackers de créer des liens trompeurs, dans lesquels la plupart des utilisateurs ne remarquent pas qu’il est écrit G00gle au lieu de Google, par exemple.
Les critiques craignent bien sûr qu’en touchant à quelque chose d’aussi fondamental que les URL, l’équipe de Chrome mette en place des techniques d’affichage des sites qui ne conviennent pas aux autres navigateurs.
7. Fini, les chargeurs?
Science Daily rapporte que les chercheurs du MIT travaillent à mettre au point un dispositif qui serait capable de convertir les signaux Wifi en électricité pour recharger les appareils électroniques tels que les téléphones, les ordinateurs et autres tablettes.
Le dispositif serait composé d’une antenne connectée à un semi-conducteur bidimensionnel de quelques atomes d’épaisseur, qui capterait les ondes électromagnétiques omniprésentes du Wifi pour les convertir en une source d’électricité alternative. Une étude a été publiée dans la revue Nature pour ceux qui voudraient approfondir l’explication technique de la chose.
8. Monde virtuel / vie réelle : changement de personnalité garanti
Toujours dans Science Daily, on peut lire qu’une étude de UBC a montré qu’il y a un fossé entre la façon dont les gens réagissent dans la réalité virtuelle et celle dont ils réagissent dans la vraie vie.
Pour démontrer cela, les chercheurs se sont basés sur le phénomène du bâillement contagieux (qui veut qu’une personne se mette à bâiller automatiquement si elle détecte un bâillement à proximité). Dans la vraie vie, si les gens se sentent surveillés, ils retiennent souvent leur bâillement par pudeur.
Les chercheurs ont observé que dans la réalité virtuelle (en soumettant des joueurs à tests, avec casque immersif et vidéos de bâillements), le taux de contagion reste le même. En revanche, si les joueurs sont observés par un avatar virtuel ou une webcam, ils ne censurent pas leur bâillement. Mais il suffit qu’une personne réelle soit dans la salle de test pour qu’ils le fassent, même s’ils ne peuvent ni voir ni entendre la personne : les signaux sociaux de la vie réelle prédominent.
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