Trop d’émotions au bureau? Vous n’êtes pas seuls!
Florence Breton
5 avril 2018
Carrière
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Plus 40% des employés canadiens admettent avoir pleuré au bureau et la moitié ont eu des excès de colère…
Selon le récent sondage de la firme de dotation Accountemps, près de la moitié des cadres estiment que de verser des larmes au travail n'a aucun effet négatif sur la façon dont un employé est perçu.
Les travailleurs sont plus durs envers eux-mêmes, puisqu’ils sont près de quatre sur dix à avoir affirmé que pleurer au travail n’est jamais acceptable.
Ce sont les employés plus âgés qui sont davantage portés à croire que de pleurer aura un impact négatif sur leur réputation. C’est le cas pour 47% des plus de 55 ans, par rapport à 31% des employés âgés de 18 à 34 ans.
Il n’y a pas que les larmes, mais aussi les débordements émotionnels en tout genre:
plus de la moitié des employés canadiens ont admis avoir perdu leur calme au travail. Parmi ceux qui ont eu un excès de colère, plus de six sur 10 ont affirmé que ce débordement émotionnel avait pour cible un collègue. Pour 34% des employés, l'excès émotionnel ciblait leur directeur.
«Occasionnellement, les débordements émotionnels au travail sont compréhensibles, mais s'ils deviennent trop fréquents, ils peuvent nuire à vos relations avec vos collègues, ainsi qu'à votre productivité», affirme David King, président canadien de Accountemps.
Comment gérer ses émotions ?
Accountemps relève cinq scénarios fréquents où la gestion des émotions entre en ligne de compte et propose des conseils pour bien s’en sortir.
1. Le patron dominateur
Votre patron surveille constamment vos faits et gestes et ça ne fait qu’amplifier votre stress et votre mauvaise humeur. Plutôt que d’accumuler la frustration, prenez rendez-vous avec lui pour discuter et aller au fond des choses, de manière à gagner sa confiance petit à petit.
2. Le collègue combatif
Le courant ne passe pas bien entre vous et un collègue et vos échanges sont souvent houleux. Prenez la peine de bien l’écouter et de comprendre son point de vue. De cette façon, vous pourrez en arriver plus efficacement et sainement à un consensus.
3. La « gaffe » innocente
Vous venez de faire une gaffe, par exemple en envoyant un courriel à votre patron qui comporte une erreur. Plutôt que d’activer le mode panique en vous et d’alerter tous vos collègues, gardez votre sang froid et faites un suivi avec votre supérieur pour corriger le problème.
4. L'urgence personnelle
Nous avons tous des enjeux dans notre vie personnelle, et parfois l’effet peut se faire sentir dans notre travail. Le mieux est d’être transparent avec votre patron et de lui en glisser un mot. Il pourra être disposé à vous accorder un congé personnel ou à assouplir votre horaire.
5. Une charge de travail insoutenable
Bien des personnes peinent à dire non et accumulent les tâches. Résultat : vous vous exposez à l’épuisement professionnel. Prenez le temps d’en discuter avec votre directeur plutôt que de vous en prendre à lui, et voyez ensemble s’il est possible d’établir des priorités et de déléguer certaines tâches à des collègues.
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