Trois nouveaux conseils du fondateur de Playboy!

Hugh Hefner en sait un bout sur la réussite professionnelle...

Le fondateur de Playboy, Hugh Hefner s’est éteint à 91 ans. Rarement a t-on vu une personnalité publique inspirer autant de sentiments contradictoires. Chose certaine, il y a des leçons à retenir de son parcours.

Le rédacteur de Workopolis, Sal Ciolfi a identifié six aptitudes nécessaires à une carrière fructueuse, selon Hefner. Hier, nous vous avons présenté les trois premières. Voici les trois dernières de notre série en deux volets.

Ne pas avoir peur de demander de l’aide

C’est une femme, Marilyn Monroe, qui a lancé le magazine de Hugh Hefner  avec sa photo dénudée en une. Mais c’est aussi une femme, la propre mère de Hugh Hefner, qui lui a prêté 1000 $ pour soutenir la sortie du premier numéro  de Playboy ! Qui l’eût cru ?

Garder son rêve vivant 

Sal Ciolfi explique que quand le Us Postal Service a refusé de livrer le magazine aux abonnés, Hugh Hefner s‘est battu en cour pour la liberté d’expression. Il a gagné et sa cause a fait jurisprudence.

L’auteur de l’article signale qu’Hefner a aussi pourfendu avec succès les lois en matière de sodomie. Il écrivait: « Si la poursuite du bonheur inscrite dans la Constitution veut vraiment dire quelque chose alors le gouvernement n’a rien à faire dans le chambre à coucher. »

M. Ciolfi constate également que le documentaire sorti en 2010 Hugh Hefner: Playboy, Activist and Rebel  le dépeint comme un défenseur des libertés civiles, notamment avec la publication d’entrevues avec Martin Luther King Jr et Muhammad Ali.

Il ne faut pas pour autant, souligne l’auteur, mêler politique et affaires professionnelles. « Mais pour rester motivé et vivre un sentiment d’accomplissement, vous ne devez pas rester prisonnier d’un emploi étranger à vos valeurs », constate le rédacteur de Workopolis.

Demeurer à l’affût des tendances

Sal Ciolfi rapporte que le fondateur de Playboy a publié une quantité impressionnante d’auteurs « sérieux » dont Roald Dahl, Joseph Heller, Margaret Atwood, Jack Kerouac ou Haruki Murakami.

Publier des écrivains s’avérait idéal pour Hefner, concède Sal Ciolfi: il légitimait son magazine, tout en s’élevant au-dessus de la compétition.

Se démarquer en affaires aujourd’hui, c’est non seulement flairer la tendance du moment mais aussi -ce qui n’existait pas du temps de Hefner- apprendre à monter son propre site Internet, conclut l’auteur de l’article.