Pourquoi vous devriez penser à un emploi dans le secteur financier
Florence Tison
27 juin 2019
Carrière, TI
3 minutes à lire
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Salaire élevé et grands défis technologiques attendent les pros en TI dans les institutions financières du Québec. Quelques compétences du futur
TECHNOCompétences présentait une conférence de Finance Montréal la semaine dernière, où étaient dévoilés les résultats d’une étude réalisée dans un contexte de profonds changements technologiques à venir dans le secteur financier.
« La donnée, les actifs informationnels, sont au coeur des modèles d’affaires aujourd’hui, expose le directeur de l’étude Florian Roulle. Donc ça demande une compréhension accrue, plus fine des données. »
Vous l’avez déjà compris : ça sonne carrière en TI!
Voici pourquoi les institutions financières du Québec ont besoin de vous, et pourquoi vous devriez leur dire oui.
Transformation technologique rapide
Dans un futur rapproché, pas moins de 45 % des activités dans les professions des services financiers risquent d’être remplacées par l’intelligence artificielle (IA).
« Aujourd’hui, on est sur des cycles technologiques de six à 12 mois dans les organisations, indique le directeur de l’étude. C’est extrêmement rapproché, et ça nous pousse à se questionner sur la transformation des compétences. »
« Ce virage va affecter de façon importante tant la relation avec le client que le soutien aux opérations et aux transactions financières, que l’infrastructure commerciale : le back office, » souligne Florian Roulle.
Sans parler de l’importance accrue de la cybersécurité. « Un bris de confiance peut coûter très cher, » rappelle le directeur de l’étude.
Concurrencer les Big Tech
D’autres défis croissent du côté des géants technos tels que Google et Facebook, qui commencent à offrir eux aussi des services financiers.
Facebook vient justement d’annoncer sa cryptomonnaie libra. La plateforme a pas moins de 2,3 milliards d’utilisateurs, qu’elle pourrait potentiellement « voler » au secteur financier québécois.
« En cinq fois moins de temps d'existence, la capitalisation boursière moyenne des grandes big tech a été 9,4 fois plus importante que celle de nos institutions financières, » résume Florian Roulle.
« En quelques instant, ces joueurs-là sont capable de venir s’accaparer une part de marché extraordinaire que nos institutions financières canadiennes, de leur côté, sont incapables d’aller chercher si elles ne se réinventent pas. »
Encore là, on a besoin d’experts en TI, et vite.
Des conditions salariales vraiment intéressantes
Le directeur de l’étude le rappelle : les salaires dans le secteur des services financiers sont considérablement plus élevés que pour les autres services, passant d’une moyenne annuelle de 64 000 $ à 47 000 $ pour l’ensemble des industries. Le taux de chômage y est également « historiquement bas ».
Si 74 % des emplois se trouvent dans la grande région de Montréal, où se situent la plupart des sièges sociaux, les autres régions du Québec ne sont pas en reste. Celle de Québec (18 % des emplois) abrite de nombreux assureurs, et Sherbrooke et Gatineau tirent aussi leur épingle du jeu dans les services financiers.
Dans chacune de ces entreprises, les TI prennent une place très importante. « On peut prendre l’exemple de Desjardins, où les directions des TI constituent une grande entreprise à l’intérieur même d’une très grande entreprise, » illustre Florian Roulle.
Compétences recherchées chez les pros en TI dans les institutions financières
L’industrie des services financiers au Québec en chiffres
• 147 000 emplois
• 64 000 $ de rémunération annuelle moyenne, contre 47 000 $ pour l’ensemble des industries
• 7 150 entreprises
• 6 % de la main d’œuvre en technologie
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