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L'IA peut rapporter gros
Jean-françois Parent
10 août 2017
Carrière, TI
2 minutes à lire
1 094
Mis à jour le 13 juin 2018
Très gros, même, puisque ceux qui ont les qualités recherchées pour exceller en intelligence artificielle peuvent engranger autant qu'un sportif professionnel.
Le fait est que les spécialistes de l'intelligence artificielle pratiquent un sport d'élite, rapporte le magazine Dice.
Cela fait en sorte que « les meilleurs chercheurs en IA sont payés autant que des quarts-arrières de la NFL », affirment le vice-président, Technologies de IBM, Tom Eck, un ingénieur logiciel impliqué dans l'IA depuis les années 1990. Une affirmation qui illustre que la demande est forte dans l'industrie pour des gens dont la valeur est très élevée.
À des fins de comparaisons, les meilleurs quarts-arrières de la NFL gagnent 5 millions de dollars par année, rapporte Dice. Le plus haut salarié de la NFL décroche quant à lui 25 millions de dollars. Tom Eck affirme que les meilleurs dans le domaine de l'IA peuvent gagner autant que le plus haut salarié du football américain.
À l'heure actuelle, les services financiers, la santé et la publicité sont les plus importants utilisateurs d'IA, toujours selon Tom Eck.
L'intelligence artificielle est la branche d'ingénierie logicielle visant à doter les logiciels et les machines de capacités cognitives similaires aux processus humains. En modélisant les neurones, on arrive formuler des réponses logicielles aux situations basées sur des probabilités statistiques.
Un algorithme peut donc générer un réaction selon les situations, en fonction d'un éventail de réponses possibles. On veut en outre que la machine détecte les tendances, et les prévoient.
Le domaine en est encore à ses premiers balbutiements : « C'est un calcul statistique où l'on demande à l'ordinateur d'extrapoler à partir des données existantes et de prédire ce qui risque d'arriver », poursuit Tom Eck.
Le défi est de rendre les ordinateurs capables de prévoir ce qui risque d'arriver, sans se fier aux données observables, mais plutôt se basant sur ce qui a été observé dans le passé. En clair, on veut modéliser l'intuition, et faire en sorte par exemple que l'ordinateur prédise les cours de la bourse de demain, et qu'il ne se trompe pas.
Ceux qui sont capables de développer ces algorithmes pourront récolter le pactole.
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