Laszlo Ricciardi, l’homme à tout faire de Playmind
Florence Breton
21 mars 2018
Carrière, Jeux vidéo
3 minutes à lire
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Laszlo Ricciardi cumule les fonctions de designer de jeu et de coordonnateur de production chez Playmind, un studio montréalais de création de jeux et d'environnements numériques. Ses trois champs d’études universitaires lui servent aujourd’hui dans son travail, où il se doit d’être grandement polyvalent.
Quel est votre parcours académique ?
J'ai toujours voulu travailler en publicité ou en communication et j'ai toujours été un «gamer». J’ai finalement fait un baccalauréat par cumul à l'Université de Montréal, c’est-à-dire un certificat en publicité, une mineure en communication et une mineure en étude du jeu vidéo en scénarisation. Au milieu de mes études, j'ai commencé à travailler chez Playmind. Je ne pouvais pas avoir trois programmes qui étaient aussi précis sur ce que je fais maintenant. Je trouve ça intéressant d'avoir été capable de retrouver tous mes domaines d'études dans mon métier d'aujourd'hui.
En quoi consiste votre travail aujourd’hui ?
Mon rôle premier, c'est coordonnateur de production. Je m'assure que tous les corps de métiers dans le studio communiquent bien entre eux et qu'il y ait les ressources nécessaires pour tout le monde. Je fais aussi du recrutement pour remplir les équipes et le suivi journalier des tâches de l'équipe sur les projets.
Lorsqu’on a des projets d'activation, je m'occupe de travailler sur le pitch, les idées, les concepts qu'on veut présenter aux clients. Une fois qu'on a un projet qui rentre, c'est moi qui commence à mettre en branle le pipeline de production avec les employés. Puis, je travaille souvent sur les appels d'offre. J'écris beaucoup, je fais des présentations, je communique les concepts à l'équipe. Je fais aussi des évaluations budgétaires.
Qu’est-ce qui vous motive le plus dans votre travail ?
Le fait que nos projets ne sont pas nécessairement du jeu vidéo classique. Les activations qu’on fait parlent à tout le monde. C'est d'essayer de penser à des concepts qui peuvent autant plaire à des plus jeunes qu’à des plus vieux, à des «gamers» et des «non-gamers». C'est de trouver des idées folles, ludiques, amusantes, mais qui sont accessibles. De faire des concepts de jeux qui sont rapidement compris, surtout dans le cas d’événements comme l’Igloofest ou le Carnaval de Québec.
Quel aspect de votre quotidien représente un défi pour vous?
C'est le «day-to-day». On est une jeune entreprise, on a vraiment explosé en terme de croissance dans les dernières années et ça va continuer. Il y a eu beaucoup de défis au niveau de la gestion administrative. Ça ne fait pas longtemps que je suis dans le métier et je n'ai pas de d’expérience en gestion donc j'en apprends beaucoup.
Je commence à avoir mes habitudes et mes outils avec lesquels je travaille. Je suis la personne clé pour le recrutement et l'intégration des employés dans l'équipe. Je trouve ça stimulant, mais parfois c'est difficile de devoir gérer tout ça, surtout qu'on est une jeune entreprise, mais ça commence à devenir vraiment plus structuré.
Qu’appréciez-vous le plus chez Playmind ?
On est une petite boîte indépendante qui donne beaucoup d'autonomie et de pouvoir créatif à ses employés. Étant donné qu'on fait des installations et des événements, on fait beaucoup de projets courts. On est capable de voir le résultat de notre travail en direct avec la foule. Tout le monde a sa voix. On essaie de recruter des gens qui ont des backgrounds assez variés. Je pense que c'est la force du studio.
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