La montréalaise Transit s’allie avec des géants de l’automobile

Renault, Nissan, Mitsubishi et Jaguar Land Rover s’associent avec le développeur montréalais...

Transit, le développeur montréalais de l’application mobile de transport en commun en temps réel, présente dans plus de 175 régions métropolitaines dans le monde, vient de recevoir quelque 23 millions de dollars d’Alliance Ventures, bras d'investissement de l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, et de InMotion Ventures, filiale équivalente de Jaguar Land Rover.

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Que viennent-ils faire dans l’aventure Transit, axée sur les transports en commun et l’auto-partage? «De nouveaux modes de mobilité arrivent sur le marché à une vitesse record », dit  Samuel Vermette, cofondateur et président de Transit. « L'auto-partage a mis des décennies à faire son chemin. Maintenant, les vélos électriques et les scooters sont partout. C'est une période passionnante, car Transit aide les gens à naviguer dans leurs nouvelles options de mobilité. »

Il s’est dit  « impatient » de collaborer étroitement avec Renault-Nissan-Mitsubishi « au fur et à mesure que le transport en commun se développe ».

Transit a été fondée en 2012, et l'application n'a toujours pas permis à ses fondateurs d'atteindre la rentabilité.

«Nous sommes heureux d’investir de manière stratégique dans Transit, la première entreprise de navigation dans la mobilité urbaine en Amérique du Nord », a dit de son côté François Dossa, Vice-président d’Alliance Global, Ventures et Innovation ouverte. « Cet investissement, qui renforcera les efforts de Transit pour rendre la mobilité transparente et accessible dans les villes, s'inscrit dans la stratégie d'Alliance 2022 visant à devenir un chef de file des services de mobilité pour les automobilistes et un fournisseur de véhicules pour l'utilisation du transport en commun et de l'autopartage. »

Le modèle d'affaires de Transit mise notamment sur la perception d'une ristourne lors de l'inscription.