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Un leader québécois de la cryptomonnaie ouvre un important centre de données
Tahiry Andrianantenaina
20 octobre 2021
Carrière, Actualités, Portraits
3 minutes à lire
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Pierre-Luc Quimper, un des cofondateurs de Bitfarms, une des plus importantes entreprises de cryptomonnaie en Amérique du Nord, vient d’ouvrir son centre de données à Montréal, Enovum-MTL-1.
Pierre-Luc Quimper, dont on connaît indirectement la réussite à travers Bitfarms, une des plus importantes firmes de cryptomonnaie en Amérique du Nord qu’il a cofondée avec trois partenaires en 2017, avant de la quitter en 2019, a récemment lancé à travers sa propre entreprise Enovum un premier datacenter de 200 millions de dollars.
Pierre-Luc Quimper, fondateur et président d’Enovum
L’implémentation d’Enovum-MTL-1 a été financée par les fonds propres de Pierre-Luc Quimper, de son partenaire Charles Thériault et de son équipe. Bien que le gouvernement du Québec offre des programmes d’appui financier pour les projets de data center, le président d’Enovum avoue fièrement n’avoir eu recours à aucune subvention.
Le projet situé près de Mont-Royal, d’une capacité de 24 mégawatts et d’une superficie de 187 500 pieds carrés, avance à grands pas. 70 000 pieds carrés sont déjà bâtis et équipés d’une puissance de 4 MW avec ses cabinets, cages et salles privées accueillant déjà de premiers clients.
« On a complété la première phase, et on a déjà loué tout l’espace à de nouveaux clients sans même avoir annoncé publiquement l’ouverture du centre » a confié le CEO d’Enovum au Journal de Montréal.
Il faut dire que cet entrepreneur ne navigue pas en eaux inconnues, étant donné qu’il a créé GloboTech Communication, son premier prestataire en hébergement de données, en 1999. Alors, comme le marché de l’hébergement de données est en plein essor depuis la pandémie, il n’a pas hésité à surfer sur cette tendance en proposant des espaces sur mesure aux entreprises.
La pandémie du Covid-19 a été marquée par une explosion généralisée du télétravail, qui s’est traduite par une croissance exponentielle des demandes en hébergement de serveurs informatiques. Pierre-Luc Quimper a donc décidé de lancer son propre centre de données.
« Les centres de données, c’est comme la colonne vertébrale d’Internet » aime-t-il dire. Enovum-MTL-1 répondra par conséquent à différents besoins, allant de l’hébergement de basse densité au calcul de haute performance.
Le président d’Enovum compte miser sur son service client pour se différencier de ses concurrents. Il envisage par exemple d’être plus qu’un simple « agent immobilier des données ». « Nous offrons à nos clients de la transparence, explique-t-il. Pas de surprises à la fin du mois sur votre facture. Et grâce à notre interface, ils pourront surveiller en temps réel l’environnement physique et virtuel dans lequel se trouvent leurs données. »
Sacré « meilleur endroit au monde pour les centres de données » aux Datacloud Global Awards 2019, le Québec attire de nombreuses entreprises technologiques. En effet, la province dispose d’un climat frais idéal pour le refroidissement naturel des centres de données. De plus, l’énergie renouvelable et à un tarif préférentiel pour les entreprises d’Hydro-Québec, qui leur permet de se conformer aux exigences environnementales, constitue un atout supplémentaire non négligeable.
Actuellement, le Québec abrite plus de 45 centres de données. Cependant, à l’instar de Vantage, eStruxture et Cologix, bon nombre d’entre eux sont en grande partie financés par des investisseurs étrangers et des fonds d’investissements.
Pierre-Luc Quimper est pour sa part fier de dire que son entreprise est l’une des rare qui arbore fièrement la bannière fleurdelisée. « Je veux qu’Enovum devienne plus gros que Bitfarms, clame-t-il. Il faut créer de la richesse au Québec » déclare ce patriote qui prévoit créer près de 60 emplois d’ici un an.
Photos tirées de la page Facebook d’Enovum Data Centers
Pierre-Luc Quimper, dont on connaît indirectement la réussite à travers Bitfarms, une des plus importantes firmes de cryptomonnaie en Amérique du Nord qu’il a cofondée avec trois partenaires en 2017, avant de la quitter en 2019, a récemment lancé à travers sa propre entreprise Enovum un premier datacenter de 200 millions de dollars.
Pierre-Luc Quimper, fondateur et président d’Enovum
Un projet 100% québécois et autofinancé
L’implémentation d’Enovum-MTL-1 a été financée par les fonds propres de Pierre-Luc Quimper, de son partenaire Charles Thériault et de son équipe. Bien que le gouvernement du Québec offre des programmes d’appui financier pour les projets de data center, le président d’Enovum avoue fièrement n’avoir eu recours à aucune subvention.
Le projet situé près de Mont-Royal, d’une capacité de 24 mégawatts et d’une superficie de 187 500 pieds carrés, avance à grands pas. 70 000 pieds carrés sont déjà bâtis et équipés d’une puissance de 4 MW avec ses cabinets, cages et salles privées accueillant déjà de premiers clients.
« On a complété la première phase, et on a déjà loué tout l’espace à de nouveaux clients sans même avoir annoncé publiquement l’ouverture du centre » a confié le CEO d’Enovum au Journal de Montréal.
Il faut dire que cet entrepreneur ne navigue pas en eaux inconnues, étant donné qu’il a créé GloboTech Communication, son premier prestataire en hébergement de données, en 1999. Alors, comme le marché de l’hébergement de données est en plein essor depuis la pandémie, il n’a pas hésité à surfer sur cette tendance en proposant des espaces sur mesure aux entreprises.
Le service client comme atout
La pandémie du Covid-19 a été marquée par une explosion généralisée du télétravail, qui s’est traduite par une croissance exponentielle des demandes en hébergement de serveurs informatiques. Pierre-Luc Quimper a donc décidé de lancer son propre centre de données.
« Les centres de données, c’est comme la colonne vertébrale d’Internet » aime-t-il dire. Enovum-MTL-1 répondra par conséquent à différents besoins, allant de l’hébergement de basse densité au calcul de haute performance.
Le président d’Enovum compte miser sur son service client pour se différencier de ses concurrents. Il envisage par exemple d’être plus qu’un simple « agent immobilier des données ». « Nous offrons à nos clients de la transparence, explique-t-il. Pas de surprises à la fin du mois sur votre facture. Et grâce à notre interface, ils pourront surveiller en temps réel l’environnement physique et virtuel dans lequel se trouvent leurs données. »
Le Québec à l’avant-scène de l’hébergement de données
Sacré « meilleur endroit au monde pour les centres de données » aux Datacloud Global Awards 2019, le Québec attire de nombreuses entreprises technologiques. En effet, la province dispose d’un climat frais idéal pour le refroidissement naturel des centres de données. De plus, l’énergie renouvelable et à un tarif préférentiel pour les entreprises d’Hydro-Québec, qui leur permet de se conformer aux exigences environnementales, constitue un atout supplémentaire non négligeable.
Actuellement, le Québec abrite plus de 45 centres de données. Cependant, à l’instar de Vantage, eStruxture et Cologix, bon nombre d’entre eux sont en grande partie financés par des investisseurs étrangers et des fonds d’investissements.
Pierre-Luc Quimper est pour sa part fier de dire que son entreprise est l’une des rare qui arbore fièrement la bannière fleurdelisée. « Je veux qu’Enovum devienne plus gros que Bitfarms, clame-t-il. Il faut créer de la richesse au Québec » déclare ce patriote qui prévoit créer près de 60 emplois d’ici un an.
Photos tirées de la page Facebook d’Enovum Data Centers
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