Quelles erreurs éviter dans un CV et lors d’une entrevue ?
Jean-michel Clermont-goulet
26 avril 2018
Carrière
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Dénigrer d’anciens employeurs, changer fréquemment d’emplois, avoir un pauvre langage corporel : voilà un aperçu des résultats d’un sondage mené par la firme de recrutement Robert Half Technology auprès de 270 cadres du secteur des technos au Canada...
Robert Half Technology, qui compte 100 bureaux dans le monde, est une firme de placement de professionnels en technologies de l’information. Elle a voulu en savoir plus sur les points faibles d’un CV et lors d’une entrevue. Les cadres ont ainsi révélé les éléments qu'ils considéraient être des pierres d'achoppement lors de l'évaluation de candidats pour pourvoir des postes vacants.
À la question « Lorsque vous examinez des curriculums vitæ, quel élément parmi les suivants est le plus susceptible de vous amener à rejeter une candidature? », les répondants estiment que les points cruciaux sur un CV sont les changements d'emplois fréquents (43 %), le trop-plein d'information inutile (19 %) et le fait de ne pas fournir assez de contexte à propos de ses antécédents (18 %).
Selon Deborah Bottineau, directrice de district, Robert Half Technology, les candidats du secteur des technologies doivent « être en mesure de montrer comment leur savoir-faire unique apportera de la valeur à l'entreprise dès le premier jour » afin d’attirer l'attention des recruteurs.
Elle ajoute que même si le changement d’emplois récurrents peut être plus fréquent dans le secteur des technologies aujourd’hui, certains employeurs ne voudront pas mettre du temps et de l’énergie pour embaucher et former des candidats qui ne resteront pas longtemps. « Si vous changez souvent d’emplois, préparez-vous à montrer comment cette variété de postes augmente vos compétences et fait de vous le candidat idéal pour un succès à long terme au sein de l'entreprise », précise-t-elle.
Quoi ne pas dire, quoi ne pas faire en entrevue
Par ailleurs, il n’y a pas que le CV: il y a aussi plusieurs pièges à éviter, une fois rendu à l’entrevue. Selon les cadres, la plus grosse erreur consiste à parler de façon négative à propos d'anciens employeurs ou superviseurs (27 %). Le quart des répondants mettent en seconde position des irritants un langage corporel peu convaincant, incluant le manque de contact visuel ou une poignée de main des plus molles au monde. Un cinquième des cadres se montrent indisposés par une explication peu concluante de l'historique de carrière (21 %).
Enfin, la surutilisation du jargon technique agace 4% des répondants au sondage.
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Publié il y a 16 jours
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