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Que fait un motion designer dans une grande agence?
Céline Gobert
25 juillet 2018
Carrière
4 minutes à lire
181
Mis à jour le 25 juillet 2018
D’abord pigiste régulier pour Cossette, ce motion designer a été embauché il y a un peu plus d’un an par la boîte. Il nous raconte son quotidien…
Quand il n’est pas directeur artistique pour Plein(s) Écran(s), le premier festival de films se déroulant à 100% sur Facebook, Vincent Deslauriers travaille pour l’une des plus grosses agences en communication et marketing du Québec.
À 29 ans, ce titulaire d’un baccalauréat en communication et médias et d’un baccalauréat en design graphique de l’UQAM nous en dit plus sur ses tâches quotidiennes, et les défis qu’il rencontre.
Espresso-Jobs: À quoi ressemble le métier de motion designer au quotidien?
Vincent Deslauriers: Grosso modo, je travaille avec un producteur qui reçoit des demandes de projets à l’interne. On les regarde, on évalue le temps et les ressources que ça va prendre. Ensuite, une fois le projet attribué, on communique avec le directeur artistique, on voit ce qui a été fait au niveau des «prints». On part des ces éléments graphiques là, et on voit comment ça pourrait prendre place dans des vidéos. On commence alors à bouger les illustrations - ça peut être des mots, des personnes, des formes, selon le brand ou le client - jusqu’à ce qu’on soit satisfaits du résultat.
Avez-vous un exemple de projet excitant sur lequel vous avez travaillé récemment?
On a travaillé sur la campagne « Let Go » de Tourisme Québec, la vidéo est toujours importante pour ce client. On n’avait pas beaucoup de temps. L’idée est que le deuxième mot disparaisse et change, pour finir sur « Go », et ça fait « Let Go ». Ça a l’air simple comme ça, mais c’est difficile d’obtenir un truc de beau et de clean. Il faut que les lettres restent belles, alors je les fais quasiment à la main, image par image. Sur les logiciels de graphisme, on peut faire des essais et adapter les lettres selon les besoins, mais dans ce cas-ci le résultat n’était jamais convainquant. Alors, c’était plus long à faire, mais plus beau.
De façon générale, quels sont les défis de votre profession?
Ce serait peut-être de toujours arriver avec des solutions qui sont originales et facilement réalisables, et ce, dans les temps. Car dans la publicité, tout va super vite. Les animations doivent être simples mais efficaces. Comme c’est beaucoup diffusé sur les réseaux sociaux, faut que ce soit dynamique et que ça attire l’oeil.
Qu’est-ce qui vous plaît de travailler chez Cossette?
Ce qui est le fun avec Cossette, c’est qu’on travaille avec beaucoup de gros clients très différents, dans des domaines et pour des projets très variés. Chaque semaine, je travaille sur au moins trois projets. Par exemple pour Telus, ça va être des animations plus classiques, pour Home Depot ça va être plus jeune, il va y avoir de l’humour. Pour Tourisme Québec ou la SAQ, ça va être un peu plus strict. Le plaisir est vraiment là, dans la multitude de clients et de projets. Après Cossette, c’est une institution, y’a des moyens, on se sent appuyés, entourés, jamais seuls quand on débute un projet, il y a toute une équipe avec nous.
Est-ce que vous auriez quelques conseils à donner à des motion designers qui voudraient se démarquer?
Je dirais qu’il faut montrer qu’on a un style qui peut s’adapter facilement à différents types de situations et de projets. Il faut aussi montrer qu’on a faim d’apprendre sur toutes sortes de choses. Par exemple, en ce moment, on développe le studio à l’interne de Cossette, pour faire de la production de vidéos. Il faut être prêt à relever les manches, apprendre sur le tas, et sortir de sa zone de confort sur une base régulière.
Personnellement, qu’est-ce qui vous a démarqué face aux recruteurs?
Je pense que ce qui leur plaisait, c’était ma polyvalence. Je n’étais pas un inconnu aussi, puisque j’étais pigiste, donc ils avaient pu voir ma rapidité d’exécution, car il faut savoir suivre le rythme. Ils ont pu voir aussi que j’étais agréable même quand je travaillais dans le stress. En tant que motion designer, tu travailles en équipe, donc tout le monde veut quelqu’un de stable mentalement! (Rires)
Quand il n’est pas directeur artistique pour Plein(s) Écran(s), le premier festival de films se déroulant à 100% sur Facebook, Vincent Deslauriers travaille pour l’une des plus grosses agences en communication et marketing du Québec.
À 29 ans, ce titulaire d’un baccalauréat en communication et médias et d’un baccalauréat en design graphique de l’UQAM nous en dit plus sur ses tâches quotidiennes, et les défis qu’il rencontre.
Espresso-Jobs: À quoi ressemble le métier de motion designer au quotidien?
Vincent Deslauriers: Grosso modo, je travaille avec un producteur qui reçoit des demandes de projets à l’interne. On les regarde, on évalue le temps et les ressources que ça va prendre. Ensuite, une fois le projet attribué, on communique avec le directeur artistique, on voit ce qui a été fait au niveau des «prints». On part des ces éléments graphiques là, et on voit comment ça pourrait prendre place dans des vidéos. On commence alors à bouger les illustrations - ça peut être des mots, des personnes, des formes, selon le brand ou le client - jusqu’à ce qu’on soit satisfaits du résultat.
Avez-vous un exemple de projet excitant sur lequel vous avez travaillé récemment?
On a travaillé sur la campagne « Let Go » de Tourisme Québec, la vidéo est toujours importante pour ce client. On n’avait pas beaucoup de temps. L’idée est que le deuxième mot disparaisse et change, pour finir sur « Go », et ça fait « Let Go ». Ça a l’air simple comme ça, mais c’est difficile d’obtenir un truc de beau et de clean. Il faut que les lettres restent belles, alors je les fais quasiment à la main, image par image. Sur les logiciels de graphisme, on peut faire des essais et adapter les lettres selon les besoins, mais dans ce cas-ci le résultat n’était jamais convainquant. Alors, c’était plus long à faire, mais plus beau.
De façon générale, quels sont les défis de votre profession?
Ce serait peut-être de toujours arriver avec des solutions qui sont originales et facilement réalisables, et ce, dans les temps. Car dans la publicité, tout va super vite. Les animations doivent être simples mais efficaces. Comme c’est beaucoup diffusé sur les réseaux sociaux, faut que ce soit dynamique et que ça attire l’oeil.
Qu’est-ce qui vous plaît de travailler chez Cossette?
Ce qui est le fun avec Cossette, c’est qu’on travaille avec beaucoup de gros clients très différents, dans des domaines et pour des projets très variés. Chaque semaine, je travaille sur au moins trois projets. Par exemple pour Telus, ça va être des animations plus classiques, pour Home Depot ça va être plus jeune, il va y avoir de l’humour. Pour Tourisme Québec ou la SAQ, ça va être un peu plus strict. Le plaisir est vraiment là, dans la multitude de clients et de projets. Après Cossette, c’est une institution, y’a des moyens, on se sent appuyés, entourés, jamais seuls quand on débute un projet, il y a toute une équipe avec nous.
Est-ce que vous auriez quelques conseils à donner à des motion designers qui voudraient se démarquer?
Je dirais qu’il faut montrer qu’on a un style qui peut s’adapter facilement à différents types de situations et de projets. Il faut aussi montrer qu’on a faim d’apprendre sur toutes sortes de choses. Par exemple, en ce moment, on développe le studio à l’interne de Cossette, pour faire de la production de vidéos. Il faut être prêt à relever les manches, apprendre sur le tas, et sortir de sa zone de confort sur une base régulière.
Personnellement, qu’est-ce qui vous a démarqué face aux recruteurs?
Je pense que ce qui leur plaisait, c’était ma polyvalence. Je n’étais pas un inconnu aussi, puisque j’étais pigiste, donc ils avaient pu voir ma rapidité d’exécution, car il faut savoir suivre le rythme. Ils ont pu voir aussi que j’étais agréable même quand je travaillais dans le stress. En tant que motion designer, tu travailles en équipe, donc tout le monde veut quelqu’un de stable mentalement! (Rires)
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