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LinuxSys Admin chez Ludia : Architecte, à sa manière
Jean-michel Clermont-goulet
26 juillet 2018
Carrière
5 minutes à lire
439
Mis à jour le 27 juillet 2018
Espresso-Jobs s’est entretenu avec un des administrateurs Système Linux (Linux Sys Admin) pour savoir ce que ça mange en hiver.
Jean-Sébastien Frerot a 40 ans et deux jobs à temps plein : père de quatre enfants et Linux Sys Admin. Nous avons voulu en apprendre un peu plus sur son parcours et son boulot au sein de Ludia, entreprise basée dans le Vieux-Montréal, qui crée et distribue divers contenus multiplateformes de divertissement numérique.
En début de parcours, il voulait être mécanicien. Un bon jour, on lui a dit qu’il était trop fort intellectuellement pour se retrouver taché d’huile sous une vieille bagnole du garage du coin.
Voici le portrait d’un homme qui a su manger ses croûtes avant d’arriver où il est aujourd’hui.
Avez-vous toujours voulu faire ce job-là ?
Plus jeune, je touchais déjà à l’informatique. On avait au secondaire des options informatiques et j’ai eu la piqûre. Mes parents m’ont fait découvrir ce monde-là, dans le temps que ce n’était pas vraiment répandu, populaire. À l’époque, on travaillait sur des Macintosh plus en noir et blanc, avec la fameuse craque à disquette à l’avant.
Parlez-moi donc de votre parcours scolaire et professionnel
Après avoir terminé mon secondaire, je voulais m'inscrire en génie informatique à l’Université de Sherbrooke. Je devais d’abord faire deux ans en sciences pures au cégep et après une seule année, je me suis dit que ce n’était pas pour moi. Je crois qu’il me manquait un peu de maturité au niveau de la compréhension des choses abstraites. J’ai donc quitté le cégep.
Un moment donné, j’ai une discussion avec des amis et tout le monde parlait de l’université et de leurs diplômes. Une cloche m’a sonné : hey, j’ai qu’un secondaire 5 ! Ce moment-là a été mon Wake up call. Je suis retourné au cégep Édouard-Montpetit pour faire une technique en informatique, une fois que ma maturité intellectuelle avait passé une autre étape.
J’ai quitté mon emploi chez Vidéotron pour mon stage rémunéré d’intégrateur logiciel chez Meloche Monnex. Ensuite, je suis allé chez l’entreprise française Gameloft, en tant que Linux System Administrator et peu de temps Network Administrator. J’y ai travaillé pendant six ans. La première année, j’étais une éponge et j’absorbais tout ce que je pouvais apprendre. Ma croissance était phénoménale et j’ai grandi énormément.
Ensuite, j’ai travaillé près de deux ans chez Ubisoft Montréal dans le même poste que je suis aujourd’hui.
Comment s’est passée votre 1ere journée chez Ludia ?
Ça fait trois ans déjà ! On m’a présenté les différentes équipes et j’ai rencontré les « big boss ». J’ai eu une bonne première impression. C’est sûr, c’est un nouveau job, tu veux être parfait et ne rien faire de travers. Étant une personne introvertie, je dois avouer que j’étais stressé. On m’a ensuite invité à diner avec les autres, question de connaitre les gens. Ludia est très inclusif et très accueillant.
Décrivez-moi votre job au quotidien
Je suis entre autres responsable de la disponibilité des informations au sein de Ludia. Je fais aussi de l’architecture, de la mise en place de projet, de la documentation et je fais ce qu’on appelle du day-to-day support. Plus concrètement, en ce moment, je travaille sur un projet qui permet d’améliorer la façon dont nous gérons notre virtualisation. Chez Ludia, nous sommes quatre Sys Admin, dont un junior qui embarque tranquillement dans la routine.
Grosso modo, une fois par semaine, un de nous s’occupe du support à l’interne. Ça fonctionne par rotation pour laisser les autres Sys Admin travailler sur leurs projets, leurs recherches et développements. Tout ça nous aide énormément dans notre concentration, car nous pouvons mettre toute notre énergie sur nos projets. La personne choisie est, au final, le Front-end des autres équipes.
Quelles sont les qualités requises pour être Sys Admin ?
C’est très suggestif. Ça dépend vraiment de la vision de l’entreprise et de l’équipe en place. Dans les incontournables, je te dirais qu’être humble en est une. Reconnaitre ses erreurs et de ne pas les cacher.
Une des choses que je recherche, lorsque je passe les entrevues, ce sont les personnes qui sont hard working, travaillantes. Des personnes qui vont s’asseoir sur leurs steaks et qui se contentent de faire le strict minimum, c’est un point négatif.
Quelqu’un qui s’informe constamment sur les nouvelles technologies, puisque la techno évolue sans arrêt, est un plus, puisqu’elle sera aux faits. Sans oublier que le candidat doit être capable de travailler en équipe, même si elle est une personne dite solo, qui aime faire son job par elle-même.
Quel serait LE conseil à donner à un futur candidat qui souhaiterait prendre votre place ?
Un conseil ? C’est une bonne question…
Mmh… J’hésite. Parce qu’en fait, quand tu y penses, les qualités requises que je viens de nommer seraient LES conseils à considérer si tu veux prendre ma place.
Travaillez chez Ludia, comment est-ce ?
Je n’ai pas l’intention de partir, parce que je suis bien. Généralement, j’aime mes collègues avec qui je travaille. Comme dans toute entreprise, il y a des collègues qui sont plus difficiles que d’autres. De manière générale, il y a une bonne ouverture et une bonne communication.
REER collectif, couvertures de toutes sortes, nomme-les, y a de tout chez Ludia. On n’est pas laissé à nous-mêmes.
La vie commune : y a des 5 à 7 tous les vendredis. Je n’y participe pas toujours, puisque j’ai une grosse famille à m’occuper. Mais tout y est : bières, vin, chips, plaisir. Tous les derniers vendredis du mois, le lunch est payé par la boîte. Fait intéressant, Ludia a à cœur notre santé. On ne mangera pas du Bennyou un Five Guys.Quand je suis arrivé, c’était la fameuse salade Mandy’s !
On m’offre des jobs via LinkedIn, etc., mais je les refuse, parce que je suis bien et j’aime ce que je fais!
Jean-Sébastien Frerot a 40 ans et deux jobs à temps plein : père de quatre enfants et Linux Sys Admin. Nous avons voulu en apprendre un peu plus sur son parcours et son boulot au sein de Ludia, entreprise basée dans le Vieux-Montréal, qui crée et distribue divers contenus multiplateformes de divertissement numérique.
En début de parcours, il voulait être mécanicien. Un bon jour, on lui a dit qu’il était trop fort intellectuellement pour se retrouver taché d’huile sous une vieille bagnole du garage du coin.
Voici le portrait d’un homme qui a su manger ses croûtes avant d’arriver où il est aujourd’hui.
Avez-vous toujours voulu faire ce job-là ?
Plus jeune, je touchais déjà à l’informatique. On avait au secondaire des options informatiques et j’ai eu la piqûre. Mes parents m’ont fait découvrir ce monde-là, dans le temps que ce n’était pas vraiment répandu, populaire. À l’époque, on travaillait sur des Macintosh plus en noir et blanc, avec la fameuse craque à disquette à l’avant.
Parlez-moi donc de votre parcours scolaire et professionnel
Après avoir terminé mon secondaire, je voulais m'inscrire en génie informatique à l’Université de Sherbrooke. Je devais d’abord faire deux ans en sciences pures au cégep et après une seule année, je me suis dit que ce n’était pas pour moi. Je crois qu’il me manquait un peu de maturité au niveau de la compréhension des choses abstraites. J’ai donc quitté le cégep.
Un moment donné, j’ai une discussion avec des amis et tout le monde parlait de l’université et de leurs diplômes. Une cloche m’a sonné : hey, j’ai qu’un secondaire 5 ! Ce moment-là a été mon Wake up call. Je suis retourné au cégep Édouard-Montpetit pour faire une technique en informatique, une fois que ma maturité intellectuelle avait passé une autre étape.
J’ai quitté mon emploi chez Vidéotron pour mon stage rémunéré d’intégrateur logiciel chez Meloche Monnex. Ensuite, je suis allé chez l’entreprise française Gameloft, en tant que Linux System Administrator et peu de temps Network Administrator. J’y ai travaillé pendant six ans. La première année, j’étais une éponge et j’absorbais tout ce que je pouvais apprendre. Ma croissance était phénoménale et j’ai grandi énormément.
Ensuite, j’ai travaillé près de deux ans chez Ubisoft Montréal dans le même poste que je suis aujourd’hui.
Comment s’est passée votre 1ere journée chez Ludia ?
Ça fait trois ans déjà ! On m’a présenté les différentes équipes et j’ai rencontré les « big boss ». J’ai eu une bonne première impression. C’est sûr, c’est un nouveau job, tu veux être parfait et ne rien faire de travers. Étant une personne introvertie, je dois avouer que j’étais stressé. On m’a ensuite invité à diner avec les autres, question de connaitre les gens. Ludia est très inclusif et très accueillant.
Décrivez-moi votre job au quotidien
Je suis entre autres responsable de la disponibilité des informations au sein de Ludia. Je fais aussi de l’architecture, de la mise en place de projet, de la documentation et je fais ce qu’on appelle du day-to-day support. Plus concrètement, en ce moment, je travaille sur un projet qui permet d’améliorer la façon dont nous gérons notre virtualisation. Chez Ludia, nous sommes quatre Sys Admin, dont un junior qui embarque tranquillement dans la routine.
Grosso modo, une fois par semaine, un de nous s’occupe du support à l’interne. Ça fonctionne par rotation pour laisser les autres Sys Admin travailler sur leurs projets, leurs recherches et développements. Tout ça nous aide énormément dans notre concentration, car nous pouvons mettre toute notre énergie sur nos projets. La personne choisie est, au final, le Front-end des autres équipes.
Quelles sont les qualités requises pour être Sys Admin ?
C’est très suggestif. Ça dépend vraiment de la vision de l’entreprise et de l’équipe en place. Dans les incontournables, je te dirais qu’être humble en est une. Reconnaitre ses erreurs et de ne pas les cacher.
Une des choses que je recherche, lorsque je passe les entrevues, ce sont les personnes qui sont hard working, travaillantes. Des personnes qui vont s’asseoir sur leurs steaks et qui se contentent de faire le strict minimum, c’est un point négatif.
Quelqu’un qui s’informe constamment sur les nouvelles technologies, puisque la techno évolue sans arrêt, est un plus, puisqu’elle sera aux faits. Sans oublier que le candidat doit être capable de travailler en équipe, même si elle est une personne dite solo, qui aime faire son job par elle-même.
Quel serait LE conseil à donner à un futur candidat qui souhaiterait prendre votre place ?
Un conseil ? C’est une bonne question…
Mmh… J’hésite. Parce qu’en fait, quand tu y penses, les qualités requises que je viens de nommer seraient LES conseils à considérer si tu veux prendre ma place.
Travaillez chez Ludia, comment est-ce ?
Je n’ai pas l’intention de partir, parce que je suis bien. Généralement, j’aime mes collègues avec qui je travaille. Comme dans toute entreprise, il y a des collègues qui sont plus difficiles que d’autres. De manière générale, il y a une bonne ouverture et une bonne communication.
REER collectif, couvertures de toutes sortes, nomme-les, y a de tout chez Ludia. On n’est pas laissé à nous-mêmes.
La vie commune : y a des 5 à 7 tous les vendredis. Je n’y participe pas toujours, puisque j’ai une grosse famille à m’occuper. Mais tout y est : bières, vin, chips, plaisir. Tous les derniers vendredis du mois, le lunch est payé par la boîte. Fait intéressant, Ludia a à cœur notre santé. On ne mangera pas du Bennyou un Five Guys.Quand je suis arrivé, c’était la fameuse salade Mandy’s !
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