L’industrie du jeu vidéo, aussi, a ses défis!
Florence Breton
15 décembre 2017
Carrière, Jeux vidéo
2 minutes à lire
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Le Canada n’a rien à envier à d’autres pays, mais les défis à venir sont quand même réels…
Alors que se tient le 14e Sommet international du jeu à Montréal, Jayson Hilchie de l’Association canadienne du logiciel de divertissement (ALD) en a profité pour faire le point sur l’état de l’industrie du jeu vidéo et sur les enjeux auxquels elle est confrontée.
Près de 600 studios actifs dont 200 au Québec, 22 000 emplois directs à temps plein, 3,7 milliards de dollars pour l’économie canadienne, salaire annuel moyen à 77 300 dollars : l’industrie du jeu vidéo a le vent dans les voiles au pays. «Ce sont des statistiques qui aident à vendre notre cause auprès des gouvernements», se félicite Jayson Hilchie.
Le président et chef de la direction de l’ALD est fier et satisfait du récent portrait de l’industrie réalisé par Nordicity, qui démontre un secteur d’activité en santé et prometteur. Mais celui qui agit comme principal porte-parole du secteur du jeu vidéo au Canada ne s’en cache pas, certains défis pourraient mettre des bâtons dans les roues aux studios canadiens dans les années à venir.
La renégociation de l’ALENA
«L’Accord de libre-échange nord-américain est un enjeu réel», a-t-il soulevé très rapidement au cours de sa conférence. Puisque la majorité des revenus dans le secteur ne proviennent pas du Canada, mais bien d’exportation, les négociations en cours pourraient avoir un impact sur la suite des choses», a-t-il indiqué.
Plus précisément, les enjeux pour lesquels l’Association tente de se battre sont la protection de la propriété intellectuelle, l’accès au marché, la mobilité des talents et le flux de données d’une frontière à l’autre. «L’idée est que tant du côté du Canada que des États-Unis, les porte-parole de l’industrie adressent les mêmes demandes», a expliqué Jayson Hilchie.
L’informatique dès un jeune âge
Le président et chef de la direction de l’ALD a souligné l’importance d’enseigner les sciences informatiques dès un jeune âge. «Ça prendra une génération complète avant de répondre à tous les besoins dans le secteur des technologies, a-t-il évoqué. Nous voyons un mouvement, mais c’est lent.»
Jayson Hilchie a cité en exemple la Grande-Bretagne, mais plus près du Québec, la Colombie-Britannique et la Nouvelle-Écosse qui commencent à implanter des programmes dès un jeune âge pour apprendre aux jeunes à coder, pour former la relève de demain.
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