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Hyperloop, le train supersonique
Tahiry Andrianantenaina
8 octobre 2021
Carrière, Actualités
4 minutes à lire
288
Un train formé de capsules circulant dans des tubes à plus de 1000 km/h, cela ne relève plus de la science-fiction. Embarquement prochain dans l’Hyperloop !
La course au train supersonique est lancée depuis le pari un peu fou lancé par Elon Musk en 2014. Et parmi les principaux concurrents au trophée, le Virgin Hyperloop semble être le plus avancé des projets.
Après plus de 500 tests, dont un avec des passagers en novembre 2020, Virgin Hyperloop a en effet dévoilé à l’été 2021 plus de détails sur le fonctionnement d’un train subsonique pouvant atteindre une vitesse de plus de 1000 km/h grâce à une combinaison de lévitation magnétique et de tubes sous-vide.
Évidemment, ce concept est à des années-lumière du train traditionnel, y compris ceux considérés à très grande vitesse que nous connaissons aujourd’hui. Regardez cette vidéo pour voir ce qui pourrait nous attendre dès 2027.
Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=6hXNXL9PiYk
L’Hyperloop est basée sur le nouveau concept se résumant à « smart pod, dumb tube » (navette intelligente, tube idiot). Josh Giegel, PDG de Virgin Hyperloop, a expliqué que l’importance d’avoir un tunnel passif à l’image des routes sur lesquelles nous circulons. Toute l’intelligence se trouve désormais concentrée dans les pods. Ainsi, si l’idée initiale de la compagnie était de faire circuler des capsules montées sur un coussin d’air dans un tube à basse pression, des modifications significatives ont été apportées au projet pour qu’elles soient dotées d’un système de propulsion et de lévitation magnétique.
Cependant, à la différence des trains à sustentations magnétiques Maglev (acronyme de Magnetic levitation) en circulation actuellement en Asie, le système de lévitation magnétique du Virgin Hyperloop est situé au-dessus de la navette. Par conséquent, au lieu de glisser sur un châssis propulseur, la navette est soulevée dans les airs. Le système initial de tube presque sous-vide sera pour sa part conservé afin de réduire au minimum le frottement de l’air.
Résultat dudit dispositif : les navettes Virgin Hyperloop pourraient atteindre une vitesse de 1080 km/h, soit 10 fois plus que celles des Maglev !
Ce train du futur ne se présente pas seulement comme un monstre de rapidité capable de transporter plus de 10 000 passagers par destination par heure. Il répondra aussi à de nombreuses exigences d’ordre environnemental et expérientiel.
Effectivement, si le projet final est fidèle à ce qui nous est présenté, les navettes Virgin Hyperloop seront les premiers trains supersoniques sans émission polluante. Le système reposera sur des batteries 100% électriques qui seront alimentées par des panneaux solaires installés tout au long de la partie supérieure du tube.
Virgin Hyperloop a également l’ambition de proposer un service de transport en commun à la demande. Fonctionnant selon un système modulaire, les navettes sont indépendantes les unes aux autres. Elles pourraient donc suivre un même itinéraire ou se désolidariser en cours de trajet des autres selon les besoins des passagers. Autrement dit, chaque pod, qui accueillera jusqu’à 28 passagers, pourrait un jour avoir sa propre destination. Génial, n’est-ce pas ?
De plus, l’aménagement intérieur haut de gamme de la navette dévoilé jusqu’à présent par la compagnie nous porte à croire que la qualité et le confort seront à terme au rendez-vous dans ces capsules, dont le prix resterait tout de même abordable, semble-t-il.
Les concepts développés par Hyperloop Transportation Technologies et TransPod
Depuis la sortie d’Elon Musk en 2014, une course très sérieuse s’est engagée à l’échelle internationale pour obtenir le tout premier train supersonique.
Parmi les nombreuses sociétés qui se sont emparées du concept, trois sortent du lot. La première, Hyperloop Transportation Technologies (HTT) – qui n’est pas liée à l’Hyperloop de Virgin – a planché immédiatement sur le projet. Il s’agit d’une société constituée d’une centaine d’ingénieurs et d’étudiants réunis à partir d’un crowdsourcing et d’un crowdfunding lancés par la startup américaine JumpStartFund.
Virgin Hyperloop, pour sa part, a également travaillé sur le projet depuis 2014 sous le nom de Hyperloop One, avant de prendre son nom actuel suite à l’annonce de l’investissement de Richard Branson, patron du groupe Virgin. La troisième concurrente est quant à elle canadienne ! Il s’agit de TransPod, qui a rejoint la course depuis 2016.
Qui, de ces trois projets ambitieux, sera le gagnant de la course au train supersonique ? L’avenir nous le dira, mais nous devons avouer que celui de Virgin Hyperloop est très séduisant. Qu’en pensez-vous ?
Photo centrale @ Virgin Hyperloop
La course au train supersonique est lancée depuis le pari un peu fou lancé par Elon Musk en 2014. Et parmi les principaux concurrents au trophée, le Virgin Hyperloop semble être le plus avancé des projets.
Après plus de 500 tests, dont un avec des passagers en novembre 2020, Virgin Hyperloop a en effet dévoilé à l’été 2021 plus de détails sur le fonctionnement d’un train subsonique pouvant atteindre une vitesse de plus de 1000 km/h grâce à une combinaison de lévitation magnétique et de tubes sous-vide.
Évidemment, ce concept est à des années-lumière du train traditionnel, y compris ceux considérés à très grande vitesse que nous connaissons aujourd’hui. Regardez cette vidéo pour voir ce qui pourrait nous attendre dès 2027.
Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=6hXNXL9PiYk
Des navettes intelligentes
L’Hyperloop est basée sur le nouveau concept se résumant à « smart pod, dumb tube » (navette intelligente, tube idiot). Josh Giegel, PDG de Virgin Hyperloop, a expliqué que l’importance d’avoir un tunnel passif à l’image des routes sur lesquelles nous circulons. Toute l’intelligence se trouve désormais concentrée dans les pods. Ainsi, si l’idée initiale de la compagnie était de faire circuler des capsules montées sur un coussin d’air dans un tube à basse pression, des modifications significatives ont été apportées au projet pour qu’elles soient dotées d’un système de propulsion et de lévitation magnétique.
Cependant, à la différence des trains à sustentations magnétiques Maglev (acronyme de Magnetic levitation) en circulation actuellement en Asie, le système de lévitation magnétique du Virgin Hyperloop est situé au-dessus de la navette. Par conséquent, au lieu de glisser sur un châssis propulseur, la navette est soulevée dans les airs. Le système initial de tube presque sous-vide sera pour sa part conservé afin de réduire au minimum le frottement de l’air.
Résultat dudit dispositif : les navettes Virgin Hyperloop pourraient atteindre une vitesse de 1080 km/h, soit 10 fois plus que celles des Maglev !
Un train plus économique et plus écologique
Ce train du futur ne se présente pas seulement comme un monstre de rapidité capable de transporter plus de 10 000 passagers par destination par heure. Il répondra aussi à de nombreuses exigences d’ordre environnemental et expérientiel.
Effectivement, si le projet final est fidèle à ce qui nous est présenté, les navettes Virgin Hyperloop seront les premiers trains supersoniques sans émission polluante. Le système reposera sur des batteries 100% électriques qui seront alimentées par des panneaux solaires installés tout au long de la partie supérieure du tube.
Virgin Hyperloop a également l’ambition de proposer un service de transport en commun à la demande. Fonctionnant selon un système modulaire, les navettes sont indépendantes les unes aux autres. Elles pourraient donc suivre un même itinéraire ou se désolidariser en cours de trajet des autres selon les besoins des passagers. Autrement dit, chaque pod, qui accueillera jusqu’à 28 passagers, pourrait un jour avoir sa propre destination. Génial, n’est-ce pas ?
De plus, l’aménagement intérieur haut de gamme de la navette dévoilé jusqu’à présent par la compagnie nous porte à croire que la qualité et le confort seront à terme au rendez-vous dans ces capsules, dont le prix resterait tout de même abordable, semble-t-il.
Les concepts développés par Hyperloop Transportation Technologies et TransPod
Plusieurs coureurs en lice
Depuis la sortie d’Elon Musk en 2014, une course très sérieuse s’est engagée à l’échelle internationale pour obtenir le tout premier train supersonique.
Parmi les nombreuses sociétés qui se sont emparées du concept, trois sortent du lot. La première, Hyperloop Transportation Technologies (HTT) – qui n’est pas liée à l’Hyperloop de Virgin – a planché immédiatement sur le projet. Il s’agit d’une société constituée d’une centaine d’ingénieurs et d’étudiants réunis à partir d’un crowdsourcing et d’un crowdfunding lancés par la startup américaine JumpStartFund.
Virgin Hyperloop, pour sa part, a également travaillé sur le projet depuis 2014 sous le nom de Hyperloop One, avant de prendre son nom actuel suite à l’annonce de l’investissement de Richard Branson, patron du groupe Virgin. La troisième concurrente est quant à elle canadienne ! Il s’agit de TransPod, qui a rejoint la course depuis 2016.
Qui, de ces trois projets ambitieux, sera le gagnant de la course au train supersonique ? L’avenir nous le dira, mais nous devons avouer que celui de Virgin Hyperloop est très séduisant. Qu’en pensez-vous ?
Photo centrale @ Virgin Hyperloop
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