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Google veut s’implanter durablement au Québec
Sophie Ginoux
4 juin 2021
Carrière, Actualités
3 minutes à lire
278
Mis à jour le 5 juin 2021
La multinationale souhaite faire de Montréal l’un de ses trois principaux bureaux au Canada et implanter son premier centre de données canadien à Beauharnois. Quelles perspectives économiques ce projet offre-t-il?
Présente au Québec depuis 2004, le choix de la multinationale Google s’est portée sur cette province pour développer ses activités en raison de la capacité de cette dernière à produire de l’énergie propre, ainsi que du dynamisme de ses acteurs évoluant dans l’innovation. L’entreprise a en effet pour objectif d’exploiter d’ici 2030 une énergie sans carbone partout et en tout temps.
Il faut rappeler qu’Hydro-Québec est l’un des plus grands producteurs mondiaux d’hydroélectricité, provenant à plus de 99 % de sources renouvelables, et que le Québec fait aussi figure de meneur dans le domaine de l’énergie éolienne, des bioénergies, de l’hydrogène vert et du gaz naturel renouvelable.
C’est donc d’une même voix que les différents ténors du gouvernement provincial ont accueilli favorablement le projet de Google. Comme l’a indiqué l’ancien ministre de l’Économie et de l’Innovation Pierre Fitzgibbon le 10 mai dernier, « L’expansion des activités d’une entreprise de l’envergure de Google au Québec confirme notre statut de pôle technologique parmi les plus dynamiques et les plus verts au monde. » Un constat partagé par Stéphane Paquet, président-directeur général de Montréal International, qui a accompagné les démarches de Google depuis son arrivée au Québec et a dit à La Presse :« Nous avons tout ce qu’il faut ici pour développer la prochaine génération de véhicules électriques et de systèmes de stockage d’énergie, en misant sur l’électricité la plus propre d’Amérique du Nord! »
En implantant dans un premier temps son centre de données à Beauharnois sur un terrain de 62,4 hectares, ce qui a suscité un peu de grogne au sein du milieu agricole, Google compte investir 735 millions pour la construction de cette infrastructure, et occuper de 300 à 500 travailleurs en construction. Puis une fois en exploitation, ce centre générerait une trentaine d’emplois permanents.
Parallèlement, la multinationale prévoit après la pandémie ouvrir un nouveau bureau au centre-ville de Montréal – plus précisément au 425, Viger Ouest – et d’y employer jusqu’à 1000 personnes réparties au sein de trois unités d’affaires : Chrome, Cloud et IA. Un argument de plus pour convaincre les sceptiques du sérieux de cette installation, surtout au sortir de la crise sanitaire qui a touché la métropole comme toutes autres grandes villes du monde.
Il faut cependant souligner que même si la situation économique de Montréal n’est pas à son meilleur depuis un an, la métropole a réussi à se maintenir parmi les plus grands bassins d’emplois en Amérique du Nord. Comme l’indique d’ailleurs Montréal international, selon des prévisions établies en décembre 2020 par le Conference Board of Canada, Montréal devrait connaître en 2021 la plus forte croissance économique des grandes métropoles du Canada. Google a donc tout à gagner en profitant de la vitalité professionnelle de la région métropolitaine, qui excelle dans plusieurs secteurs d’avenir comme les technologies de l’information, l’intelligence artificielle, l’aérospatiale, les sciences de la vie et les technologies de la santé, les technologies financières et la cybersécurité.
Présente au Québec depuis 2004, le choix de la multinationale Google s’est portée sur cette province pour développer ses activités en raison de la capacité de cette dernière à produire de l’énergie propre, ainsi que du dynamisme de ses acteurs évoluant dans l’innovation. L’entreprise a en effet pour objectif d’exploiter d’ici 2030 une énergie sans carbone partout et en tout temps.
Il faut rappeler qu’Hydro-Québec est l’un des plus grands producteurs mondiaux d’hydroélectricité, provenant à plus de 99 % de sources renouvelables, et que le Québec fait aussi figure de meneur dans le domaine de l’énergie éolienne, des bioénergies, de l’hydrogène vert et du gaz naturel renouvelable.
C’est donc d’une même voix que les différents ténors du gouvernement provincial ont accueilli favorablement le projet de Google. Comme l’a indiqué l’ancien ministre de l’Économie et de l’Innovation Pierre Fitzgibbon le 10 mai dernier, « L’expansion des activités d’une entreprise de l’envergure de Google au Québec confirme notre statut de pôle technologique parmi les plus dynamiques et les plus verts au monde. » Un constat partagé par Stéphane Paquet, président-directeur général de Montréal International, qui a accompagné les démarches de Google depuis son arrivée au Québec et a dit à La Presse :« Nous avons tout ce qu’il faut ici pour développer la prochaine génération de véhicules électriques et de systèmes de stockage d’énergie, en misant sur l’électricité la plus propre d’Amérique du Nord! »
Des investissements et des emplois
En implantant dans un premier temps son centre de données à Beauharnois sur un terrain de 62,4 hectares, ce qui a suscité un peu de grogne au sein du milieu agricole, Google compte investir 735 millions pour la construction de cette infrastructure, et occuper de 300 à 500 travailleurs en construction. Puis une fois en exploitation, ce centre générerait une trentaine d’emplois permanents.
Parallèlement, la multinationale prévoit après la pandémie ouvrir un nouveau bureau au centre-ville de Montréal – plus précisément au 425, Viger Ouest – et d’y employer jusqu’à 1000 personnes réparties au sein de trois unités d’affaires : Chrome, Cloud et IA. Un argument de plus pour convaincre les sceptiques du sérieux de cette installation, surtout au sortir de la crise sanitaire qui a touché la métropole comme toutes autres grandes villes du monde.
Il faut cependant souligner que même si la situation économique de Montréal n’est pas à son meilleur depuis un an, la métropole a réussi à se maintenir parmi les plus grands bassins d’emplois en Amérique du Nord. Comme l’indique d’ailleurs Montréal international, selon des prévisions établies en décembre 2020 par le Conference Board of Canada, Montréal devrait connaître en 2021 la plus forte croissance économique des grandes métropoles du Canada. Google a donc tout à gagner en profitant de la vitalité professionnelle de la région métropolitaine, qui excelle dans plusieurs secteurs d’avenir comme les technologies de l’information, l’intelligence artificielle, l’aérospatiale, les sciences de la vie et les technologies de la santé, les technologies financières et la cybersécurité.
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