«Chez Ludia, tout le monde se sent important!»

Cette gestionnaire de communauté chez Ludia ne changerait de job pour rien au monde, tant elle a trouvé sa perle rare. Elle nous explique pourquoi elle aime tant son entreprise!

Alexandra Assaad travaille à temps plein chez Ludia depuis mai 2015. Elle a d’abord commencé dans l’entreprise en tant que testeur de jeux avant de décider d’y poursuivre sa carrière comme gestionnaire de communauté. Parmi ses défis quotidiens, elle doit gérer des joueurs exigeants. Comment navigue-t-elle en temps de crise? Qu’est-ce qui lui fait tant aimer Ludia? Espresso-Jobs s’est entretenu avec la jeune professionnelle.

Espresso-Jobs: Que fait un gestionnaire de communauté?

Alexandra Assaad: En tant que gestionnaire des communautés, on est responsables de la communauté de joueurs sur les médias sociaux comme Facebook, Instagram, YouTube, Twitter. Chez Ludia, nous sommes 4 gestionnaires et un interne. Chacun est responsable de sa page, mais on s’aide entre nous. Je suis responsable de celle de Jurassic World. On gère aussi les calendriers éditoriaux et marketing.

Vous souvenez-vous de votre première entrevue chez Ludia? Qu’avez-vous mis en avant à l’époque?

Oui, c’était en 2010. Je suis une personne sociable, c’est l’un de mes points forts. Et chez Ludia, tout le monde est en bon terme avec tout le monde, le travail d’équipe est très important. J’ai aussi mis en avant ma passion pour le jeu. Quand j’étais jeune, je jouais à Super Mario, sur la gameboy, etc.

Qu’est-ce que vous préférez dans l’environnement de travail qu’offre Ludia?

L’une des choses que je préfère c’est que l’on travaille en open space. Même les leads sont constamment avec leur équipe. Les seuls qui ont des bureaux ce sont les VP, les CEO, et même eux sont toujours en train de marcher dans les couloirs à s’assurer que tout va bien avec l’équipe! Ça crée une atmosphère de travail très bonne pour tout le monde, peu importe sa place dans la pyramide ludienne. Tout le monde est très impliqué, et tout le monde sent qu’il a sa place et qu’il est important. Même si nous sommes plus de 300 employés.

Que vous offre Ludia en plus de cet open space et qui contribue à ce sentiment-là?

Ils font vraiment attention à leurs employés, quand je compare avec ce que me disent des amis qui travaillent ailleurs, et même dans le secteur des jeux! On est vraiment choyés. Par exemple, tous les vendredis, Ludia nous offre le lunch gratuit, avec un repas différent à chaque fois. Tous les matins, on a le petit déjeuner gratuit, du pain, des fruits frais, de quoi faire du café ou du thé. Ce sont des petites choses mais ça change tout. Ludia nous offre aussi de petits cadeaux. Par exemple, pour les 10 ans de l’entreprise, on a eu un livre, un tee-shirt. Quand c’est nos un an chez Ludia, on nous offre un hoodie kangourou. Quand c’est nos 5 ans, on a un brunch avec le CEO.

Diriez-vous que ça a un impact direct sur votre productivité?

Oui, énormément. J’ai déjà travaillé dans des environnements où je ne me sentais pas respectée par le boss, et je n’avais plus envie de travailler, ou de rien faire. Chez Ludia, je veux démontrer à mes boss que je suis capable, qu’ils sont raison de me faire confiance. Rendre les gens heureux les pousse à se donner plus fort.

Comment décririez-vous le quotidien dans cette entreprise?

Tout le monde est tout le temps de bonne humeur, qu’il soit 8h ou 10h. Personne ne râle, tout le monde s’entraide aussi. Malgré qu’il y ait différentes équipes, je vais toujours trouver quelqu’un pour m’aider.

Pour revenir à votre travail, comment faites-vous pour bâtir une communauté?

Pour bâtir une communauté, on commence dès le «soft launch», c’est-à-dire quand on lance le produit dans certains pays seulement. On réagit, on poste quelques photos du jeu. Lorsqu’il sort, le travail commence vraiment, on poste quotidiennement des vidéos avec les super animations du jeu mais aussi des photos, ou des gifs. L’objectif est de toujours rediriger les joueurs vers le jeu. Pour ça, on travaille avec les artistes ou la personne en marketing chargée des vidéos.

Quels sont les défis inhérents à votre emploi?

Les joueurs sont passionnés par Jurassic World comme c’est pas possible! Au total, le jeu a presque 2 millions de fans et s’ils ne sont pas contents ou s’il y a un bug dans le jeu, ils vont nous laisser savoir leur mécontentement. Il faut rassurer les joueurs, communiquer avec eux tous les jours, sinon ça peut vite tourner au négatif. Aussi, on doit faire valider nos idées par Universal, et il va souvent y avoir un va-et-vient au niveau de la création. Quand il y a des «glitchs», des «bugs» ici et là sur le jeu, ça nécessite des «updates». Mais ce n’est pas une job stressante, en fait c’est agréable.

Comment gérez-vous une crise avec les joueurs?

On fait des statuts Facebook. Dès qu’il y a une mise à jour, on les tient au courant le plus vite possible. Ça leur fait plaisir et ils voient qu’on prend ça à coeur. Si l’on veut récompenser leur patience, on va leur offrir des cadeaux pour leur montrer qu’ils sont notre priorité numéro 1. C’est-à-dire des ressources dans le jeu, un dinosaure, etc.

Qu’ont les joueurs de spécifiques en tant que «communauté»?

Les fans sont à 60% masculins, entre 18 et 35 ans. Que ce soit sur mobile ou sur consoles, ils s’y connaissent beaucoup. Il faut aussi prendre en compte ceux que l’on appelle des «influenceurs», les joueurs y sont souvent accros, ce sont leurs idoles.

Qu’est-ce que vous préférez dans votre travail?

Le fait de créer, j’aime beaucoup utiliser mon imagination, comprendre ce que les joueurs aiment, et travailler en équipe. On est peut-être ceux qui travaillent le plus avec les autres équipes à l’interne.

Quelles sont les qualités requises?

Il faut être patient, c’est la première chose. Car des fois ça peut être rock’n’roll, surtout quand y’a un problème avec le jeu et qu’on attend des updates, les joueurs peuvent être énervés. Il ne fait jamais leur montrer si l’on est de mauvaise humeur. Savoir contrôler ses émotions, c’est important, car parfois les joueurs sont frustrés et ils nous disent des méchancetés. Il ne faut pas se laisser intimider.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait suivre vos traces? Et pour être embauché chez Ludia?

Juste d’être eux-même, de s’amuser, de laisser aller leur imagination, de ne pas douter. Ce n’est pas parce qu’une vidéo ne marche pas auprès des joueurs qu’elle est nulle. Notre travail, c’est de faire beaucoup de tests. Pour être embauché chez Ludia, je dirais qu’il faut mettre en avant un bon caractère, savoir bien prendre la critique, être de bonne humeur, et prendre le taureau par les cornes pour se démarquer. Personne n’a envie d’une personne négative. La positivité se propage dans une équipe!