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eXolnet : L’entreprise avec le bonheur sur le cœur
Jean-michel Clermont-goulet
29 juin 2018
Carrière, TI, Portraits
5 minutes à lire
246
Question d’en savoir un peu plus sur l’entreprise montréalaise eXolnet, Espresso-Jobs s’est entretenu avec le cofondateur de cette « gang de chums ».
C’est dans les bureaux d’eXolnet, situés tout juste en face du parc du Portugal sur le boulevard Saint-Laurent, que l’entretien a lieu. Le tout se déroule entre les murs vêtus de blanc et la baie vitrée offrant une vue imprenable sur le Mont-Royal.
L’homme de 30 ans vient de terminer son dîner sur la terrasse arrière avec le reste de l’équipe. Deux gorgées d’eau et la rencontre peut commencer.
Olivier Cléroux est cofondateur et directeur des opérations de l’entreprise, “son enfant” qu’il a vu naître en 2007 en collaboration avec son ami de longue date et autre cofondateur, Alexandre D’Eschambeault.
En secondaire 5, les deux acolytes se mettent en équipe dans le cadre d’un cours d’économie. Le projet consiste à bâtir une entreprise fictive. Ils y prennent goût et, une fois rendus au cégep en sciences pures, Olivier et Alexandre décident de lancer eXolnet.
Ils sont toujours ensemble depuis. « On se voit plus que nos propres copines », lance Olivier à la blague. « C’est ma plus longue relation à vie ! »
Au départ, leur modeste entreprise met sur pieds des sites web de toutes sortes pour des amis, de la parenté ou même les commerces du quartier, et ce, à des prix modiques. Olivier décrit le tout comme un « hobby on the side », et ils y travaillaient dans leurs cuisines, à défaut de ne pas avoir de garage. Avec le temps, de plus en plus de gens avaient confiance en eux et en leurs capacités.
Aujourd’hui, eXolnet a évolué. L’entreprise collabore ou a collaboré sur divers projets avec, entre autres, Desjardins, Bombardier Produits Récréatifs (BRP), Ubisoft, l’Association québécoise des pharmaciens propriétaires (AQPP) et la fondation Jacques-de-Champlain sur divers outils pédagogiques ou de gestion.
Ils ne font plus QUE des sites web.
« Des gens de moins en moins biaisés ont commencé à nous dire qu’on faisait du bon travail », affirme-t-il en riant. « On a donc commencé à croire qu’on n’était peut-être pas si mauvais ! »
L’origine du nom est bien simple : « ex » pour Alex, « ol » pour Olivier et « net » pour internet. Le domaine « .com » était à l’époque disponible. « Quand y a deux gars de 18 ans qui se cherchent un nom de compagnie, c’est ce que ça donne », s’exclame l’amateur de voile à ses heures. La toute première de l’entreprise à sa création ? « C’qu’on peut faire pour avoir du fun. » Aujourd’hui, près de 12 ans plus tard, il s’agit de quelque chose de plus concret : offrir de la simplicité aux entreprises, soit simplifier la technologie pour aider les entreprises à mieux performer.
À la fin de leurs études universitaires en ingénierie logicielle à la Polytechnique de Montréal, « eX » et « ol » décident de se mettre à temps plein dans l’entreprise. Nous sommes en 2011. « Notre choix académique a été dicté par l’entreprise et non l’inverse », lance Olivier.
Ils ont fini par quitter leurs cuisines lorsqu’ils ont commis leur première embauche. « On s’est dit qu’on ne pouvait pas engager quelqu’un et la faire travailler dans notre cuisine », confie-t-il.
C’est à ce moment que le nouveau trio quitte pour un vrai [très petit] bureau sur la rue Saint-Dominique, sur le Plateau. S’en suivent de nouveaux projets, de nouvelles embauches et un second déménagement, sur le boulevard Saint-Laurent. « Il fallait un quartier avec des cafés, des restaurants et de la vie ou l’équipe allait pouvoir décrocher et ne pas simplement parler de travail », affirme-t-il.
Entre temps, Olivier a décidé de faire une maîtrise à temps partiel en administration des affaires (MBA) aux HEC de Montréal, question de notamment concrétiser ses connaissances en finances et en marketing.
Cinq valeurs clés sont au cœur de l’entreprise : la curiosité, la collaboration, la simplicité, l’excellence et le bonheur. Olivier le dit haut et fort : au sein de son entreprise, il faut être heureux en travaillant, tout en ayant du plaisir. Ces cinq valeurs fondamentales ont permis de mettre le doigt sur la culture d’eXolnet. « La culture d’une entreprise, tu ne l’actives pas un matin en faisant “on” », rigole-t-il.
Il y avait une culture avant la venue de ses valeurs, mais l’équipe de cadres a voulu mettre en place une culture officielle avec le reste de l’équipe, afin de pouvoir la transmettre aux nouveaux, entre autres. Chaque année, en décembre, l’équipe de 10 employés se retire de la ville quelques jours et se repose la question « qu’est-ce que notre culture? », et ce, loin de leurs problèmes personnels et professionnels.
Olivier décrit son équipe comme un « gang de chum », mais sérieux. On est tous passionnés de ce que l’on fait et on le partage », dit-il. « Nous sommes tous au même niveau ou à quelques exceptions près. Je reste celui qui signe le chèque de paie à la fin de la semaine. »
Alexandre et Olivier sont des patrons, mais sont d’abord et avant tout des collègues, des « chums ». « Sur l’heure du midi, on mange ensemble. Aux 5 à 7, on est là. Lors des sorties d’équipe, on est là », s’exclame-t-il.
Toute l’équipe travaille dans l’aire ouverte. Au final, il est important aux yeux d’Olivier et d’Alexandre que les employés voient que les deux cofondateurs font partie des bons et des mauvais coups au sein de l’entreprise.
« C’est ce qui crée un sentiment bidirectionnel d’appartenance », lance l’homme qui vient de célébrer ses 30 ans. « Je ne vis pas sans toi, tu ne vis pas sans moi. Nous sommes égaux. »
Olivier affirme qu’il aimerait bien que la compagnie ait son propre produit. Pour le moment, ils sont purement une entreprise de service en développement custom.
« C’est quand même un défi d’avoir une transformation d’entreprise purement service à hybride », avoue-t-il. Sinon, d’ici les trois prochaines années, le cofondateur souhaiterait que l’entreprise se rende à 20 employés.
En effet, depuis quelques années, l’entreprise est en pleine croissance et se dit dans la capacité d’engager d’une à deux personnes par année. « On a maintenant une entreprise qui a tous les mécanismes d’une entreprise dite normale pour y arriver. »
Il y a trois ans, ils étaient quatre.
C’est dans les bureaux d’eXolnet, situés tout juste en face du parc du Portugal sur le boulevard Saint-Laurent, que l’entretien a lieu. Le tout se déroule entre les murs vêtus de blanc et la baie vitrée offrant une vue imprenable sur le Mont-Royal.
L’homme de 30 ans vient de terminer son dîner sur la terrasse arrière avec le reste de l’équipe. Deux gorgées d’eau et la rencontre peut commencer.
Olivier Cléroux est cofondateur et directeur des opérations de l’entreprise, “son enfant” qu’il a vu naître en 2007 en collaboration avec son ami de longue date et autre cofondateur, Alexandre D’Eschambeault.
En secondaire 5, les deux acolytes se mettent en équipe dans le cadre d’un cours d’économie. Le projet consiste à bâtir une entreprise fictive. Ils y prennent goût et, une fois rendus au cégep en sciences pures, Olivier et Alexandre décident de lancer eXolnet.
Ils sont toujours ensemble depuis. « On se voit plus que nos propres copines », lance Olivier à la blague. « C’est ma plus longue relation à vie ! »
al (ex)+(ol)ivier + net = eXolnet
Au départ, leur modeste entreprise met sur pieds des sites web de toutes sortes pour des amis, de la parenté ou même les commerces du quartier, et ce, à des prix modiques. Olivier décrit le tout comme un « hobby on the side », et ils y travaillaient dans leurs cuisines, à défaut de ne pas avoir de garage. Avec le temps, de plus en plus de gens avaient confiance en eux et en leurs capacités.
Aujourd’hui, eXolnet a évolué. L’entreprise collabore ou a collaboré sur divers projets avec, entre autres, Desjardins, Bombardier Produits Récréatifs (BRP), Ubisoft, l’Association québécoise des pharmaciens propriétaires (AQPP) et la fondation Jacques-de-Champlain sur divers outils pédagogiques ou de gestion.
Ils ne font plus QUE des sites web.
« Des gens de moins en moins biaisés ont commencé à nous dire qu’on faisait du bon travail », affirme-t-il en riant. « On a donc commencé à croire qu’on n’était peut-être pas si mauvais ! »
L’origine du nom est bien simple : « ex » pour Alex, « ol » pour Olivier et « net » pour internet. Le domaine « .com » était à l’époque disponible. « Quand y a deux gars de 18 ans qui se cherchent un nom de compagnie, c’est ce que ça donne », s’exclame l’amateur de voile à ses heures. La toute première de l’entreprise à sa création ? « C’qu’on peut faire pour avoir du fun. » Aujourd’hui, près de 12 ans plus tard, il s’agit de quelque chose de plus concret : offrir de la simplicité aux entreprises, soit simplifier la technologie pour aider les entreprises à mieux performer.
À la fin de leurs études universitaires en ingénierie logicielle à la Polytechnique de Montréal, « eX » et « ol » décident de se mettre à temps plein dans l’entreprise. Nous sommes en 2011. « Notre choix académique a été dicté par l’entreprise et non l’inverse », lance Olivier.
Ils ont fini par quitter leurs cuisines lorsqu’ils ont commis leur première embauche. « On s’est dit qu’on ne pouvait pas engager quelqu’un et la faire travailler dans notre cuisine », confie-t-il.
C’est à ce moment que le nouveau trio quitte pour un vrai [très petit] bureau sur la rue Saint-Dominique, sur le Plateau. S’en suivent de nouveaux projets, de nouvelles embauches et un second déménagement, sur le boulevard Saint-Laurent. « Il fallait un quartier avec des cafés, des restaurants et de la vie ou l’équipe allait pouvoir décrocher et ne pas simplement parler de travail », affirme-t-il.
Entre temps, Olivier a décidé de faire une maîtrise à temps partiel en administration des affaires (MBA) aux HEC de Montréal, question de notamment concrétiser ses connaissances en finances et en marketing.
« Les talents sont averses à la bullshit » ou comment cultiver le bonheur
Cinq valeurs clés sont au cœur de l’entreprise : la curiosité, la collaboration, la simplicité, l’excellence et le bonheur. Olivier le dit haut et fort : au sein de son entreprise, il faut être heureux en travaillant, tout en ayant du plaisir. Ces cinq valeurs fondamentales ont permis de mettre le doigt sur la culture d’eXolnet. « La culture d’une entreprise, tu ne l’actives pas un matin en faisant “on” », rigole-t-il.
Il y avait une culture avant la venue de ses valeurs, mais l’équipe de cadres a voulu mettre en place une culture officielle avec le reste de l’équipe, afin de pouvoir la transmettre aux nouveaux, entre autres. Chaque année, en décembre, l’équipe de 10 employés se retire de la ville quelques jours et se repose la question « qu’est-ce que notre culture? », et ce, loin de leurs problèmes personnels et professionnels.
Olivier décrit son équipe comme un « gang de chum », mais sérieux. On est tous passionnés de ce que l’on fait et on le partage », dit-il. « Nous sommes tous au même niveau ou à quelques exceptions près. Je reste celui qui signe le chèque de paie à la fin de la semaine. »
Alexandre et Olivier sont des patrons, mais sont d’abord et avant tout des collègues, des « chums ». « Sur l’heure du midi, on mange ensemble. Aux 5 à 7, on est là. Lors des sorties d’équipe, on est là », s’exclame-t-il.
Toute l’équipe travaille dans l’aire ouverte. Au final, il est important aux yeux d’Olivier et d’Alexandre que les employés voient que les deux cofondateurs font partie des bons et des mauvais coups au sein de l’entreprise.
« C’est ce qui crée un sentiment bidirectionnel d’appartenance », lance l’homme qui vient de célébrer ses 30 ans. « Je ne vis pas sans toi, tu ne vis pas sans moi. Nous sommes égaux. »
Où se voit eXolnet d’ici son 15e anniversaire ?
Olivier affirme qu’il aimerait bien que la compagnie ait son propre produit. Pour le moment, ils sont purement une entreprise de service en développement custom.
« C’est quand même un défi d’avoir une transformation d’entreprise purement service à hybride », avoue-t-il. Sinon, d’ici les trois prochaines années, le cofondateur souhaiterait que l’entreprise se rende à 20 employés.
En effet, depuis quelques années, l’entreprise est en pleine croissance et se dit dans la capacité d’engager d’une à deux personnes par année. « On a maintenant une entreprise qui a tous les mécanismes d’une entreprise dite normale pour y arriver. »
Il y a trois ans, ils étaient quatre.
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