Les entrepreneurs sont lents à adopter la techno!

Dans les années à venir, les experts en TI seront grandement utiles pour accompagner les entreprises dans leur virage numérique !

Les entreprises canadiennes ont intérêt à s’adapter aux tendances technologiques, selon une étude de la Banque de développement du Canada. Le commerce électronique, l’automatisation des processus et l’analyse de données transforment l’économie, mais ne sont pas suffisamment développées chez nous, particulièrement dans les PME.

C’est ce que révèle sondage de la BDC, mené auprès de plus de 1400 chefs d’entreprise.

Les retombées sont claires pour les entreprises qui ont bien entamé leur virage numérique. Elles notent ainsi une « amélioration de leur expérience client (49 %), une stimulation de la croissance de leurs revenus (34 %) et une augmentation de leur efficience en réduisant leurs coûts (36 %) et en améliorant leur productivité (45 %) ».

Selon Jean-Simon Boivin, de l’équipe du développement des affaires chez l’agence web Reptile, la lenteur des entrepreneurs à se doter d’un site transactionnel n’est pas surprenant. « Malheureusement, il y a encore beaucoup de travail à faire au Québec à ce niveau », dit-il.

« Les entrepreneurs sont prêts à investir, mais il y a encore une grande portion de ces dépenses-là qui sont faites ailleurs », poursuit-il. La BDC évalue que neuf consommateurs sur 10 visitent systématiquement le site Web d'une entreprise avant de communiquer avec elle pour obtenir des renseignements.

Des données précieuses

Selon l’expert, les entreprises possèdent une large quantité de données, mais bien souvent, ne sont pas au courant de toute cette mine d’or à laquelle elles ont accès. « Ce sont des informations qui leur appartiennent », souligne Jean-Simon Boivin. Il explique que ces données peuvent orienter les entrepreneurs dans leurs actions, particulièrement sur le web.

Pour les années à venir, les experts en TI seront donc grandement utiles pour accompagner les entreprises dans leur virage numérique, affirme sans équivoque Jean-Simon Boivin. « Quelqu’un qui a un bagage, de l’expérience et des connaissances, c’est vraiment un plus qui va permettre aux entreprises de se numériser plus rapidement. »